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CORBAY, Michel (ca 1742-1820)
Date(s) : 1742 ca / 1820-1-14
Vigneron au Coudray-Montceaux, petite localité située à moins de 40 kilomètres au sud de Paris, Michel CORBAY est documenté comme chantre à la paroisse Notre-Dame du Coudray entre 1788 et 1790 au moins; il avait auparavant exercé des fonctions de marguillier au sein de la même structure.
• [1742], Michel CORBAY vient au monde. Il est le fils de Michel et Catherine Brias.
• 1767-1779, Le Coudray-Montceaux, au sud de Corbeil [Essonne]: Nous n'avons pas su retrouver le mariage de Michel CORBAY avec Marie Anne David, ni dans le registre de Notre-Dame du Coudray, ni dans celui de la paroisse Saint-Étienne de Montceaux. Quatre enfants au moins sont baptisés paroisse Notre-Dame. Michel, le 8 octobre 1767; Catherine, le 18 novembre 1769; Jean Louis le 22 janvier 1771 et Étienne le 27 mai 1779. A chaque fois, Michel est présenté comme vigneron et en 1779 comme ancien, marguillier paroissial.
• 1787-1788, Le Coudray-Montceaux [Essonne] : La fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-l'Assomption rémunère au moins deux chantres mais le maître d'école chante aussi à certaines occasions, par exemple pour le service de "Mr de Coudray" [ancien seigneur du lieu?], la somme de 70 livres 18 sols est à distribuer entre le curé, les chantres, les enfants de chœur, six pauvres et "8 femmes". Le 8 avril 1787, on verse une livre au menuisier Dupont pour avoir confectionné un escabeau pour les chantres.
• 11 mars 1787, Le Coudray-Montceaux [Essonne] : Sa femme Marie Anne David, âgée de 50 ans, est inhumée en sa présence. Il est présenté comme vigneron et ancien marguillier de la paroisse Notre-Dame.
• 1788-1789, Le Coudray-Montceaux : Dans le compte de fabrique, on relève parmi les dépenses la somme de 26 livres 18 sols à partager entre Étienne Gay et Michel CORBAY, l'un pour son fils, l'autre pour son frère pour leurs honoraires d'enfants de chœur. Il est également prévu la somme de 15 livres 6 sols à Michel CORBAY, chantre, acompte de celle de 30 livres 12 sols que la fabrique lui doit. L'autre chantre rémunéré cette année-là est François BERTHELOT.
• 1789-1790, Le Coudray-Montceaux : Michel CORBAY, chantre, perçoit encore 18 livres comme "acompte" pour son fils [il faut donc comprendre que Gay reçoit en 1788-1789 des appointements pour son frère et non son fils comme le laisse supposer la formulation]; il est possible que cet enfant de chœur soit le jeune Étienne, alors âgé d'une dizaine d'années.
• 14 février 1791, Le Coudray-Montceaux : "Notable et assesseur prud'homme de cette paroisse", il se remarie avec Marguerite Valiton, veuve d'un menuisier, en présence de son frère Étienne Corbay, vigneron et marguillier comptable de cette paroisse et du côté de l'épouse de Luc François Corbay, maire de la municipalité. Il signe au bas de l'acte, son épouse non. Le même jour, sa fille Geneviève, âgée de 21 ans, épouse Luc Guay, "soldat citoyen de la garde nationale de la paroisse", fils du maître d'école Étienne Guay.
• 14 janvier 1820, Le Coudray-Montceaux : Devenu veuf, il s'éteint à son domicile à l'âge de 78 ans; c'est son fils Étienne, vigneron comme lui, qui déclare son décès le lendemain.
Mise à jour : 8 janvier 2019