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DUCROC, Louis Augustin (1741-1797 av.)
État civil
NOM : DUCROC     Prénom(s) : Louis Augustin     Sexe : M
Date(s) : 1741-3-7  / 1797-5-31 av.
Notes biographiques

Fils d'un couple de musiciens du roi, Louis Augustin DUCROC rejoint son père au sein de l'ensemble royal à 23 ans, mais doit abandonner quatre ans plus tard sa fonction de violon, lorsqu'il devient commis des Affaires étrangères. Après trois années de travail exemplaire dans les bureaux, il voit avec désarroi disparaître sa place et, par la même occasion, sa seule source de revenus. Il peut heureusement réintégrer la Musique du roi, comme altiste, fonction qu'il occupe jusqu'en 1792. Sa trace se perd quelque peu durant les cinq années suivantes, jusqu'au moment où sa veuve réclame une pension.

• 7 mars 1741, Versailles : Baptême de Louis Augustin DUCROC, né le même jour, fils de Louis Jacques DUCROC, ordinaire de la musique du roi, et de Marguerite Dorothée Lepeintre son épouse, musicienne de la Chambre du roi. Le parrain est Augustin Jean LEPEINTRE, ordinaire de la musique du roi.

• 1764-1768, Versailles : Louis Augustin DUCROC est violon à la Musique du roi. C'est du moins sous ce titre qu'il est cité (parmi les basses-tailles !) lors du voyage de Compiègne de 1765 et pour la cérémonie du bout de l'an de la dauphine, à Saint-Denis, le 15 mars 1768.

• 18 mai 1768, Montreuil près Versailles : Louis Augustin DUCROC, ordinaire de la Musique du roi, de la paroisse Notre-Dame, épouse en la paroisse Saint-Symphorien Charlotte Françoise Butet, fille majeure des défunts Pierre François Butet, écrivain principal de la Marine, et Jeanne Quetier. L'un des témoins du marié est son collègue Pierre CAMUS.

• juillet 1768-1er juillet 1771, Versailles : Louis Augustin DUCROC est commis au bureau de la politique de la Suisse, sous la direction d'Antoine Charles Esmangart de Bournonville, premier commis des Affaires étrangères. Les contraintes de cette place l'obligent à quitter la Musique du roi. Son père Louis Jacques DUCROC récupère ses appointements de 1 200 livres, ce qui lui permet de toucher 4 000 livres par an et d'entretenir le ménage de Louis Augustin.
• 20 février 1769, Versailles : Pour le baptême de son premier enfant, Étienne François, né la veille, Louis Augustin DUCROC, commis du Bureau des Affaires étrangères, obtient le parrainage de son ministre, le duc de Choiseul, ce qui semble témoigner de la satisfaction avec laquelle ses services sont regardés en haut lieu.
• 18 juin 1770, Versailles : Louis Augustin DUCROC est présent à l'inhumation de son père Louis Jacques, décédé la veille.
• 3 juillet 1770, Versailles : Louis Augustin DUCROC réclame une gratification pour compenser l'augmentation de ses charges consécutive à la mort de son père qui le soutenait financièrement.
• 28 juillet 1771, Compiègne : Le roi lui accorde une pension de 800 livres en récompense de trois années de service comme commis des Affaires étrangères. DUCROC a dû quitter cette place, car le bureau de la Suisse a été réuni aux autres bureaux politiques.

• 1771-1792, Versailles puis Paris : Louis Augustin DUCROC réintègre la Musique du roi, au pupitre de quinte (alto). Il perçoit 2 000 livres d'appointements en 1790. La famille habite toujours Versailles en 1792, rue Neuve Notre-Dame, n°10.

• 13 avril 1789, Versailles : Avec Louis Laurent DURAIS, Louis Augustin DUCROC est élu représentant des musiciens du roi à l'assemblée du bailliage de Versailles en vue des États généraux.

• 15 mars 1795 [25 ventôse an 3], Paris : Agathe Marguerite, la fille aînée de Louis Augustin DUCROC, se marie. Un document non daté, signale DUCROC au n°80 de la rue Saint-Honoré, en face de la rue de la Sourdière. La famille a-t-elle déménagé de Versailles à Paris avant 1795 ?

• 31 mai 1797 [12 prairial an 5], Paris : La veuve de Louis Augustin DUCROC, décédé depuis peu, réclame une aide au ministère des Affaires étrangères. C'est le seul indice de la période du décès de l'ancien musicien. Celui-ci s'est sans doute éteint dans la capitale, puisqu'il est absent des tables décennales versaillaises.

Mise à jour : 3 avril 2021

Sources
Almanach de Versailles, 1773 ; Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Almanach de Versailles, 1776 ; Almanach de Versailles, 1777 ; Almanach de Versailles, 1778 ; Almanach de Versailles, 1779 ; Almanach de Versailles, 1780 ; Almanach de Versailles, 1781 ; Almanach de Versailles, 1782 ; Almanach de Versailles, 1783 ; Almanach de Versailles, 1784 ; Almanach de Versailles, 1785 ; Almanach de Versailles, 1786 ; Almanach de Versailles, 1787 ; Almanach de Versailles, 1788 ; Almanach de Versailles, 1789 ; Etat actuel de la Musique du roi, 1768 ; F-AMAE/ 266QO25 ; F-Ac Versailles/ 1 F 361 ; F-Ac Versailles/ 1 F 362-364 ; F-Ac Versailles/ EE 7 ; F-Ad78/ 1080422 ; F-Ad78/ 1081449 ; F-Ad78/ 1112505 ; F-Ad78/ 1112506 ; F-Ad78/ 3 E 46/87 ; F-An/ O/1/3007 ; F-An/ O/1/3012 ; F-An/ O/1/3017 ; F-An/ O/1/3019 ; F-An/ O/1/3058, n°94-98 ; F-An/ O/1/842 n°106-107 et 111 ; F-An/ O/1/842 n°94 ; F-An/ O/1/842 n°97-101 ; F-An/ O/1/842, n°65 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[7 ; F-Bm Versailles/ Ms P 153 ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87 ; F-Filae/ Fonds Andriveau ; F. Évrard, Versailles, ville du roi, 1935 ; J.-P. Samoyault, Les bureaux du Secrétariat d’Etat..., 1971 ; Suite de l’état des pensions sur le Trésor royal

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