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Pour citer Muséfrem
CLAUSE, André Louis (1761-1834)
Autre(s) forme(s) du nom : CLOSE
CLAUSSE
Date(s) : 1761-7-7 / 1834-12-22
André-Louis CLAUSE a surgi dans l'étroite historiographie du sujet en tant que membre d'un réseau de quatre chantres de la génération 1790, tous nés dans le même village, près de Paris, et qui se succèdent de poste en poste dans diverses villes (Le Mans, seulement, pour ce qui le concerne lui précisément). Son destin est à étudier en parallèle de ceux de Martin Antoine ARNOULT, André Laurent GAILLOURDET et Jean François ROBERT.
• 7 juillet 1761, Houilles [Yvelines actuelles] : André-Louis CLAUSE naît et le lendemain est baptisé dans ce village viticole niché dans une boucle de la Seine, à quinze km – et deux passages de bac – à l’ouest des tours de Notre-Dame, et à dix-sept km au nord de Versailles. Il est fils d'un vigneron et filleul d'un soldat invalide. Lorsque l'enfant naît, André-Laurent GAILLOURDET a 7 ans et 3 mois, Jean-François ROBERT 5 ans et demi.
• [Vers 1768-vers 1778], lieu ? : Quelle formation au chant ecclésiastique André-Louis CLAUSE a-t-il reçue ? À pied ou à cheval, les liens entre le village et Paris sont faciles et intenses. Mais rien actuellement n'est venu indiquer s'il avait été formé dans une maîtrise parisienne ou sur place sous la direction du premier chantre de la paroisse, André DESPREZ. Houilles étant le berceau de plusieurs chantres ayant ultérieurement fait carrière, l'existence d'une possibilité de formation locale d'un niveau convenable n'est pas exclue.
• De 1785 à octobre 1789, Houilles : André-Louis CLAUSE est maître d'école et chantre de l'église paroissiale St-Nicolas de Houilles, diocèse de Paris. Denis COTTRAUX étant au même moment dit second chantre, on peut penser que le maître d'école est premier chantre. À partir de juillet 1785, il signe très régulièrement les actes de sépulture, ayant pris aussi sur ce point la succession directe d'André DESPREZ, le précédent maître d'école, qui a peut-être été en partie son formateur.
• 4 avril 1788, Houilles : André-Louis CLAUSE épouse Marie-Françoise Louet, la sœur du bedeau. Elle est enceinte de cinq mois. Le bébé qui naît quatre mois après les noces ne vivra que 13 mois, jusqu'au 18 septembre 1789.
Un mois après ce décès, le maître d'école et sa femme partent pour Le Mans, où un poste de basse contre a été libéré à la cathédrale par le départ de André Laurent GAILLOURDET pour Tours début mars 1789. Un nouveau maître d'école succède à CLAUSE comme témoin dans les BMS de Houilles : Jean BRASIER.
• La Toussaint 1789, Le Mans : André-Louis CLAUSE est reçu basse contre à la cathédrale Saint-Julien du Mans à 705 livres de gages annuels. Il y retrouve Martin Antoine ARNOULT, lui aussi originaire de Houilles.
• 1790, Le Mans : Le maître de musique de la cathédrale Saint-Julien est François MARC. Sous sa direction, André Louis CLAUSE chante aux côtés de son pays Martin Antoine ARNOULT, de Jean BARILLET, Guillaume COURIOT, Jean-Baptiste FRANÇOIS et Pierre VILLETTE. Le chant est soutenu par les serpents Jean-Baptiste CARTIER, Antoine-Firmin DURAND et René LEMERCIER, ainsi que par François PICHON au violoncelle, et par René COINDON à l'orgue.
• Janvier 1791, Le Mans : Le district n'accorde à André-Louis CLAUSE qu'une gratification de 500 l., une fois payée. Le musicien cherche des écoliers pour donner des leçons d'écriture et d'arithmétique.
• À partir du 1er janvier 1793, Le Mans : André-Louis CLAUSE est rétribué 200 l / an comme musicien de la Garde Nationale, de même que Guillaume COURIOT, Jean-Baptiste FRANÇOIS, Jean-Baptiste CARTIER et Antoine-Firmin DURANT, sous la direction de François PICHON, tous également anciens musiciens de la cathédrale.
• 26 mars 1793, Le Mans : André-Louis CLAUSE se fait délivrer un certificat de résidence qui le dit toujours "chantre à St-Julien", et locataire d'une maison paroisse Saint-Julien, qui appartient au citoyen Pinçon. Il continue donc alors à chanter à la cathédrale constitutionnelle. On peut penser qu'il a continué jusqu'à la suspension du culte.
• À partir de début 1795 : André-Louis CLAUSE et sa famille semblent s'être installés à Paris ou à Vitry (naissance de plusieurs enfants entre mars 1795 et juin 1805 selon Geneanet).
• 24 mars 1813, Vitry : Son fils André-Louis-Bernard, devenu maçon (puis arpenteur), épouse la fille d'un pépiniériste de Vitry. André-Louis CLAUSE est alors dit instituteur, demeurant à Vitry. Il est veuf de Marie Françoise Louet (décédée en 1810). Durant les années suivantes, il est souvent témoin des actes d'état civil de la commune de Vitry.
• 8 novembre 1823, Vitry : La dernière signature d'André-Louis CLAUSE instituteur est apposée dans le registre de naissances.
• 22 décembre 1834, Paris : Alors qu'il est domicilié n° 248, rue Audégeois à Vitry-sur-Seine, André-Louis CLAUSE meurt à Paris. Un inventaire après décès est établi un mois plus tard, le 31 janvier 1835.
• • • Bibliographie :
Sylvie Granger, « Itinéraires de quatre chantres ordinaires dans la base de données Muséfrem 1790 », La circulation de la musique et des musiciens d’Église (France, XVIe-XVIIIe siècle), X. Bisaro, G. Clément et F. Thoraval (dir.), Paris, Garnier, collection Musicologie, 2017, 396 pages, p. 325 à 341.
Mise à jour : 23 juillet 2017