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CAUZARD, François (1751-1804)
État civil
NOM : CAUZARD     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CAUSARD
CAUSART
Date(s) : 1751-7-2  / 1804-3-26 
Notes biographiques

Le chant d'Église n'était pour François CAUZARD qu'une activité seconde, qu'il exerça au service de la paroisse Saint-Nicolas de Saulieu, dans le diocèse d'Autun, durant les années qui précèdent la Révolution, en parallèle de son métier d'huissier ou d'"huissier audiencier au bailliage".

• 2 juillet 1751, Rouvray : Fils de François Cauzard, ferrandier, et de Françoise Pertot, François CAUZARD est baptisé le jour même de sa naissance, dans ce village situé à 18 km à l'est d'Avallon, dans le diocèse d'Autun. Il a pour parrain François PETIT, qui n'est encore à cette période-là, désigné que comme "fils de Jean Petit, couvreur en thuille audit Rouvray, et de Pierrette Gaillard", mais qui sera peu d'années plus tard le maître d'école chantre de la paroisse. Au baptême signe également François SERGENT, alors chantre de la paroisse.

On peut penser que c'est sous la conduite de son parrain que le jeune garçon accèdera à la culture écrite et au chant d'Église.

• 24 novembre 1778, Mont-Saint-Jean : Dans ce village situé à une quinzaine de km à l'est de Saulieu est célébré le mariage du sieur François CAUZARD, "huissier royal au bailliage de Saulieu, y demeurant", et de Demoiselle Marie-Magdelaine Benoist, fille majeure de feu sieur Jean-Baptiste Benoist, vivant marchand demeurant à Dijon, et de delle Denise Floriot, demeurant avec sa mère au [sic] Mont-Saint-Jean. Si le marié est venu de Saulieu avec trois amis (garçon épicier, clerc, maître perruquier), la marié, elle, est entourée de trois curés des villages alentours (dont l'un célèbre le mariage), d'un chanoine de l'église de Thil, et des notabilités du lieu, un chirurgien juré, le contrôleur des actes (qui se proclame "ancien Garde du Corps du Roi d'Espagne") et Mtre Fçois Michel Le Sennal, notaire royal, chez lequel a probablement été signé le contrat de mariage. Par contraste, il faut signaler que le père du marié déclare ne pas savoir signer.

• 7 janvier 1786, Saulieu : Telle est, dans le registre des sépultures, la date de la dernière signature "EMeugnier", Émiland MEUGNIER, le chantre qui était habituellement mobilisé antérieurement.
Un mois plus tard, le 6 février, apparaît la première signature de François CAUZARD. À partir de là, celui-ci apparaît désormais, irrégulièrement, dans le registre paroissial, en général qualifié de "chantre de cette église" [Saint-Nicolas] lorsque c'est pour cette fonction qu'il est présent. En revanche, dans les actes relatifs à sa famille, c'est son métier de petit officier de justice qui est systématiquement mentionné par les célébrants. Sa signature "Cauzard" [avec amorce de ruche et paraphe bouclé] est dans tous les cas identique.

• 18 août 1787, Saulieu : Marie-Magdelaine Benoit, épouse de François CAUZARD "huissier audiencier au bailliage de cette ville", est marraine du fils de Jean Cariotte, huissier à la juridiction consulaire. Le parrain est un aubergiste. Elle signe "Madelienne benoit"

• 16 mars 1788, Saulieu : "Sur les saints fonts de l'église St-Andoche" est baptisée Étiennette-Françoise, née le même jour, fille de François CAUZARD "huissier audiencier au bailliage de Saulieu", et de Marie-Magdelaine Benoist, son épouse. Le parrain choisi est un fils de Georges LAFOSSE, qui est dit ici "sellier en cette ville" mais est aussi musicien habitué à la collégiale. On peut lire dans ce choix un indice des liens qui existent entre les divers chantres et musiciens des institutions religieuses de la ville.

• 4 octobre 1789, Saulieu : De même, lors de l'inhumation au cimetière Saint-Nicolas de son père, décédé la veille à 77 ans, François CAUZARD est accompagné de LAFOSSE, ainsi que d'un ami huissier, de son beau-frère Jean Pompon tisserand à Rouvray et d'un neveu, Jean Narbonne, tonnelier à Saulieu.

1790, Saulieu : François CAUZARD, "chantre de l'église St-Nicolas", est présent et signataire à plus d'une vingtaine de sépultures ayant eu lieu au cimetière Saint-Nicolas, souvent en compagnie d'Antoine Finot "sonneur de cette église". Pour le cimetière de Saint-Saturnin c'est Jean RENAUD qui officie comme chantre, en alternance avec les deux bedeaux, Garnier et Girardin.

• CAUZARD et RENAUD, chantres, sont présents en pointillés aux sépultures jusqu'à la laïcisation de l'état-civil en octobre 1792. Après quoi, ils disparaissent du registre.

• 26 mars 1804 (5 germinal an XII), Mont-Saint-Jean : Deux voisins viennent le soir déclarer le décès, survenu le matin même, à six heures, de François CAUZARD, huissier, "né à Saulieu", âgé de 53 ans. L'acte ne fait aucune allusion à son épouse ni à quelque famille que ce soit. Malgré ce silence, et malgré l'erreur concernant son lieu de naissance, il ne peut s'agir que de l'ancien chantre de la paroisse Saint-Nicolas de Saulieu.

Marie-Madeleine Benoist meurt longtemps après, le 7 décembre 1823, toujours à Mont Saint-Jean, elle est dite "veuve de François Cauzard, huissier audit Mont-St-Jean", le décès est déclaré par leur fils François-Michel qui est devenu maréchal-ferrant.

Mise à jour : 2 janvier 2018

Sources
F-Ad21/ BMS Mont-Saint-Jean  ; F-Ad21/ BMS Rouvray en ligne  ; F-Ad21/ BMS Saulieu  ; F-Ad21/ BMS Saulieu en ligne ; F-Ad21/ NMD Mont-Saint-Jean en ligne  ; F-Ad21/ NMD Saulieu en ligne

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