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CHIGOT, Jean-Baptiste (1754-1829)
État civil
NOM : CHIGOT     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GIGOT
CHIGAU
CHIGAULT
Date(s) : 1754-1-16   / 1829-10-1
Notes biographiques

• 16 janvier 1754, Noyers [Yonne] : naissance de Jean-Baptiste CHIGOT, fils de Pierre Chigot et de Jeanne Roy ou Le Roy. Son père est alternativement dit marchand et tisserand. Jean-Baptiste CHIGOT est incontestablement issu d'une famille d'artisans du textile (son frère est dit tissier) et il l'est probablement aussi lui-même, tout en chantant au lutrin.

• 28 décembre 1783, Noyers : Jean-Baptiste CHIGOT commence à signer les actes de décès comme chantre de la paroisse. Il remplace Claude BLANCHARD, décédé la veille du jour de noël. À partir de là, Jean-Baptiste CHIGOT devient nettement le chantre attitré des sépultures. Il seconde Simon NOËL, organiste de la paroisse, qui est parfois désigné aussi comme chantre, premier chantre et comme sacristain. Lorsque les deux hommes, exceptionnellement, signent ensemble sur le même acte, Jean-Baptiste CHIGOT est dit "second chantre".

Il est aussi souvent choisi pour être parrain : on peut penser que tant qu'il est désigné comme "fils de", c'est qu'il n'est pas encore marié. Or cette formulation est encore utilisée pour un baptême le 3 juillet 1787. Son mariage est donc probablement postérieur.

• [date ? avant le 19 juin 1788] [lieu ?] :  Jean-Baptiste CHIGOT épouse Anne Justine SERVIN. Le 19 juin 1788, « Anne SERVIN, femme de Jean-Baptiste Chigot, chantre" est marraine d'un neveu Chigot. Ils ont un enfant en décembre 1788, qui meurt au bout de dix jours.

1790, Noyers : Jean-Baptiste CHIGOT est chantre de la paroisse.
   Il assiste régulièrement aux sépultures, et signe les actes dans le registre paroissial, toujours qualifié de chantre. Il est tour à tour accompagné de Pierre BARBIER, Nicolas GENTIL, Étienne HEURLEY ou Jean-Baptiste MAURICE, qualifiés de choristes. Depuis le départ de l'organiste Simon NOËL pour Saint-Florentin, Jean-Baptiste CHIGOT est sans doute devenu le 1er chantre de la paroisse, suppléé par un second qui peut varier.
• 1791, Noyers : Jean-Baptiste CHIGOT est toujours dit chantre, "chantre de cette église", "notre chantre"... et parfois (surtout à partir de juillet 1791), "Jean-Baptiste Chigot, tissier, notre chantre, soussigné". Peu à peu au fil de l'année 1791, le qualificatif de chantre disparaît, alors même qu'il continue à signer les actes de décès, et donc sans doute à chanter aux sépultures.

• 6 août 1791, Noyers : l'acte de naissance de son fils Claude le donne seulement comme tissier, métier également exercé par le parrain et le mari de la marraine.

• 1792, Noyers : Jean-Baptiste CHIGOT, tissier, tixier, tisserand, signe toujours certains actes de décès (par exemple : nombreuses occurrences durant le mois de mai). Sa dernière signature apparaît le 27 octobre 1792.

• 1er octobre 1829, Noyers : son fils Edme et son gendre, tous deux cabaretiers, viennent déclarer le décès de Jean-Baptiste CHIGOT, ancien tisserand âgé de 75 ans, fils de défunt Pierre Chigot et de défunte Jeanne Le Roy, et époux de Anne SERVIN.

Sources
F-Ad89/ état civil Noyers ; F-Ad89/ état civil en ligne ; F-Ad89/ état-civil en ligne

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