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DELARUE, Jean (1750 av.-1766 ap.)
État civil
NOM : DELARUE     Prénom(s) : Jean     Sexe : M
Date(s) : 1750 av.  / 1766 ap.
Notes biographiques

Jean DELARUE est attesté comme chantre de la paroisse Saint-Michel d'Orléans au moins entre 1750 et 1766.

• À partir de 1750 (début du dépouillement mené), Orléans : Les inhumations de la paroisse Saint-Michel se font systématiquement en présence de Julien COUVREUX et Jean DELARUE, "tous deux chantres de cette église", qui signent.
La paroisse Saint-Michel regroupe une population très aisée, parfois titrée... C'est là que se situe l'hôtel de l'Intendant. On voit les deux chantres être présents aux sépultures des dépendants de l'Intendance. Par exemple le 26 août 1760 la sépulture de Pierre Baudoüin, "en son vivant ancien maître d'hôtel de M. Pajot cy devant Intendant de cette généralité d'Orléans", se déroule en présence de sa nièce, de Julien COUVREUX et Jean DELARUE, "tous deux chantres de cette église, et d'autres amis ou voisins dudit défunt". De même le 2 octobre  1760, les deux chantres assurent le service lors de l'inhumation de Marie-Jeanne Dubois, "femme de chambre dans la maison de M. Barentin, Intendant de cette généralité d'Orléans, décédée dans l'Intendance" la veille.

• 25 juillet 1763 : La sépulture célébrée ce jour-là est la dernière où on voit les deux chantres présents ensemble.
• 9 septembre 1763 : Décédé l'avant-veille, Julien COUVREUX "en son vivant chantre et sacristain de cette église" [de Saint-Michel] est inhumé au grand cimetière d'Orléans.

• 1764 à 1766, Orléans : COUVREUX ne semble pas avoir été remplacé. Le second chantre, Jean DELARUE, qualifié de "chantre de cette église", continue à assurer le service lors des sépultures de la paroisse Saint-Michel, le plus souvent en compagnie de Côme Sion, le sonneur.

• 30 juin et 1er juillet 1767, Orléans : Deux services funèbres sont assurés par "Nicolas GUERINEAULT et Louis-Germain DUCROT, tous deux chantres de cette église". Si le second ne réapparaît pas dans le registre paroissial, le premier en revanche y est assez régulièrement attesté jusqu'à la Révolution, tantôt en association avec Côme Sion, le sonneur, tantôt avec d'autres chantres qui se succèdent.

La trace de Jean DELARUE se perd alors.

Mise à jour : 21 octobre 2019

Sources
F-Ad45/ BMS Orléans, St-Michel ; F-Ad45/ BMS St-Michel

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