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Pour citer Muséfrem
COIFFIER, Charles Louis (1679-1757)
Autre(s) forme(s) du nom : COËFFIER
Date(s) : 1679-9-23 / 1757-1-18
Charles Louis COIFFIER est maître de musique dans les cathédrales d'Angers [Maine-et-Loire] puis de Tours [Indre-et-Loire] à la fin du règne de Louis XIV. De 1716 à 1757, il reste au service de la cathédrale tourangelle en qualité de vicaire "quettier", une fonction qui impliquait peut-être des obligations musicales.
• 23 septembre 1679, Paris : Charles Louis COIFFIER naît du mariage d'Étienne Coiffier, maître à danser, bourgeois de Paris et de Marie Renée Garnier. Il est baptisé le 25 en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
• 25 octobre 1705, Angers [Maine-et-Loire]: Un sieur COIFFIER, clerc de Paris, est reçu au poste de maître de musique de la cathédrale. Il s'agit certainement de Charles Louis.
• Décembre 1705, Angers : Il devient chapelain de Saint-Mathurin, la chapelle de la maîtrise.
• 30 juin 1710, Angers : COIFFIER est toujours maître de musique, mais quitte son poste peu de temps après.
• 1er décembre 1710, Tours : Charles Louis COIFFIER est reçu maître de psallette à la cathédrale Saint-Gatien.
• 3 mars 1713, Tours [Indre-et-Loire] : Un rapport au chapitre indique que le sieur Barré, ci-devant receveur de l'église métropolitaine, a fourni à Charles Louis COIFFIER, maître de la psallette, depuis sa réception jusqu'à la saint Jean-Baptiste dernière, 13 setiers 8 boisseaux de blé, moitié froment moitié seigle, en plus de ce qui lui était dû. Messiers ordonnent que pareil nombre sera déduit à COIFFIER sur les blés qui doivent lui être payés pour l'année présente.
• 30 juin 1713, Tours : Charles Louis COIFFIER, maître de psallette, demande et obtient un congé "iusqu'à la fete de l'assomption de la ste vierge", pour vaquer à ses affaires.
• 15 septembre 1713, Tours : Au rapport de MM. Dauphin et Coullon, intendants de la psallette, les chanoines donnent mandat à Charles Louis COIFFIER de la somme de 6 livres pour sept messes imprimées par lui achetées à Paris pour le chœur de cette église.
• 25 septembre 1713, Tours : COIFFIER demande et obtient un mandat de 20 livres pour la dépense extraordinaire qu'il a été obligé de faire pour "traiter" les musiciens qui ont chanté à la dernière fête de Saint Gatien et à la fête de Saint Maurice, lad. somme payable à la grande bourse sur le cours de l'année présente.
• [vers 1716], Tours : Jean-Baptiste DULUC lui succède au poste de maître de psallette.
• 19 janvier 1757, Tours : Sur l'avis donné par M. Legros du décès de Louis COIFFIER, l'un des vicaires quettiers de la cathédrale, arrivé la veille sur les dix heures du soir, les chanoines ordonnent que son corps sera inhumé ce jour après complies dans le préau. Le chapitre dépense 62 livres en frais funéraires à cette occasion (procession, enterrement et service funéraire).
• 8 février 1757, Tours : L'inventaire après décès de Charles Louis COIFFIER, bénéficier de l'Église de Tours, est rédigé en présence du procureur général du chapitre, le chanoine Claude Legros. La maison où réside le musicien, devenu aveugle, est située au quartier de l'Épée de Bois, Grande rue et paroisse Saint-Pierre-des-Corps. Elle comporte trois pièces, une cave et un grenier. Les effets mobiliers sont peu nombreux, la prisée ne s'élève qu'à 220 livres, mais leur vente rapporte 491 livres 13 sols 6 deniers. L'argenterie est vendue à la Monnaie. COIFFIER possédait un portrait non encadré représentant un musicien battant mesure, estimé 12 livres, acheté par un musicien de la cathédrale, François DUBOIS. Il avait deux domestiques, sa gouvernante Marie Poisson, et Madeleine Bourdier, payée 18 livres par an.
Mise à jour : 31 mars 2024