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COMMEAU, Magdelaine (1725-1797)
État civil
NOM : COMMEAU     Prénom(s) : Magdelaine     Sexe : F
Autre(s) forme(s) du nom : COMMAU
COMEAU
COMAU
COMMEAUD
COMMAUD
COMEAUD
COMAUD
COMMEAN
Madelène
Madelaine
Date(s) : 1725-4-29   / 1797-4-18 
Notes biographiques

La demoiselle COMMEAU apparait successivement dans les comptes de l'église Saint-Saturnin de Nantes puis dans ceux du Croisic et enfin pour une courte durée dans ceux du couvent des Couëts.  Sa carrière, marquée par une certaine itinérance, se termine à l'Ile de Bouin où elle touche toujours l'orgue de l'église Notre-Dame au moment de la Révolution.

• 29 avril 1725, Nantes : Une petite fille prénommée Madeleine COMMEAU naît sur la paroisse Saint-Saturnin du mariage de Rolland Commeau avec Madeleine Blanloeil. Elle est baptisée le lendemain et reçoit pour parrain son oncle, marchand également, et pour marraine sa tante. Tous les deux signent l'acte ainsi que son père.

• De la St-Jean 1747 à la St-Jean 1748, Nantes : Organiste de l'église Saint-Saturnin, une demoiselle COMMEAU perçoit en deux termes - le premier échu à Noël 1747 et le second à la St-Jean 1748 - 112 livres pour ses gages y compris ceux de son souffleur.

• De la St-Jean 1752 à la St-Jean 1753, Nantes : La demoiselle COMMEAU, organiste de l'église Saint-Saturnin, perçoit en deux termes - 1ère quittance datée du 16 janvier 1753 et la seconde du 5 juillet 1753 - respectivement 55 livres pour une demie année de ses gages et 57 livres pour l'autre demie année. Les gages du souffleur d'orgue sont compris dans ceux versés à l'organiste.

• Noël 1753, Nantes : Le bail d'organiste de l'église Saint-Saturnin détenu par la demoiselle COMMEAU arrive à terme.

• 20 janvier 1754, Nantes [Loire-Atlantique]  : Les fabriciens de l'église Saint-Saturnin renouvellent pour 7 ans le bail d'organiste de la demoiselle COMMEAU "aux mêmes conditions de son bail precedent et par ampliation qu'elle toucheroit lorgue la veille des grandes festes [à] vespres et [aux] saluts".

• 17 mars 1754, Nantes : Le général de la paroisse de l'église Saint-Saturnin accorde à la demoiselle COMMEAU, organiste, trois livres "de plus pour le souffleur sans tirer en consequence".

• 30 octobre 1757, Nantes : La Demoiselle COMMEAU remet son bail d'organiste aux fabriciens de l'église Saint-Saturnin. Elle est remplacée par la demoiselle LISOL ou LESOL.

• De fin 1757 au 15 décembre 1766, Le Croisic [Loire-Atlantique] : À la suite du départ de Georges Bernard LUA, une demoiselle COMMEAU tient les claviers de l'orgue de l'église Notre-Dame de Pitié. Elle perçoit annuellement 300 livres pour ses gages. Sa dernière quittance est datée du 15 décembre 1766. À partir du 1er avril 1767, René Antoine LUA lui succède à cette tribune.

• Du 23 avril jusqu'au 24 novembre 1767, Bouguenais [Loire-Atlantique] : Durant cette période, l'orgue du couvent des carmélites des Couëts est tenu par une demoiselle COMMEAN ou COMMEAU qui perçoit 72 livres pour son traitement, soit 30 livres pour un trimestre. À la suite du départ en novembre 1767 de cette demoiselle, l'orgue du couvent semble être resté vacant puisque les comptes ne mentionnent plus de versement de gages à un organiste jusqu'à l'arrivée, au mois de juin 1773, de Françoise ALLARD. Situé sur la paroisse de Bouguenais [Loire-Atlantique] à quelque sept kilomètres au sud-ouest de Nantes, le couvent des Couëts est l'une des plus importantes maisons religieuses du diocèse de Nantes et le tombeau de Françoise d'Amboise, ancienne duchesse de Bretagne et refondatrice du couvent, constitue un lieu de pèlerinage.

• 7 septembre 1767 - 1790, Île-de-Bouin [aujourd'hui Bouin en Vendée] : Suite au décès de François CHIZEAU, la fabrique de l'église Notre-Dame nomme comme organiste la demoiselle COMMEAU. Selon Julien Rousseau (Bouin, l'Isle au péril de la mer), cette musicienne se prénomme Magdelaine. Elle conserve son poste jusqu'à la Révolution.

• 18 ventôse an II (8 mars 1794) Île-Marat [nouveau nom donné à l'Île-de-Bouin pendant les Guerres de Vendée] : Magdelaine COMMEAU, "ci-devant organiste", est portée sur une liste de suspects destinés aux prisons de Noirmoutier. Considérée comme "très dangereuse tant par ses liaisons avec les prêtres réfractaires que par son activité à propager l’esprit contre révolutionnaire et fanatique" elle échappe toutefois à la déportation, sans doute en raison de son âge avancé ou parce qu'elle était malade.

• 29 germinal an V (18 avril 1797), Île-Marat : Magdelaine COMMEAU "cy devant organiste" meurt en son domicilie situé Grande rue. Onze jours plus tard, deux voisines déclarent son décès en mairie. L'acte rappelle simplement qu'elle avait 72 ans. Elle était donc née en 1725 ; mais sa ville de naissance et le nom de ses parents ne sont pas mentionnés.

Mise à jour : 24 août 2024

Sources
F-Ad44/ 114 J 4 - 16 ; F-Ad44/ G 383 ; F-Ad44/ G 502 ; F-Ad44/ G 508 ; F-Ad44/ H 417 ; F-Ad85/ NMD Bouin ; F-Am Nantes/ BMS St-Saturin ; J. Rousseau, Bouin L'Isle au péril de la mer.... 1967,  ; J. Rousseau, Bouin l'Isle au péril de la mer, ... 1967

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