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CHAUMIER, Julien André Louis (1768-1791 ap.)

CHAUMIER, Julien André Louis (1768-1791 ap.)

État civil
NOM : CHAUMIER     Prénom(s) : Julien André Louis     Sexe : M
Date(s) : 1768-8-25  / 1791 ap.
Notes biographiques

Parmi les musiciens nés et formés au Mans, Julien André Louis CHAUMIER est l'un de ceux sur lesquels on a le plus d'informations en ce qui concerne la période de sa formation. Ensuite, c'est à la cathédrale d'Évreux que le trouve la Révolution. La suite de son itinéraire reste aujourd'hui à documenter...

• 25 août 1768, Le Mans : Né le même jour, Julien-André-Louis CHAUMIER est baptisé paroisse du Crucifix. Il est fils de Julien CHAUMIER, "maître cordonnier" qui est aussi Trompette de la Ville.
Deux ans plus tôt (19 août 1766), lors de son mariage paroisse Saint-Ouen, avec Marie Tronchet, fille d'un maître serger, ce père était qualifié de "Trompette du Roy" (dans l'acte de mariage) et de "Trompette de Ville" dans son contrat de mariage, signé le 12 août 1766 en présence des échevins du corps de ville réunis.

• 22 mars 1776, Le Mans : Julien CHAUMIER est reçu enfant de chœur à la psallette cathédrale. Les registres capitulaires ayant disparu, on a rarement des dates d'entrée aussi précises pour les enfants de chœur de Saint-Julien. Mais le chanoine Nepveu de La Manouillère a noté dans son journal l'arrivée du jeune Chaumier, sans toutefois donner aucun détail sur lui, parce que l'enfant est admis à la psallette le même jour que Julien LEMERCIER, l'un des neveux du maître de musique René LEMERCIER.
C'est donc ce dernier qui commence la formation musicale de Julien CHAUMIER, avant le bref passage de Jean-François LESUEUR (mai 1782-janvier 1783) puis la nomination de François MARC comme maître de musique en février 1783. Le jeune homme pourrait ensuite avoir appris à jouer du serpent et du basson auprès de Jean-Baptiste CARTIER ou de Antoine-Firmin DURAND, les deux serpents bassons de la cathédrale.

• 12 avril 1788, Le Mans : Nepveu de La Manouillère enregistre dans son journal la réception comme enfant de chœur de Jean-Baptiste LEMEUNIER, "dont le père (Pierre-Antoine LEMEUNIER) est chantre à St Pierre". Il ajoute : "il prend la place de CHAUMIER qui vient de quitter depuis 8 jours après son temps remply", ce qui permet de situer la sortie de Julien CHAUMIER de la psallette au tout début du mois d'avril 1788. Il a donc été éduqué à la psallette pendant douze ans : son temps normal de formation est "rempli".

• 1788-1789, Caen : Julien CHAUMIER est serpent à l'abbaye royale St-Étienne. Mais "instruit […] qu’il vaquoit à la cathédrale d’Evreux une place de serpent et basson plus [avantageuse] que celle qu’il occupait", il ne reste qu'un an à Caen.

• 23 février 1789, Évreux : Le sieur CHAUMIER est reçu comme serpent basson de la cathédrale Notre-Dame aux gages de 12 livres par semaine (+ 3 livres de gratification hebdomadaire mais payées tous les trois mois). Le chapitre lui alloue 12 livres pour ses frais de voyage. Il semble avoir été attiré à Évreux par un courrier du maitre de musique, Pierre BERTIN, qui avait exigé en novembre 1788 qu'un basson soit recruté pour compléter le corps des musiciens.

1790, Évreux : Julien CHAUMIER est toujours serpent basson de la cathédrale Notre-Dame. Il déclare 790 livres de revenus annuels

• Juin 1791, Évreux : Les musiciens de la cathédrale d'Évreux ont envoyé une supplique collective au comité ecclésiastique (qui en enregistre réception le 21 juin) : "La sagesse de vos décrets ne nous a jamais permis de douter un instant que votre bienfaisance ne s'étendit sur tous les musiciens attachés, dans les églises cathédrales, d'une manière si particulière et si utile au culte divin". En plus de Julien André Louis CHAUMIER, signent aussi Pierre BERTIN, maître de musique, Charles Louis MONNIER, Louis Denis André LANDRY, Jean-Baptiste MACÉ, François Marie LEMOINE, Jean-Baptiste VESCHE, Jean-Baptiste Justin ANCQUETINLouis Denis André LANDRY, Jean-Baptiste MACÉFrançois GÉRIN, Pierre Thomas RENOULT et Marie-Adélaïde DULONG, organiste.

On perd alors la trace de Julien-André-Louis CHAUMIER, qui ne semble pas mort à Évreux.

Mise à jour : 31 octobre 2018

Sources
F-AD27/ G 1914 ; F-AD27/ G 1915 ; F-Ad27/ 57 L 52 ; F-Ad27/ G 1914 ; F-Ad72/ BMS Crucifix ; F-Am Evreux/ 5P1 ; F-An/ DXIX/091/764/05 ; Granger, Hubert, Taroni, Journal d'un chanoine du Mans…, 2013.

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