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Pour citer Muséfrem
CHAILLOU, Jean Noël, fils (1748-1811)
Complément de nom : fils
Autre(s) forme(s) du nom : CHAILLIOU
Date(s) : 1748-1-19 / 1811-1-20
Fils et frère d'organistes, Jean-Noël CHAILLOU devient lui aussi organiste, tout en exerçant – nécessairement – une autre activité professionnelle. Et il épouse une organiste, fille d'un organiste.
• 19 janvier 1748, Nogent-le-Rotrou : Lorsque Jean-Noël CHAILLOU vient au monde, paroisse Saint-Hilaire, son père, aussi prénommé Jean-Noël, est dit "étaminier" (tisserand de laine fine). Il sera ensuite dit organiste à Notre-Dame de Nogent. Peut-être a-t-il exercé les deux activité en parallèle : en effet le tissage se pratique à domicile et peut s'interrompre à volonté pour aller toucher l'orgue à l'heure des offices comme le fera un peu plus tard le fameux chantre Louis SIMON, dans le Maine, lui aussi étaminier. De plus, dans une église paroissiale, l'organiste n'est pas requis au quotidien. Sa mère se nomme Antoinette Richardeau.
L'une des sœurs de Jean-Noël, Marie-Antoinette, devient elle aussi organiste, à Nogent-le-Rotrou, où elle semble prendre la succession de leur père.
• À partir de 1765 environ, Jean Noël CHAILLOU est organiste de l'abbaye mauriste Notre-Dame située à Coulombs (aujourd'hui en Eure-et-Loir). De 1765 à 1772, il semble vivre au sein de l'abbaye, en tout cas les bans de son mariage sont publiés à Saint-Chéron de Coulombs. À partir de 1772, il s'installe à Dreux et va (à pied ?) à l'abbaye (une petite vingtaine de kilomètres) chaque dimanche et fête.
• 8 juillet 1772, Dreux : Il épouse Anne-Aimée MALLET organiste de la paroisse Saint-Pierre de Dreux, fille de Louis Jacques MALLET, alors organiste de la cathédrale du Mans. Le marié est dit fils mineur de Jean-Noël CHAILLOU, organiste de Notre-Dame de Nogent-le-Rotrou, et d’Antoinette Richardeau.
• Du 9 juillet 1773 au 15 février 1781, naissent 7 enfants, dont 4 au moins meurent jeunes (8 mois, 2 ans, 6 ans et 2 mois, 4 ans et 7 mois). Lors des baptêmes et sépultures de ses nombreux enfants, Jean Noël CHAILLOU est toujours dit organiste et presque toujours organiste de l’abbaye de Coulombs : son identité professionnelle est d'une grande stabilité...
• 1790, Dreux : Jean Noël CHAILLOU rédige une supplique dans laquelle il expose qu'il est organiste à l'abbaye de Coulombs depuis 1765 environ, à 400 livres de gages annuels, qu'il s'est marié vers 1772 et est père de deux enfants (ce qui indique que 2 autres enfants sont morts rapidement eux aussi). Il réside à Dreux depuis son mariage et se rend à l'abbaye de Coulombs pour son service tous les dimanches et jours de fêtes ... ce qui, dit-il, lui a coûté la santé. Ce qui, surtout, nous indique qu'il exerçait un autre métier durant la semaine.
Il semble, dans le résumé fait de sa supplique par l'administration, très au fait des différents décrets ou articles de lois sur lesquels il peut s'appuyer pour motiver sa demande. On semble lui accorder alors 400 livres de traitement.
• Octobre 1792, Dreux : Un arrêté accorde en traitement au sieur CHAILLOU, ancien organiste de l'abbaye de Coulombs, 133 livres 6 sols 9 deniers. En novembre, il obtient 150 livres d'avance. Le tableau récapitulatif des pensions établi en l'an VIII indique qu'il touche finalement 138,36 F par an "formant les 2/3 de ses [anciens] appointements".
• 19 janvier 1811, Dreux : Jean-Noël CHAILLOU, toujours dit organiste, veuf d'Anne-Aimée MALLET, décède à Dreux.