Login
Menu et informations
COLIN, Pierre François Joseph (1763-1842)

COLIN, Pierre François Joseph (1763-1842)

État civil
NOM : COLIN     Prénom(s) : Pierre François Joseph     Sexe : M
Date(s) : 1763-6-10  / 1842-5-4
Notes biographiques

Venu des Pays-Bas Autrichiens, le jeune Pierre François Joseph COLLIN, qui a été formé à la maîtrise de la cathédrale de Tournai, occupe deux années environ avant la suppression de l'établissement en 1790, la place de chantre de basse-taille à la collégiale Notre-Dame de Douai. Il poursuit ses fonctions vocales au service des cérémonies civiques révolutionnaires puis à celui du théâtre de la cité tout en menant des activités commerciales. Membre éminent d'une loge maçonnique de sa ville d'adoption, professeur de musique, il s'éteint en 1842.

• 10 juin 1763 à Soignies [au nord-est de Mons, alors dans les Pays-Bas Autrichiens, actuelle Belgique] : Pierre François Joseph COLLIN, fils de Corneille, bourgeois et de Marie-Françoise Leroy, vient au monde et il est baptisé le même. Son parrain, qui est représenté par le frère de l'enfant, est Pierre Joseph Barbier, prêtre et grand vicaire de la cathédrale de Tournai.

• [1771], Tournai: Il est reçu enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Notre-Dame et reçoit une éducation sous la direction de l'abbé Jean Marie ROUSSEAU, maître de musique.

• [1788], Douai: Il entre au service de la collégiale Saint-Pierre comme musicien chantre.

• 7 septembre 1789, Douai : "Musicien habitué en cette collégiale", il épouse dans l'église Saint-Pierre, Narcisse Aimée Joseph Gervais, fille d'un marchand fripier.

• 1790, Douai: Il est toujours en poste comme chantre basse-taille et perçoit 672 livres 10 sols de revenus par an. On lui propose une pension viagère de 300 livres.

• 1790, Douai: Il aurait participé avec Pierre Leconte à l’organisation de la musique de la Garde Nationale.

• 1791, Douai: Le district lui accorde une gratification de 200 livres.

• 1793, Douai: Il chante aussi au temple décadaire (ancienne église Saint-Pierre): "Sa méthode, son habileté, sa belle et résonnante voix le firent alors choisir par l'autorité du temps comme le chantre public des fêtes et des victoires, des hymnes patriotiques".

• 29 décembre 1794, Douai : Il déclare le décès de leur fille Florette, âgée de 2 ans. L'acte précise qu"il est marchand, âgé de 32 ans et qu'il demeure rue Jean-Jacques Rousseau.

• 1798-1800, Douai :  Pierre Joseph COLIN, marchand (1798), négociant (1800), déclare la naissance de leur fils Pierre (3 juillet 1798) puis de leur fille Laurette (23 avril 1800). En 1798, il est accompagné par Pierre Célestin Cellier, 28 ans, administrateur du département du Nord et de Marie Thérèse Charlotte Marteau, 39 ans, épouse du citoyen Delacroix, secrétaire général du ministre de la justice.

• 4 octobre 1804, Douai: Leur fille Estelle Aglaé Charlotte vient au monde à leur domicile de la rue de Belain. Pierre François Colin est alors négociant. Le président du conseil d'arrondissement de Douai, Eustache Jean-Marie d'Aoust, signe l'acte de déclaration de naissance.

• 23 mai 1806, Douai: Leur fille Narcisse Virginie naît à leur domicile de la rue de Belain. Il est toujours négociant.

• 1807, Douai: Il entre dans l'ordre maçonnique.

• 1813, Douai: Il serait membre du corps professoral de l'Académie de musique de la ville.

• [1814], Douai: Il tient le pupitre de contre-basse au théâtre de la ville.

• 1819, Douai: Il met en musique deux poèmes de Marceline Desbordes-Valmore: "les ailes de l'ange" et "le bouquet sous la croix".

• 4 mai 1842, Douai: Pierre François Joseph COLLIN meurt à son domicile du 51, rue de Bellain. L'acte le mentionne comme propriétaire. Il aurait été auparavant "marchand, chantre, compositeur, enseignant à l'académie de musique, interprète dans l'orchestre du théâtre".

• 12 janvier 1846, Douai: La loge maçonnique de la Parfaite-Union à laquelle Colin appartenait publie l'éloge funèbre de ce dernier: " il a parcouru tous les grades jusqu'à celui de Rose-Croix inclusivement. Il a été Elémosinaire, Intendant de l'harmonie et Ordonnateur des banquets. La Loge s'est toujours applaudi du zèle qu'il apportait dans l'exercice de ses fonctions. Plusieurs de vous se rappelleront, Mes Frères, qu'il charmait nos banquets par sa franche gaité, ses joyeux cantiques et son aimable commerce ; qu'il n'a cessé de fréquenter la Loge qu'à 78 ans, et lorsque déjà sa santé délabrée le menaçait d'une fin prochaine".

Mise à jour : 17 mai 2023

Sources
F-AE Belgique/ état-civil Soignies ; F-Ad59/ 5 MI20R055 ; F-Ad59/ 5MI 020R 035 ; F-Ad59/ 5MI 020R 036 ; F-Ad59/ 5MI 020R 038 ; F-Ad59/ 5MI 020R 040-41 ; F-Ad59/ L 5030 ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/5MI020R030 ; F-An/ DXIX/090/753/13 ; http://mvmm.org/m/docs/colin.html

<<<< retour <<<<