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Pour citer Muséfrem
DEBRIEVER, Jean-Baptiste (1748 av.-1796)
Autre(s) forme(s) du nom : DEBRIEVES
Date(s) : 1748 av. / 1796-10-23
Jean-Baptiste DEBRIEVER occupe les fonctions d'organiste et de carillonneur de l'abbaye bénédictine d'Anchin, dans la région de Douai, à la fin de l'Ancien Régime. Il reste encore des zones d'ombre concernant ses origines, sa formation et la durée exacte de son service à la tribune.
• 1748, Pecquencourt ([Nord]: Jean-Baptiste DEBRIEVER entre à l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin comme "cavier" [celui qui gère la cave de l'abbaye, sans doute les réserves, les fûts de bière, etc...). On ignore tout de ses origines.
• Lieu et date inconnus, sans doute en début d'année 1768 : Il se marie avec Barbe Goube. Les recherches dans le registre paroissial entre 1765 et 1769 n'ont rien donné, ainsi que dans le registre de la paroisse de baptême de la mariée, à Bruilles-les-Marchiennes.
• 6 mars 1769, Pecquencourt : Il est mentionné comme "organiste de l'abbaie d'Anchin" lorsqu'il signe au baptême de leur fils Jean-Baptiste.
• 1771-1773, Pecquencourt : Deux autres enfants viennent au monde qui sont baptisés à l'église paroissiale, Pierre Joseph (2 février 1771) et François Joseph (3 mars 1773).
• 1790, Pecquencourt : Jean-Baptiste DEBRIEVER est toujours en poste comme "carillonneur et organiste" à la même abbaye Saint-Sauveur.
• [1792], Douai [Nord] : Il présente au directoire du département une requête "demeurante a obtenir une pension en dedommagement de la perte qu'il a faite de sa place de carillonneur et d'organiste de la cidevant abbaye d'Anchin, le certificat de la municipalité de pecquencourt duquel il resulte que l'exposant est entré en ladite abbaye depuis 1748 en qualité de cavier, autre constatant qu'il y etoit aussi en qualité de carillonneur, les avis du directoire du district de Douay en date des huit octobre dernier et vingt novembre suivant l'article 13 du decret du 1er juillet de la presente année, Ouï le procureur general, nous administrateurs sudits accordons la cent cinquante livres par an a titre de pension a partir du 1er janvier 1791".
DEBRIEVER touche un "superbe instrument d'environ 60 jeux, 4 claviers manuels dont deux de 5 octaves (Fa-Fa) enchâssé dans un immense et élégant buffet en chêne, sculpté par Antoine Gilis de Valenciennes sur les plans et dessins des moines eux-mêmes" [www.aaimm.org].
• 23 octobre 1796, Pecquencourt : Son décès est annoncé par ses deux fils Jean-Baptiste et François Joseph, mais son âge n'est pas précisé ni le nom de son épouse.
• 6 octobre 1809, Pecquencourt : Sa veuve Marie Barbe Goube, âgée de 72 ans, cultivatrice s'éteint à son tour et son décès est annoncé par son fils Pierre Joseph, aussi cultivateur.
• 11 septembre 1810, Pecquencourt : Jean-Baptiste, leur fils qui était professeur au lycée de Douai, épouse Caroline Her, cultivatrice.
Mise en ligne : 8 juillet 2023