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COLLEAU, Louis Éloi (1758-1824)
Date(s) : 1758-9-6 / 1824-12-5
Louis Éloi COLLEAU, fils d'un simple journalier d’Étampes entre dès ses sept ans, en 1765, au service de la paroisse Saint-Basile de sa ville natale comme enfant de chœur. Il sort de cet établissement à l'âge de 21 ans après avoir rempli différentes fonctions liturgiques (porte-croix, aide de chœur). Tout en s'établissant comme matelassier, profession qu"il gardera jusqu"à son décès, il joue du serpent à partir de 1784 aux offices des dimanches et fêtes, d’abord à la collégiale Notre-Dame puis à celle de Sainte-Croix. Après la suppression du chapitre, il semble cesser toute activité musicale, du moins à l'église. Il meurt sous la Restauration.
• 6 septembre 1758, Étampes [Essonne] : Louis "Eloy" COLLEAU, fils d'Éloi, journalier, et de Marguerite Renou vient au monde et il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Saint-Basile.
• 1765, Étampes : Il devient enfant de chœur à la paroisse Saint-Basile.
• 1773, Étampes : On lui confie ensuite la fonction de porte-croix.
• [1778-1779], Étampes : Il devient "aide de chœur" , toujours dans la même église.
• [1780-novembre 1784], Étampes : Il semblerait que COLLEAU n'ait alors aucune fonction attachée au service d'une église durant cette période.
• 13 novembre 1784 au 19 novembre 1786, Étampes : Louis Éloi est engagé comme joueur de serpent par le chapitre de la collégiale Notre-Dame aux gages de 60 livres par an, plus 40 livres pour les distributions manuelles et le casuel.
• Fin 1786, Étampes : Il passe au service de la collégiale Sainte-Croix.
• 12 novembre 1787, Étampes : Son épouse meurt à cinq heures du soir à l'âge de 33 ans, seulement administrée du sacrement de l'extrême-onction, "le genre de sa maladie n'ayant pas permis de lui administrer les autres et ayant meme obligé de l'inhumer aujourdhuy a cinq heures du soir quoique decedée aujourdhuy à une heure du matin". Il n'est pas présent à la mise en terre. Ce premier mariage n'a pas encore été retrouvé en dépit de recherches dans les registres paroissiaux de Notre-Dame d’Étampes et Étrechy.
• 7 janvier 1788, Étampes : Matelassier demeurant paroisse Notre-Dame, veuf de Catherine Besneux, il épouse paroisse Saint-Basile Marguerite Duguet âgée de 33 ans. [Son ancien beau-père, Claude Besneux, jardinier à Étréchy est présent : chercher premier mariage dans cette paroisse]]. Il signe d'une belle écriture.
• 3 décembre 1790, Étampes : Louis Éloi COLLEAU est toujours en fonction comme serpent au moment de la suppression du chapitre de la collégiale Sainte-Croix. Dans le compte des revenus et charges du chapitre qui est rédigé à cette date, il est stipulé qu"on lui doit 60 livres pour ses gages de l'année. A cette époque, il joue aux côtés du maître des enfants de chœur Michel François Louis LEMARESCHAL, des enfants de chœur Pierre DALEINE, Henri DUCHALE et Pierre Arnoul Victor LEMARESCHAL, ainsi que des deux choriste Alexis LAURIN et Louis Gabriel MALIZARD. Enfin, c'est Rosalie SELLIER, veuve CAPRON, qui touche les orgues de la petite collégiale.
• 4 juin 1791, Versailles [Yvelines] : Le directoire du district "considérant que le S. Colleau est d'un âge qui Lui permet de pourvoir aux moyens de sa subsistance et qu'il ne compte Ses Services audit Chapître que depuis l'année 1786 Déclare qu'il n'y a lieu à délibérer Sur la demande dudit Sieur Colleau" lui accorde une gratification de 60 livres.
• 1792, Étampes : Il demande une pension ou une gratification.
• 24 octobre 1792, Étampes : Le directoire du district d'Étampes considère qu'il n'a droit à rien, son service ne concernant que les dimanches et jours de fête.
• 31 décembre 1792, Versailles: Le directoire du département de Seine-et-Oise confirme la décision du district d'Étampes et rejette sa demande.
• 7 octobre 1807, Saint-Cyr-la-Rivière, à quelques kilomètres au sud d’Étampes [Essonne] : A nouveau veuf, il épouse une cuisinière de 56 ans, Geneviève Vernay, fille d'un vigneron de Haute-Saône.
• 5 décembre 1824, Étampes : Devenu veuf mais toujours matelassier, Louis Éloi COLLEAU meurt à huit heures du soir à son domicile du 9, rue de la Cordonnerie
Mise à Jour : 3 juin 2018