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COURET, Pierre Marie (1764-1791 ap.)
État civil
NOM : COURET     Prénom(s) : Pierre Marie      Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : COURRET
COURETTE
COURRETTE
Date(s) : 1764-9-8   / 1791-7 ap.
Notes biographiques

Pierre-Marie COURET est l'un des clercs de la musique de la cathédrale de Vannes [Morbihan] en 1790. Si cet ancien enfant de chœur est officiellement second serpent, il semble bien que ses compétences soient plus larges. En effet, ses employeurs n'hésitent ni à lui demander de jouer du basson et du violoncelle ni à le solliciter pour chanter.

• 8 septembre 1764, Vannes [Morbihan] : Pierre-Marie COURET naît, paroisse Saint-Pierre, dans le foyer de Bertrand, maître menuisier, et de Marie Taburet.

• 10 mai 1771 : Il est reçu enfant de chœur à la cathédrale.

• 3 mai 1782 : Le chapitre cathédral le recrute en tant que gagiste. Il chantera et jouera du serpent ainsi que du basson pour 200 livres par an. Il touchera également les gains du chœur.
• 10 mai 1782 : les chanoines décident de lui verser 170 livres à l'occasion de son départ de la psallette : 160 livres pour ses onze ans de psallette et 60 livres pour son habillement.

• 27 avril 1787 : Tout comme Yves GARREC, le premier serpent, il mécontente les chanoines par ses absences fréquentes aux vêpres.
• 18 avril 1788 : Le chapitre augmente les appointements de COURET, second serpent et basson. Il gagnera désormais 500 livres par an à condition de jouer du serpent, du basson, du violoncelle et de chanter. Le 26 avril, les chanoines lui rappellent ses obligations - jouer du serpent "les jours simples a la messe et a vespres et les jours semidoubles et audessus a matines messes et vespres" - et précisent qu'en cas d'absence indue il sera pénalisé de six sous. Par ailleurs, ils lui demandent, ainsi qu'à GARREC, "de donner le ton au chœur dans tout ce qui doit se chanter et de prevoir d’avance pour eviter toute cacofonie".
• 22 juin 1788 : Il reçoit la tonsure.
• 30 décembre 1789 : COURET déclare aux autorités révolutionnaires que ses appointements se montent à 400 livres, auxquelles il ajoute 100 livre de gain du chœur.

1790, Vannes [Morbihan] : Lors de la suppression du chapitre, avec ses collègues du bas-choeur, Pierre-Marie COURET adresse une demande de pension aux autorités. Toujours simple clerc tonsuré et deuxième serpent de la cathédrale Saint-Pierre de Vannes sous la direction du maître de musique Claude HERMAND DE SAINT-BENOIST, il se voit attribuer 607 l. 18 s. 5 d. par an. Il côtoie à cette époque les musiciens François-Joseph COUILLARD, Yves CURIERE, Yves GARREC, François-Augustin LE KER, Pierre LE ROY, LAUNAY et Pierre TABOURDET, ainsi que l'organiste Jean-Charles GOURDIAT et son souffleur FROMONT.

• 5 juillet 1791, Port-Louis [Morbihan] : A cette date, il est détenu à la citadelle. Libéré, il lui est enjoint de se retirer à dix lieues de Vannes.

Mise à jour : 26 octobre 2017

Sources
André Moisan, Mille prêtres du Morbihan face à la Révolution (1789-1802) ; F-Ad/ L 1488 ; F-Ad56/ 47 G 7 ; F-Ad56/ 59 G 17 ; F-Ad56/ 81 G 12 ; F-Ad56/ L 1488 ; F-Ad56/ L 1492 ; F-Ad56/ état-civil en ligne ; F-Ad56/47 G 7 ; G. Bourligueux, Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1969-1970

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