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COCHET, André (1760 av.-1793)
Date(s) : 1760 av. / [1793]
Le sous-chantre André COCHET, exerçant à la communauté Trinité-Ronceray d'Angers depuis au moins 1782 laisse une biographie pour l'instant lisse exceptées quelques mentions bibliographiques insuffisantes pour rédiger sa biographie.
Le Pouillé de 1783 fait explicitement référence à la "Communauté de la Trinité-Ronceray" mêlant la vie des deux institutions l'Abbaye dite du Ronceray, seule Abbaye bénédictine de filles ainsi que l'église de La Trinité sises outre-Maine dans le quartier de la Doutre. N'étaient reçues au Ronceray que des filles d’ancienne noblesse placées sous l’autorité d’une abbesse. L’abbaye du XIème siècle avait été en partie reconstruite au XVIIème siècle. Son opulence ne fait pas de doute. En 1790, outre l’abbesse, l’abbaye contenait 22 religieuses, dont plusieurs fort âgées. L’église de La Trinité est mitoyenne de l’abbaye ; un chapitre y a été fondé au XVIIème siècle afin de servir abbaye et paroisse. De nouvelles orgues ont été installées au début du XVIIIème siècle. L’abbaye du Ronceray et la Trinité, imbriquées l'une à l'autre, jouent un rôle clé dans la célèbre procession tant religieuse que profane du Grand-Sacre d’Angers qui partait de la cathédrale, traversait l’église abbatiale avec orgue et chants,Dies solemnis, pour la Fête-Dieu. Les chars outorches s'arrêtaient devant les portes de l'abbaye avant de rejoindre l'étape ultime du Tertre-Saint-Laurent où la foule venue de tout l'Anjou se recueillait devant le Saint-Sacrement.
L’abbaye du Ronceray et la Trinité, imbriquées l'une à l'autre, jouent un rôle clé dans la célèbre procession tant religieuse que profane du Grand-Sacre d’Angers qui partait de la cathédrale, traversait l’église abbatiale avec orgue et chants,Dies solemnis, pour la Fête-Dieu. Les chars outorches s'arrêtaient devant les portes de l'abbaye avant de rejoindre l'étape ultime du Tertre-Saint-Laurent où la foule venue de tout l'Anjou se recueillait devant le Saint-Sacrement.
• 13 juin 1782, Angers : L'Anjou historique de juillet 1926 rapporte un différend survenu entre l'abbesse et les quatre chanoines à propos de l'administration des derniers sacrements. COCHET fait partie des personnes présentes. Il est alors "chapelain, non capitulant, mais nommé secrétaire ordinaire" ce qui indique qu'il était déjà en exercice précédemment.
• 1790, Angers : Perrin de Rouvray mentionne qu'André COCHET est sous-chantre et clerc.
• En 1790, l'effectif musical de La Trinité, souvent mêlé à celui de l'abbaye du Ronceray attenante, placée sous l'autorité de l'abbesse est limité à l'organiste Jeanne Marie DUCLOS, un sous-chantre André COCHET et Mathurin Louis RENIER que Queruau-Lamerie appelle par lapsus Louis Mathieu.
• 1793, Doué [M&L] : Selon Queruau-Lamerie, COCHET détenu pour refus de serment est mort dans les prisons des Doué fin 1793.
Mise à jour : 10 août 2019