DEBOISSY, Gabriel (1776 av.-1792 ap.)

Gabriel DEBOISSY est engagé en 1776 pour jouer du serpent à l'église paroissiale Saint-Maclou de Pontoise (Val-d'Oise). Il conserve ce poste peu de temps et devient, probablement la même année, chantre de la paroisse voisine d'Ennery. À partir de 1780, il en est à la fois le maître d'école et le premier chantre (la seconde fonction étant sous-entendue).

• 27 octobre 1776, Pontoise : Le serpent de l'église paroissiale Saint-Maclou FLEURBET a été plusieurs fois mis en cause pour son défaut d'exactitude. Il est à l'heure actuelle absent de la ville depuis deux mois et n'a pas prévenu les marguilliers de son absence. Ceux-ci estiment qu'il doit être congédié et désignent le nommé Gabriel DEBOISSY pour prendre sa place, ce qui est accepté. Les marguilliers feront rapporter le serpent que FLEURBET a emporté et l'y contraindront par voie de droit en cas de refus. DEBOISSY est reçu aux gages de 50 livres par mois à partir du premier novembre prochain. Il devra être exact aux offices des dimanches et fêtes, même aux premières vêpres et aux matines des grandes fêtes de l'année. Les vêtements de chœur qui servaient à FLEURBET lui seront remis (il a l'obligation de les laisser à la sacristie). Gabriel DEBOISSY a signé l'acte d'engagement, mais semble avoir assez vite cédé sa place à Michel BOISSY, probablement un parent (pas de délibération relative à ce remplacement).

• 1776-1779, Ennery [Val-d'Oise] : Dans les comptes de fabrique de la paroisse Saint-Aubin, Gabriel DEBOISSY est mentionné comme chantre. La paroisse d'Ennery est limitrophe de la ville de Pontoise (au nord).

• 1780-1781, Ennery : Gabriel DEBOISSY, clerc de l'église paroissiale, touche 100 livres de gages. 

• Janvier 1788-septembre 1789, Ennery : Gabriel DEBOISSY, maître d'école, perçoit 300 livres pour 19 mois de gages. Il est presque sûr qu'il sert en même temps de chantre. L'autre chantre, le second dans la hiérarchie, est Nicolas DELACOUR.

• Janvier 1791 au 30 décembre 1792, Ennery : Gabriel DEBOISSY et Nicolas DELACOUR sont encore en activité. Le premier, maître d'école (mais il y a aussi un instituteur, Pierre Delaunay), touche 296 livres 6 sols pour ses gages, le second, chantre et tailleur, 192 livres 16 sols.

Mise à jour : 2 janvier 2018