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Pour citer Muséfrem
DESMURS, Antoine, [cadet] (1781-1831)
Complément de nom : [cadet]
Autre(s) forme(s) du nom : DESMUR
Date(s) : 1781-3-8 / 1831-3-24
Au moment de la Révolution, Antoine DESMURS est "expectant" de la collégiale Saint-Julien de Brioude. Il a vraisemblablement été formé comme enfant de chœur de cette même église. Sa carrière au sein de l'Église s'interrompt : il passe par l'armée avant de s'établir comme boulanger, puis percepteur.
• 8 mars 1781, Brioude [Haute-Loire] : Antoine DESMURS naît et est baptisé sur la paroisse Saint-Jean. Son père Philibert Desmurs est bedeau et tailleur d’habit ; sa mère Françoise Laporte est la troisième épouse de Philibert Desmurs († 4 février 1814). Parmi les témoins du baptême, on note la présence de Jacques SERVY musicien de la collégiale Saint-Julien. Antoine a une sœur prénommée Suzanne (vers 1779-Paris, 24 janvier 1812) qui épousera Ferréol PLAIX.
• [1790], Brioude : Antoine DESMURS, alors âgé de 19 ans, et les autres expectants de la collégiale Saint-Julien de Brioude Jacques GROS, Guillaume MERLE, Anselme VELAY, Jean BAGES et Alexis Julien COLOMB adressent une pétition au Comité Ecclésiastique afin d'obtenir un traitement. Leur revenu annuel pour assister quotidiennement à l'office s'élève à trois septiers de grains et dix pots de vin. Le terme d'expectant implique qu'Antoine DESMURS a été auparavant enfant de chœur. Il semble avoir conservé le statut d'expectant pendant plus de dix ans, ce qui représente une durée particulièrement longue.
• 14 décembre 1792, Brioude : Antoine DESMURS, comme les autre expectants de la collégiale, Antoine ROMEUF, Anselme VELAY et Alexis Julien COLOMB, demande une gratification. Tous obtiennent le 10 janvier suivant, la somme de 200 livres.
• 10 janvier 1793, Brioude : La pétition que signe Antoine DESMURS explique qu'à cette date il est soldat du 67e Régiment, ancien enfant de chœur ayant accompli son temps de service et confirme qu'au moment de la suppression du chapitre "il était dans l'expectative d'une semi-prébende". Il obtient une gratification de 200 livres.
• 24 avril 1806, Brioude : Antoine DESMURS épouse Marie Jobert, "tailleuze", native de Billom [Puy-de-Dôme] et fille d'un tapissier. Antoine DESMURS est alors âgé de 25 ans et garçon boulanger.
• 1815, Auzon [Haute-Loire] : Antoine DESMURS, militaire retraité, est nommé percepteur des contributions directes à Auzon. Il s’y installe et achète une maison où il habite avec sa nièce Françoise. Cette dernière épouse Pierre Caillet ; les bans du futur mariage sont publiés à Brioude le 28 novembre 1824. Le jeune couple habite la maison d’Antoine DESMURS. Antoine DESMURS fait une donation à sa nièce. Par la suite Pierre Caillet quitte le domicile d’Antoine DESMURS, où habite toujours son épouse. Il s’établit plus tard comme notaire à Auzon.
• Février 1831, Auzon : La maison d’Antoine DESMURS est incendiée. Seules seront sauvés les archives fiscales de la perception. Une semaine plus tard, Antoine DESMURS est muté dans une autre localité.
• 24 mars 1831, Auzon [Haute-Loire] : Antoine DESMURS décède ; l’acte le dit veuf, et exerçant la profession de percepteur. Il meurt dans une "maison à loger" du quartier de la place. Le même jour, à la même adresse, décède Françoise Desmurs, âgée de 35 ans. Elle est retrouvée, vraisemblablement empoisonnée à l’acide sulfurique, et ayant reçu des coups de rasoir ; son oncle Antoine s’est donné la mort d’un coup de fusil dans la bouche. Ce dernier laisse deux lettres, dont l’une adressée à frère aîné, Antoine, père de Françoise, par laquelle il transmet un testament qui institue une certaine Virginie pour son héritière universelle.
Mise à jour : 1er février 2021