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Pour citer Muséfrem
CHEVALIER, à Dijon (1778 av.-1804 ap.)
Complément de nom : à Dijon
Autre(s) forme(s) du nom : CHEVALLIER
Date(s) : 1778 av. / 1804 ap.
En 1790, le sieur CHEVALIER chante depuis douze ans dans une petite église de Dijon, plus modeste que bien des églises paroissiales malgré son statut de collégiale. En raison de la fréquence de son patronyme et en l'absence de prénom indiqué dans les sources actuellement dépouillées, il est difficile pour l'heure d'en savoir beaucoup plus à son sujet. Merci à toute personne lisant cette notice qui pourrait fournir un indice...
• [1778], Dijon : C'est cette année-là que le sieur CHEVALIER aurait commencé à chanter "avec beaucoup d’exactitude" à la petite collégiale de La Chapelle-aux-Riches, rue de la Chapelotte [aujourd'hui rue Berbizey]. Il y gagne 36 livres par an, sans aucun doute pour un service limité aux dimanches et fêtes. Il exerce évidemment un autre métier à côté, sur lequel les sources n'ont jusqu'alors pas parlé.
• 1er juillet 1790 : À la Chapelle-aux-Riches, le sieur CHEVALIER change de compagnon de lutrin, au pied de l'aigle "en bois, bronze, sur un pied de pierre polie" décrit dans l'inventaire du même mois de juillet 1790. Étienne GRAVIGNARD est sans doute trop malade pour continuer son service (il mourra le 12 juillet), et le sieur GRAILLOT est engagé pour le remplacer à compter de cette date.
Les deux chantres poursuivent leur service jusqu'au 6 janvier 1791, date à laquelle leur année 1790 leur est payée. Le chanoine qui assure la clôture des comptes suggère "à Messieurs les Administrateurs" qu'il serait convenable d'accorder un petit dédommagement aux employés de l'église, "spécialement au sieur CHEVALIER chantre, qui a servi avec beaucoup d’exactitude depuis environ 12 ans".
• 11 juillet 1791, Dijon : Les comptes de la fabrique paroissiale de Notre-Dame de Dijon indiquent à cette date le versement d'une somme de 75 livres "à CHEVALLIER et GRAILLOT chantres pour le quartier de leurs gages échu le 1er [juillet 1791]". En sus, Graillot reçoit 11 livres "pour soutane".
Des chantres étaient régulièrement appointés (100 livres / an) antérieurement, sans que leurs noms apparaissent dans les comptes ou les délibérations de la fabrique de Notre-Dame. Était-ce déjà ces deux hommes ? Ou bien viennent-ils seulement d'être embauchés ? Le fait qu'il faille payer une soutane à Graillot pourrait le suggérer.
• 9 nivôse an XII [31 décembre 1803] : Le citoyen CHEVALIER est nommé second chantre basse taille de la cathédrale Saint-Bénigne. Il recevra un traitement de 60 francs par an "à compter du premier vendémiaire dernier" (27 septembre 1803). Dans ce bas chœur reconstitué, il côtoie deux chantres taille, BORGET et JACQUESON, un autre chantre basse-taille, le citoyen FÈVRE [FAIVRE], et un serpent, le citoyen LUCAN. Il est convenu que ces cinq hommes "assisteront au chœur à tous les offices des fêtes et dimanches". Il ne s'agit donc plus d'emplois à temps plein, loin de là. Les deux tailles sont expressément chargées de faire les intonations.
Mise à jour : 3 décembre 2018