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FILLEUL, Élisabeth Louise Pétronille (ca 1731-1802)

FILLEUL, Élisabeth Louise Pétronille (ca 1731-1802)

État civil
NOM : FILLEUL     Prénom(s) : Élisabeth Louise Pétronille     Sexe : F
Date(s) : 1731 ca  / 1802-7-13 
Notes biographiques

Élisabeth-Louise FILLEUL est l'une des quatre sœurs FILLEUL, toutes quatre devenues organistes. Alors que ses trois sœurs exercent dans des couvents parisiens, elle a pour sa part passé sa vie – depuis une date qui reste actuellement inconnue – comme organiste du couvent des dominicaines de Montargis, capitale du Gâtinais, à vingt lieues au sud de Paris.

• [Vers 1731 ou 1732], Paris : Selon les âges indiqués dans divers documents la concernant, et dans son acte de décès, Élisabeth-Louise-Pétronille FILLEUL serait née vers 1731 ou 1732, à Paris, fille de Louis Filleul greffier des Commissions extraordinaires du Conseil, et de Louise Papelaigue / Passelaigne. Elle a (au moins) trois sœurs, qui semblent plus jeunes qu'elle (Madeleine Victoire serait née vers 1736-1738)

• [date inconnue, peut-être vers 1751 environ], Montargis [Loiret] : Élisabeth-Louise FILLEUL est devenue organiste au couvent des dominicaines de Montargis dans sa jeunesse ("j'ay passé ma vie depuis ma jeunesse organiste dans Le cidevent Couvent des dominiquaine de cette ville de Montargis"). On peut faire l'hypothèse qu'elle y est entrée approximativement autour de l'âge de vingt ans, âge auquel sa sœur Madeleine-Victoire a été "affiliée" comme organiste à l'abbaye royale de Longchamp.

• 18 février 1768, Paris : Un document anonyme présenté comme un rapport fait au lieutenant-général de police et titré "Notes secrètes sur l'abbaïe de Longchamp" évoque sa sœur, Madeleine-Victoire FILLEUL, l'organiste de l'abbaye de Longchamp et ajoute qu'elle "a trois sœurs toutes organistes, l'une à Sainte-Périne de Chaillot, l'autre à Bon-Secours, et la troisième au couvent de Montargis". Cette dernière sœur FILLEUL citée est Élisabeth-Louise.

1790, Montargis : Élisabeth-Louise est toujours organiste des dominicaines de Montargis. Elle occupe cette place jusqu'à la suppression du couvent fin 1790 – voire peut-être jusqu'à sa fermeture effective en 1792.
• [Fin 1790 ou début 1791], Montargis : "Lors de La Sortie des dittes religieuses", Élisabeth-Louise obtient une pension annuelle de 350 livres, comme les sœurs converses.

• Après la fermeture de son abbaye parisienne, à une date qui reste à préciser, sa sœur Madeleine-Victoire quitte Paris pour venir la rejoindre à Montargis.

• [Avant 1795] : Alors que la pension des sœurs converses est passée à 466 livres 13 sols, celle d'Élisabeth-Louise FILLEUL a été diminuée et n'est plus que de "50 écus" ("par une fatallité dont j'ygnore La raison L'on m'a reduitte a cinquante ecu"), c'est-à-dire 150 livres (1 écu = 3 livres).
• 1er mars 1795 : Elle se dit infirme, âgée de 64 ans, et demande des secours pour vivre décemment. Jusqu'alors ce sont ses "amies" (peut-être d'anciennes religieuses, sans doute aussi sa sœur) qui l'ont aidée, mais, écrit-elle "la cherté des danré et de tout, mest mes amies hort d'état de pouvoir Continuer a m'aider de leurs Secourts".
• Vendémiaire an IV (septembre-octobre 1795), Montargis : Élisabeth-Louise FILLEUL, "organiste de Saint-Dominique" [de Montargis] touche un quartier de sa pension qui est au total de 400 livres / an. Sa sœur, Madeleine-Victoire FILLEUL, ancienne organiste de la communauté de Longchamp, touche la sienne, qui s'élève à 600 livres.
• 1er nivôse an IV (22 décembre 1795) : Élisabeth-Louise Pétronille FILLEUL, "ex-organiste de Saint-Dominique", touche un quartier de 100 livres. Ce qui laisse penser que sa pension a été remontée à 400 livres / an.

• 24 mars 1798, Montargis : Sa sœur Madeleine-Victoire décède à l'âge de 61 ans, manifestement célibataire. Élisabeth-Louise n'est pas mentionnée dans l'acte de décès.

• 13 juillet 1802, Montargis : Élisabeth-Louise-Pétronille FILLEUL, célibataire, décède à l'âge – peut-être arrondi – de 70 ans.

Mise à jour : 9 janvier 2019

Sources
F-Ad45/ 4 NUM 208/27 ; F-AmMontargis/ N5 ; F-An/ F19/1114 ; Notes secrètes sur l'abbaïe de Longchamp en 1768, 1870.

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