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DESBAUVES, Simon Pierre (1766-1817)
État civil
NOM : DESBAUVES     Prénom(s) : Simon Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DES BAUVES
DEBAUVES
DEBAUVE
DEBOVE
Date(s) : 1766-9-4   / 1817-10-11
Notes biographiques

Simon Pierre DESBAUVES (1766-1817), diacre du diocèse de Laon, est brièvement vicaire du chœur, c'est-à-dire musicien, à la cathédrale de Noyon (Oise) en 1789-1790. Officieusement, il accomplit les tâches d'un maître des enfants de chœur, c'est pourquoi les chanoines parlent de lui comme d'un sous-maître des enfants. Il entre dans les ordres au tout début du régime constitutionnel et dessert une paroisse de l'Aisne pendant plusieurs mois. Sa carrière dans le clergé est de courte durée, circonstances politiques obligent. Il devient officier de santé vers 1794, se marie à une veuve et décède à Crécy-sur-Serre au début du règne de Louis XVIII. 

• 4 septembre 1766, Beaurieux [Aisne] : Simon Pierre DESBAUVES voit le jour. Il est le fils de Côme Simon Damien Desbauves, maître chirurgien, et de Susanne Sohier. Le baptême a lieu le lendemain.

• 29 août 1781, Beaurieux : Il assiste à l'enterrement de sa sœur Cécile Desbauves, 7 ans, simplement qualifié de frère de l'enfant.

• 25 mai 1789, Noyon : Le chapitre de la cathédrale reçoit comme vicaire du chœur [musicien] un diacre du diocèse de Laon non nommé, aux gages de 3 livres par jour, "jusqu'à ce qu'il soit pourvu de quelque bénéfice". Les délibérations suivantes prouvent qu'il s'agit de Simon Pierre DESBAUVES.

• 17 août 1789, Noyon : "Comme on avoit remis à statuer dans ces chapitres généraux de l'état du sr DeBauves, diacre du diocèse de Laon, qui avoit été reçu vicaire du chœur, MM. voyant qu'il n'a point de voix ont statué qu'il seroit remercié avec un certificat honorable" ; mais le chapitre va très vite revenir sur sa décision.
• 20 août 1789, Noyon : Les chanoines décident de conférer la chapelle vicariale de Saint-Éloi au sieur DESBAUVES, qui "recevra ses gages de trois livres par jour jusqu'au dit tems". L'attribution de la chapelle est prévue pour le 21 septembre.
• 26 août 1789, Noyon : Les commissaires des maisons de la ville sont priés d'examiner ce qu'il conviendrait de faire à la maîtrise des enfants de chœur pour y loger le sr DESBAUVES, vicaire du chœur, qui est entré en qualité de pensionnaire "et en quelque sorte de sous-maître des enfans". 
• 16 septembre 1789, Noyon : Simon Pierre DESBAUVES, vicaire du chœur, pourra se rendre chez lui afin "de se procurer les choses dont il a besoin" ; plusieurs jours de vacances lui sont accordés pour cela. 
• 21 septembre 1789, Noyon : La chapelle de Saint-Éloi, fondée à l'entrée du chœur, vacante par la démission de feu Charles PICARD, prêtre, a été conférée à Simon Pierre DESBAUVES, diacre du diocèse de Laon et vicaire du chœur en la cathédrale. 
• 14 octobre 1789, Noyon : Simon Pierre DESBAUVES, diacre du diocèse de Laon, est reçu à la chapelle vicariale de Saint-Éloi.
• 4 novembre 1789, Noyon : Le sieur DESBAUVES, chapelain-vicaire qui demeure à la maîtrise, sera chargé d'enseigner le latin par intérim aux enfants de chœur, "et dans le tems on lui donnera une récompense convenable". Il remplace le sieur Salot.

• 23 février 1790, Noyon : DESBAUVES et PETITPAIN sont bénéficiers de la chapelle vicariale dite des "petites messes". À ce titre, "ils sont tenus d'assister à l'office canonial de toute l'année avec l'obligation d'y chanter chacun selon son talent". Ils en déclarent les revenus aux domaine et biens nationaux. 

• 28 octobre 1791, Noyon : DESBAUVES a réclamé au directoire du Département le versement de six mois d'honoraires pour les leçons de latin des enfants de chœur. Sur l'indication du chanoine Gallet qui précise que les enfants de chœur ont quitté la maîtrise vers le premier août 1790, il n'y a pas lieu de lui verser un traitement. Les directoires du District et du Département suivent cette recommandation.
• [1791] : Il est ordonné prêtre par Claude Marolles, évêque constitutionnel de l'Aisne.

• Janvier 1792 : Il devient curé d'Évergnicourt, paroisse de l'est du département de l'Aisne à une quinzaine de kilomètres au nord de Reims. Il s'y trouve encore en janvier 1793, mais finalement renonce à la prêtrise, probablement fin 1793 ou début 1794.

• 5 fructidor an II [22 août 1794], Laon : Le citoyen Simon Pierre DESBAUVES, officier de santé de seconde classe domicilié à Soissons, actuellement à Gournay, épouse Henriette Joséphine Flamand, veuve en premières noces de Jean Charles Michaut, fille majeure de Jean Pierre Flamand et d'Élisabeth Garon son épouse.

• 11 octobre 1817, Crécy-sur-Serre [Aisne] : Simon Pierre DESBAUVES, officier de santé, âgé de 51 ans, jouissant d'une pension ecclésiastique, marié à Henriette Joséphine Flamant, meurt en sa maison sise rue du Grand-Four. Le décès est déclaré le lendemain par son frère Côme Simon Damien Desbauves, propriétaire, 45 ans, domicilié à Beaurieux, et Jean François Nicolas Dieudonné Vairon, artiste vétérinaire, 38 ans, domicilié à Crécy, son beau-frère.

Mise à jour: 28 août 2023

Sources
Braillon, Le clergé du Noyonnais pendant la Révolution ; F-Ad02/ 5Mi0073 ; F-Ad02/ 5Mi0330 ; F-Ad02/ 5Mi0401 ; F-Ad60/ 1Q2/1013 ; F-Ad60/ 1Q2/401 ; F-Ad60/ 1Q2/403 ; F-Ad60/ G 1336/1

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