COMMIOT, Christophe (ca 1734-1807)

En 1790, l'un des trois chantres de la paroisse Sainte-Croix de Metz est Christophe COMMIOT. Natif de la région de Pont-à-Mousson, il a débuté sa carrière en chantant successivement dans plusieurs paroisses de Lorraine, exerçant sans doute déjà la profession qu'on lui connaît à son décès sous l'Empire, maître d'école.

• [1734], Seicheprey, petit village situé entre Saint-Mihiel et Pont-à-Mousson [Meurthe-et-Moselle] : Christophe COMMIOT vient au monde d'après son acte de décès mais on ne relève pas de baptême dans le registre pour la période 1732-1739 [ou alors l'âge mentionné en 1807 n'est pas correct].

• 1er septembre 1762, Saint-Rémy-aux-Bois [Meurthe-et-Moselle], entre Lunéville et Charmes, à la limite de l'actuel département des Vosges : Marié à Marguerite Munier, leur fille Suzanne voit le jour. On connaît cet acte par un dépouillement généalogique mais le registre paroissial n'est pas encore mis en ligne.

• 17 septembre 1765, Blénod-lès-Pont-à-Mousson [Meurthe-et-Moselle] : Leur fille  Christine est baptisée. Christophe COMMIOT est le chantre de cette paroisse située à 65 kilomètres environ plus au nord. Le parrain de l'enfant Jean Nicolas Pierson, laboureur et échevin de la paroisse. Il signe encore comme chantre le mars 1766.

• 1769-1771, Pouilly, près de Metz [Moselle] : S'étant déplacé encore de 25 kilomètres environ, Christophe COMMIOT signe comme maître d"école de cette paroisse au bas d'actes de sépulture. Le premier le 12 décembre 1769, le dernier le 27 février 1771. Il succède à Nicolas GUILLOT et c'est Dieudonné FIDRY qui lui succède.

• 5 avril 1781, Metz : Son nom apparaît dans les comptes de la paroisse Sainte-Croix comme "sous-chantre". Il est sans doute en place depuis plus longtemps mais les sources sont lacunaires. Pour la période allant du 5 avril au 25 décembre, la fabrique lui a versé la somme de 21 livres 12 sols d'appointements.

• 10 janvier 1790, Metz : Christophe COMMIOT, "chantre de cette paroisse", signe à l'inhumation d'un enfant de huit jours dans le registre de la paroisse Sainte-Croix. Il n’apparaît plus ensuite. Dans le compte de fabrique rendu pour la période des Rameaux 1789 aux Rameaux 1790, il perçoit 36 livres de gages annuels [33 livres en 1785] comme troisième chantre. Il chante aux côtés de Michel CAMUS et ROYER. A l'orgue, joue GRANDJEAN.

• 30 avril 1794, Metz : Leur fille Christine, demeurant rue du Jardin, ouvrière, se marie avec Charles Benoît, cordonnier. Christophe COMMIOT est présenté comme maître d'écriture exerçant à Metz, il est veuf. Il signe alors que les deux époux ne le savent pas.

• 27 juillet 1807, Metz : Charles Benoît, cordonnier, son gendre déclare le décès survenu la veille à 4 heures de relevée à son domicile du 249, rue des Champs de Christophe COMMIOT, 73 ans, maître d'école, natif de Sechepré [Meurthe], veuf de Marguerite Munier.

Mise à jour : 25 janvier 2020