DARONDEAU, François (ca 1697-1770)

François DARONDEAU a vécu de nombreuses années à Munich [Allemagne], où il a peut-être commencé à chanter, avant d'être recruté par le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] en 1746. C'est dans cette ville qu'il meurt en 1770.

• [vers 1697] : François DARONDEAU naît probablement à Paris. Il est le fils de Jean Darondeau, teinturier aux Gobelins, et d'Aimée ou Edmée Saugrain.

• [années 1710], Paris : Il semble avoir un temps exercé le métier de tapissier de haute lisse à la manufacture des Gobelins.

• [vers 1718] : DARONDEAU s'installe à Munich [Bavière, Allemagne]. Travaille-t-il comme tapissier pour la cour de l'électeur Maximilien ou, déjà, comme chantre ? On l'ignore encore.

• [vers 1722], Munich : Il épouse Françoise Girard ou "Schirar". 

• 10 février 1730 : Son fils François Philippe, qui deviendra cuisinier et s'éteindra le 6 mai 1791 à Strasbourg [Bas-Rhin], naît à Munich.

• 1733-1734, Munich : Sa fille Élisabeth Françoise (8 octobre 1733) et son fils Charles Frédéric (27 décembre 1734) viennent au monde.

• [vers 1736], Munich : Il épouse en secondes noces Marie Christine Rosalie Jacquemot.

• 1738-1739 : Ses fils Benno Sébastien (14 janvier 1738) et Jean Benno Antoine (7 janvier 1739) naissent à Munich.

• 22 août 1741 : Son fils Jean Benno Barthélemy DARONDEAU voit le jour à Munich ; il deviendra musicien et compositeur.

• 19 octobre 1743, Munich : Sa fille Marie Catherine vient au monde. En 1770, la famille ignore où elle vit.

• 18 avril 1746, Strasbourg : François DARONDEAU, chantre de la cathédrale, assiste au mariage de Claude MERLU, veuf de Marie Anne Le Sellier, lui aussi chantre pensionné de l'église cathédrale, avec Marguerite Marschal. Il est en poste depuis peu car en 1791, sa veuve indique qu'à sa mort, il était chantre depuis 24 ans.

• 1752-1754 : Trois enfants naissent du couple DARONDEAU / Jacquemot à Strasbourg : Marie Anne Rosalie (27 mars 1752), décédée le 22 mai 1761, François (28 mars 1753) et Charles François (6 septembre 1754), qui ne paraissent plus en vie en 1770.

• 27 septembre 1765, Strasbourg : François DARONDEAU, musicien et chantre, reçoit du chapitre 100 livres de gratification annuelle à partir du mois suivant. 

• 4 mai 1767, Strasbourg : DARONDEAU, musicien et chantre de la cathédrale, est gratifié d'une somme de 120 livres à titre exceptionnel.

• 1769, Strasbourg : Les comptes du chapitre indiquent que François DARONDEAU, chantre, gagne alors 300 florins (600 livres) de gages par an, plus 50 florins (100 livres) de gratification annuelle.

• 17 octobre 1770, Strasbourg : François DARONDEAU, musicien vocaliste de l'église cathédrale, mari de Rosalie Jacquemot, décède à l'âge de 73 ans environ ; il est inhumé le jour suivant au cimetière Saint-Urbain extra. Le chapitre a réglé, partiellement ou en totalité, ses frais funéraires (18 florins). La veuve obtient de celui-ci peu de temps après une pension viagère de 48 livres pour l'aider à subsister.

• [vers 1791], Strasbourg : Rosalie Jacquemot, se disant âgée de 76 ans et "sans fortune", veuve de François DARONDEAU, demande au District "la grâce de lui accorder une pension annuelle de 48# dont elle a joui jusqu'ici, et ce en considération des services de son mari". Elle affirme qu'il s'agit de son unique ressource.
• 16 mai 1791, Strasbourg : Le District estime qu'il y a lieu de la lui maintenir, "vu la légitimité de ladite pension ainsi que sa modicité et le grand âge et la pauvreté de l'exposante".
• 7 juillet 1791, Strasbourg : Les administrateurs du Bas-Rhin acceptent l'inscription de la suppliante sur le tableau des personnes attachées aux ci-devant corps ecclésiastiques.
• 26 août 1791, Strasbourg : Rosalie Jaquemont, veuve de François DARONDEAU, meurt à l'âge de 78 ans. Elle est enterrée le jour suivant au cimetière Saint-Urbain, hors les murs.

Mise à jour : 21 novembre 2020