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CAUVILLET, Antoine (ca 1702-1791)
État civil
NOM : CAUVILLET     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CAUVILLER
CAUVILLIET
COUVILLET
COUVILLIET
COUVILLER
CANNILLET
CHOVILLET

Date(s) : 1702 ca  / 1791-11-20 
Notes biographiques

Nous ne connaissons qu'un seul poste pour le Picard Antoine CAUVILLET, engagé au début de sa vie d'adulte par le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, auquel il reste attaché pendant près de sept décennies. Son âge très avancé ne lui permet plus en 1790 de participer au corps de musique de la cathédrale, mais le chapitre continue à lui verser une pension.

• Vers 1702, Soissons [Aisne] : Antoine CAUVILLET naît

• Vers 1722, Angoulême : Il est reçu comme chantre et musicien par les chanoines de la cathédrale Saint-Pierre.

• 12 février 1725, Angoulême : Il devient le parrain d'un enfant et il signe l'acte de baptême en apposant la mention "Cauvillet natif de Soissons." La marraine choisie par les parents du nouveau-né est Marguerite Bourdin, sa future femme. Le nom de cette dernière permet de supposer qu'elle est apparentée à Roch BOURDIN, ainsi qu'à la première épouse de François LE ROY.

• 1er mai 1726, Angoulême : Antoine CAUVILLET, "musicien de la cathédrale", épouse Marguerite Bourdin en l'église Saint-Jean.

• 1726 - 1744 : Angoulême : Le couple accueille au moins 6 enfants. Le dépouillement des registres de la paroisse Saint-Jean a permis de relever les baptêmes de Denis (12 janvier 1727), de Pierre (19 janvier 1728 mais né le 20 janvier 1725 avant le mariage de ses parents), de Martin (6 février 1728), de Jacques (22 novembre 1729), d'Antoine (12 juillet 1742 qui meurt à Vindelle quelques jours plus tard, où il était sans doute en nourrice) et de Rose (2 janvier 1744 qui meurt le 15 septembre 1747). Le parrain retenu pour cette dernière est Rémy François CAUVILLET, musicien. S'agit-il d'un frère ou d'un cousin qu'Antoine CAUVILLET aurait encouragé à venir s'installer et travailler à Angoulême ? Le lien entre les deux hommes reste à définir. D'autres enfants sont peut-être nés dans d'autres paroisses d'Angoulême entre 1730 et 1742.

• 1er octobre 1758, Angoulême : Marguerite BOURDIN meurt.

• 15 mai 1759, Angoulême : Antoine CAUVILLET se remarie avec Catherine Rose Guitard. Le mariage est célébré en l'église Saint-Paul où demeure la mariée.
• 27 mai 1759, Angoulême : Son fils Martin épouse une sœur de sa nouvelle belle-mère. (NOTICE DU CONTRAT DE MARIAGE A SAISIR)

• 24 juin 1764, Angoulême : Antoine CAUVILLET devient le parrain d'une fille du facteur d'orgue Pierre HERLAUT, originaire comme lui aussi de la ville de Soissons.

• 23 août 1772, Angoulême : Catherine Rose Guitard est choisie pour être la marraine d'une fille d'Henry BARDY.

• 13 mars 1780, Angoulême : Antoine CAUVILLET et son épouse signent un bail pour la location des chaises de la cathédrale. Ce bail est souscrit pour une durée de neuf ans à partir de la Saint-Michel de 1781. Ils percevront le droit de louage des chaises ; à charge pour eux de payer 700 livres chaque année au chapitre et de balayer l'église tous les quinze jours.

• 9 février 1781, Angoulême : Catherine Rose Guitard s'éteint.

• 29 septembre 1782, Angoulême : À cette époque Antoine CAUVILLET héberge un locataire qui épouse sa servante.

1790, Angoulême : Antoine CAUVILLET ne compte plus parmi les musiciens de la cathédrale Sain-Pierre. Son statut d'ancien chantre et musicien lui assure toutefois une pension de 400 livres annuelles qu'il touche encore en octobre.
• 16 mai 1790, Angoulême : Les musiciens de la cathédrale adressent une supplique collective à l'Assemblée Nationale. Elle est signée par Pierre RENARD maître de musique, LEGRAND organiste, René-Gabriel LHUILLIER basson et serpent, François DOUVILLÉE basse-contre, Louis BOUQUET, basse-contre, Pierre FLANCHÉE basse-taille, et Henry BARDY haute-contre. Antoine CAUVILLET et Pierre REZÉ se joignent à leurs anciens collègues et apposent leur signature au bas du document sans mentionner la fonction qu'ils occupaient, sans doute parce qu'ils sont désormais des vétérans de ce corps de musique.

• 16 mai 1791, Angoulême : Le directoire du département de la Charente arrête que le sieur CAUVILLET continuera à bénéficier d'un traitement de 400 livres par an et que 200 livres lui seront versées pour les six premiers mois de l'année. On relève pour la première fois dans ce document qu'il exerçait les fonctions de serpent et basson.
• 21 novembre 1791, Angoulême : Le corps d'Antoine CAUVILLET, "ancien musicien de la cathédrale", décédé la veille est inhumé dans le cimetière de la paroisse St-Jean. Selon le registre des taxes foncières de la même année, il était propriétaire d'une maison double située à proximité de la cathédrale. Il habitait dans la première maison et louait la seconde maison à un maître es arts. 

Mise à jour : 14 octobre 2018

Sources
Correspondance avec Mathieu Gaillard ; F-Ad16/ BMS Angoulême ; F-Ad16/ BMS Vindelle ; F-Ad16/ G 610 ; F-Ad16/ L 493 ; F-Ad16/ L 778 ; F-Am Angoulême, BMS St-Jean ; F-Am Angoulême/ BMS St-André ; F-Am Angoulême/ BMS St-Jean ; F-Am Angoulême/ BMS St-Paul ; F-Am Angoulême/ St-Jean ; F-An/ DXIX/055/177 bis/06 ; F-An/ DXIX/091/771/07-08,12 ; Forgeaud James, L'ouest de la ville et le groupe épiscopal d'Angoulême

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