Login
Menu et informations
CHERRIERES, André (1769-1840)
État civil
NOM : CHERRIERES     Prénom(s) : André     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CHERIÈRE(S)
CHEYRIÈRE(S)
CHESRIERE
Date(s) : 1769-5-8   / 1840-5-8 
Notes biographiques

André CHERRIERES est "choriste" à la collégiale de Saint-Germain en Haut Limousin lorsque la Révolution interrompt l'activité du chapitre. Il se reconvertit rapidement dans la boucherie, peut-être exerçait-il déjà cette activité en parallèle à la musique. Le chant ne l'ayant jamais vraiment quitté, c'est en tant que sacristain et chantre que le marchand boucher rend son dernier souffle.

• 8 mai 1769, St-Germain-les-Belles [aujourd'hui en Haute-Vienne] : Un André CHERRIERES voit le jour, le fils d'un sergent de la ville Léonard Cherrières et de Françoise Delords. Son parrain, huissier royal, signe l'acte de baptême avec sa marraine. Est-ce le futur chantre ? Ce baptême ne correspond pas exactement à l'âge indiqué en 1790 qui le ferait naître plutôt en 1765 ni à l'âge indiqué à son décès qui le ferait naître théoriquement vers 1767.
 
• [1774], St-Germain-les-Belles : Les administrateurs du Département disent de lui en 1790 qu'il est "âgé de 25 ans dont il en a passé 16 au service du chapitre". Selon cette phrase, il serait devenu enfant de chœur du chapitre courant 1774 – soit à l'âge de 5 ans, s'il est bien né en 1769, ou bien à l'âge de 9 ans si l'on suit la logique des administrateurs selon lesquels il serait né vers 1765.

• 7 juillet 1785, St-Germain-les-Belles : Un petit frère d'André CHERRIÈRE qui porte le même prénom que lui, décède à l'âge de 9 ans (il était né en 1776). Les parents sont tous deux décédés, André assiste à l'enterrement et signe l'acte de décès, il inscrit "Cherieres" et non "Cherrieres", comme on le trouve plus tard. Si l'on s'attache au temps de formation principalement observé, l'on peut considérer que c'est certainement au cours de cette année que le jeune garçon s'est hissé au rang de choriste. L'acte du décès évoqué ne le précise malheureusement pas. 

1790 : André CHERRIERES est toujours choriste à la collégiale St-Germain. Jean LEYSSENNE dirige un étroit bas chœur composé aussi de Jean BARON, musicien, et des quatre enfants de chœur Thomas FAUREPierre RILHACGuy PEYROUX et Élie BESSOUX.
• 19 janvier 1790, St-Germain-les-Belles : Le choriste André CHERRIERES épouse Jeanne Chadelaud, une jeune fille originaire de la ville. Elle travaille comme servante à Limoges. Les bans sont publiés à St-Germain-les-Belles et à l'église St-Michel de Limoges. Les familles sont présentes dont un oncle et curateur de CHERRIERES. 
 
• 1791 : CHERRIERES adresse avec les autres musiciens une demande de secours au directoire du département qui lui accorde annuellement 30 livres de traitement.

• 30 mars 1795, St-Germain-les-Belles : Michel Cherrieres, fils de l'ex choriste, meurt à l'âge de 5 ans. Le métier du père n'est pas précisé.

• 25 février 1798, St-Germain-les-Belles : Un autre fils, Antoine, naît de l'union Chadelaud/Cherrieres. L'acte de naissance indique que son père est désormais marchand boucher.

• 30 mai 1800, St-Germain-les-Belles : Le petit Antoine décède, à seulement deux ans. Accompagné d'un parent, son père déclare le décès au domicile du maire de la commune. La mère quant à elle est au même moment enceinte de quelques mois.
• 9 novembre 1800, St-Germain-les-Belles : L'épouse de CHERRIERES met au monde un garçon nommé également Antoine. Le père est à nouveau qualifié de "marchand boucher". Tous les témoins signent le registre, et sont pour la plupart parents avec le ménage.

• 3 mai 1807, St-Germain-les-Belles : Anne vient agrandir la famille Cherrieres, son père est toujours présenté comme boucher. 

• • •

• 9 août 1826 : Anne épouse un tailleur d'habits. André CHERRIERES est veuf, il assiste au mariage et donne son consentement. Il est toujours boucher. 

• 8 mai 1840, St-Germain-les-Belles : André CHERRIERES rend l'âme en son domicile "situé près de la prison" dans la ville qu'il n'a jamais quittée.  Veuf, âgé de 73 ans, il finit ses jours comme sacristain et chantre de l'église St-Germain. Son fils Antoine, lui aussi "sacristain de l'église paroissiale dudit Saint-Germain", et un neveu, cabaretier, déclarent le décès à la mairie et signent tous deux l'acte. 

Mise à jour : 15 octobre 2018

Sources
F-Ad87/ BMS Saint-Germain-les-Belles ; F-Ad87/ BMS St-Germain-les-Belles ; F-Ad87/ L 67/f°32r° ; F-Ad87/ NMD St-Germain-les-Belles ; F-Ad87/ NMS St-Germain-les-Belles ; F-Ad87/NMD St-Germain-les-Belles ; F-An/ DXIX/091/776/04

<<<< retour <<<<