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CHALMET, Jean Marie Théodore, dit Théodore (1775 av.-1790 ap.)

CHALMET, Jean Marie Théodore, dit Théodore (1775 av.-1790 ap.)

État civil
NOM : CHALMET     Prénom(s) : Jean Marie Théodore     Sexe : M
Complément de nom : dit Théodore
Date(s) : 1775-5-13 av.  / 1790 ap.
Notes biographiques

Originaire de Morlaix où sa voix est repérée par le prévôt de la collégiale Notre-Dame-du-Mur, Jean Marie Théodore CHALMET est l'un des 6 enfants présents en 1790 à la psallette de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon. Reçu en 1781, il voit se succéder 3 maîtres de musique à la tête de la vénérable institution léonarde.

• 13 mai 1775, Morlaix [Finistère] : Jean Marie Théodore CHALMET naît du mariage d'entre Jacques Chalmet, perruquier, et Catherine Brochart. L'enfant est baptisé le même jour en l'église Saint-Martin. Il a pour parrain Jean Pierre Salaun et pour marraine Marie Jacquette Brochart qui signent avec le père.

• 1781, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Théodore CHALMET est reçu comme enfant de choeur à la psallette de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien. D'après une supplique adressée par son père en 1792, l'enfant a été repéré par le prévôt de la collégiale Notre-Dame-du-Mur à Morlaix. A son entrée à la psallette, l'enfant a pour maître Charles Etienne MARTIN qui demeure en fonction jusqu'en 1786.

• 1787, Saint-Pol-de-Léon : François BERNARD dit BERNARDI succède à la tête de la psallette de la cathédrale à Charles Etienne MARTIN qui décède l'année suivante.

• 1788, Saint-Pol-de-Léon : Théodore CHALMET connaît un nouveau changement à la tête de la psallette de la cathédrale : Jean Julien LE ROUX, musicien de la cathédrale, est nommé à la tête de la vénérable institution, François BERNARD ayant été recruté comme maître de musique "à l'invitation de Messieurs du chapitre de Saint-Dié".

1790, Saint-Pol-de-Léon : Théodore CHALMET est toujours enfant de choeur en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien en compagnie d'Augustin BOUDET admis en 1782, de François MARTIN admis en 1784, de François Marie LE ROUX admis en 1788, de Nicolas dit Colas COQUART admis vers le milieu de 1788 et de Louis MAISONNEUVE dernier enfant admis en 1789.

• vers avril 1792, Morlaix : Les parents de Théodore CHALMET adressent une supplique au directoire du district de Morlaix afin d'obtenir une indemnité compensant celle que le chapitre cathédral de Léon versait, après 10 ans de formation, aux enfants sortant de la psallette.

• 21 septembre 1792, Saint-Pol-de-Léon : Les musiciens de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien, à la suite de la loi du 1er juillet 1792, adressent une pétition collective aux administrateurs du Directoire du Finistère afin d'obtenir des secours. Ils y détaillent leur carrière. Cette pétition collective est, le même jour, attestée véritable par le maire et les officiers municipaux de Saint-Paul-de-Léon.
• 10 février 1793, Morlaix [Finistère] : Le directoire du district de Morlaix délibérant sur la pétition collective de septembre 1792, donne un avis favorable pour accorder à chaque enfant de chœur, dont Théodore CHALMET, une gratification de 150 livres, somme qui correspond à ce que l'ancien chapitre de Léon versait aux enfants de choeur sortant de la psallette pour les aider "à faire leurs études pendant le temps qu'ils y employient".
• 23 février 1793, Quimper : Le directoire du département, statuant sur la pétition des musiciens de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, accorde à chacun des enfants de choeur une gratification de 150 livres.

En l'état actuel des recherches, nous ignorons son devenir après 1792.

Mise à jour : 16 août 2019

Sources
F-Ad29/ 26 L 164 ; F-Ad29/ BMS St-Martin de Morlaix

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