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Pour citer Muséfrem
DUCROCQ, Charles François, à Beauvais (1789 av.-1794 ap.)
Complément de nom : à Beauvais
Autre(s) forme(s) du nom : DUCROQ
DUCROS
Date(s) : 1789-12-23 av. / 1794-8-19 ap.
Entre 1789 et 1791, Charles François DUCROCQ est chantre de la paroisse Saint-Sauveur puis, après la suppression de celle-ci, de la paroisse Saint-Étienne jusqu'en 1793.
• 1789-1791, Beauvais : Charles François DUCROCQ est chantre de la paroisse Saint-Sauveur. Il signe pour la première fois le registre paroissial le 23 décembre 1789. Il perçoit 27 livres 10 sols pour son quartier d'avril à juin 1790, 33 livres 2 sols 3 deniers pour celui de juillet à septembre, 26 livres 14 sols pour celui d'octobre à décembre, 79 livres pour celui de janvier à mars 1791, y compris les 50 livres de gratification. Début mai 1791, le chantre Adrien LEGAY et lui perçoivent 12 livres chacun "pour indemnité d'eau bénite pendant l'année de M. Ducoudray".
• 3 août 1791, Beauvais : Alors que la paroisse Saint-Sauveur vient d'être supprimée, les maisons dépendant de la fabrique sont expertisées sur ordre du District. L'une est occupée par le sieur DUCROCQ, deuxième chantre. Située entre le passage du cloître et la rue Mauduy, elle consiste en un bâtiment de 14 pieds et demi de long sur quinze et demi de large. Elle est en bois "sinon le côté sur la rue Mauduy qui est maçonnerie jusqu'au premier plancher" et couverte en tuiles. Elle se compose d'un "rez-de-chaussée formant une cuisine et l'emplacement de l'escalier au dessus de la grange ou descharge dont jouit la maison ci-dessus. Ensuite est un étage formant deux chambres dont une sans cheminée et pailier pour l'arrivée auxdites chambres et un grenier au dessus dans la charpente du comble, auquel grenier on y monte par une échelle de moulin seulement".
• 5 août 1791, Beauvais : Le directoire du District examine une pétition des sieurs LEGAY, BOUDIN et DUCROCQ, "ci-devant employés de l'église Saint-Sauveur [qui] exposent que privés de leurs places par la suppression de l'église de St Sauveur, ils sont dans une situation déplorable, étant dénués de secours les plus urgents, et prient l'administration de leur accorder un traitement, soit en gratifications, soit en pension". Il estime qu'aux termes de l'article 13 de la loi du 24 juillet 1790, il n'y a pas lieu de délibérer.
• 18 août 1791, Beauvais : Le directoire du Département arrête que la pétition des chantres de la paroisse Saint-Sauveur sera mise sous les yeux du "comité" (ecclésiastique ?) avec prière de la prendre en considération.
• [vers novembre 1791], Beauvais : Il est engagé comme chantre en l'église paroissiale Saint-Étienne.
• 1792, Beauvais : DUCROCQ signe un acte de sépulture sur le registre de Saint-Étienne le premier janvier en compagnie de Marin CHEVALLIER. Son nom apparaît dans les comptes de la fabrique : François DUCROCQ, "second des nouveaux chantres", touche 64 livres 6 sols 8 deniers pour deux mois de ses gages et ceux de son fils, enfant de chœur, suivant quittance du 8 janvier 1792. Il semble aussi aussi avoir été employé, brièvement, par l'église cathédrale : il signe un acte d'inhumation le 2 janvier 1792 et n'est plus mentionné ensuite.
• Fin octobre 1793, Beauvais : Son service de chantre à Saint-Étienne cesse.
• Janvier 1794, Beauvais : DUCROCQ et ses collègues chantres Charles Antoine CHRÉTIEN, Marin CHEVALLIER et Jean François DUFOSSÉ réclament le paiement de leur salaire d'octobre, s'élevant à 33 livres 6 sols 8 deniers par personne, à raison de 400 livres par an, soit pour eux quatre la somme de 133 livres 6 sols 8 deniers. Ils invoquent leur pauvreté, leur condition de père de famille et se disent bons républicains.
• 22 messidor an II (10 juillet 1794), Beauvais : Le District reconnaît le bien-fondé de leur demande.
• 2 fructidor an II (19 août 1794), Beauvais : Le Département accorde à chacun la somme de 33 livres et 33 centimes. DUCROCQ obtient une ordonnance de liquidation de créance.
Sa trace se perd ensuite.
Mise à jour : 1er novembre 2018