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FOURNIER, Jean-Baptiste, à Mirepoix (1730-1768)

FOURNIER, Jean-Baptiste, à Mirepoix (1730-1768)

État civil
NOM : FOURNIER     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Complément de nom : à Mirepoix
Autre(s) forme(s) du nom : FOURNIÉ
Date(s) : 1730-1-22   / 1768-2-8 
Notes biographiques

Jean-Baptiste est né dans l'ancien diocèse méditerranéen de Narbonne. Sa carrière de musicien déroulée à Mirepoix, ville épiscopale située à une centaine de kilomètre vers l'ouest, recèle encore une énigme. En effet, bien qu'il ait incontestablement entretenu des relations avec le chapitre cathédral et qu'il ait été prébendé, nous n'avons pas détecté trace de son appartenance réelle au service de ce dernier. De plus, un serpent nommé Jean FOURNIER commença à donner satisfaction à ce même chapitre en 1747, l'année où Jean-Baptiste est justement arrivé à Mirepoix.

• 22 février 1730, Narbonne [Aude] : Jean-Baptiste FOURNIER reçoit le baptême à la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur. Il est le quatrième enfant de Jean Fournier, marchand orfèvre et de demoiselle Dedieu, elle-même fille de maître orfèvre. Leur aînée, Marie-Hyacinthe a vu le jour en 1722 et Pierre en 1724. En 1728, Jean-Baptiste est présenté sur les fonts baptismaux par le premier consul de Narbonne, secrétaire du Roy Maison couronne de France et chevalier de l'ordre de Saint-Michel, tandis que les témoins du sacrement sont les deux autres consuls. Deux ans plus tard, le même prénom est attribué au futur musicien de Mirepoix, mais les parrain et marraine ne sortent pas de la famille et le père est devenu consul.

• 16 octobre 1741, Narbonne : Jean-Baptiste perd sa mère qui était âgée de quarante-six ans. Le voilà totalement orphelin puisque l'acte de sépulture révèle que cette dernière était déjà veuve.

• 1747, Mirepoix [Ariège] : Le jeune Narbonnais, âgé de dix-sept ans seulement, vient y exercer le métier de musicien. D'après son acte de mariage de 1751, il habite en effet cette "présente ville depuis environ quatre ans". Il est à noter qu'un autre musicien nommé Jean FOURNIER entre alors au service du chapitre de la cathédrale Saint-Maurice, ce qui est attesté par son contrat établi le 28 juillet 1757 et dans lequel on lit qu'il donne satisfaction des chanoines "depuis dix années".

• 25 novembre 1751, Mirepoix : Jean-Baptiste FOURNIER, musicien, épouse demoiselle Claude [ou Claudine] Alard [ou Allard], âgée de 19 ans et fille d'un marchand-savonnier de la ville. 

• 19 mai 1752, Mirepoix : Le jeune couple accueille une fille qu'il prénomme Anne. L'enfant est présentée au baptême par son oncle paternel, un marchand droguiste nommé Jean Pierre Rivel et par sa tante Anne Alard qui est l'épouse du notaire Guilhaume Letu. 

• 11 juin 1753, Mirepoix : Claude Alard meurt, laissant à son mari leur fille âgée de treize mois. Il semble bien que Jean-Baptiste FOURNIER ne se remariera pas. Et tout porte à croire que la marraine était disposée à veiller sur la petite orpheline. 

• 12 février 1768, Mirepoix : Jean-Baptiste FOURNIER décède à trente-huit ans. Il n'est pas qualifié de musicien, mais de prébendé. Et le chapitre cathédral assiste à sa sépulture. La prébende de douze livres que sa mort a libérée est remise momentanément en régale, puis attribuée à Jean-Baptiste Mercadier dont le père, Jacques MERCADIER, est chantre et secrétaire de l'évêque de Pamiers. Les provisions royales sont datées du six mars et le rituel de prise de procession devant le chapitre de Mirepoix a lieu deux semaines plus tard. Il faut alors noter la louange du chapitre à l'égard du défunt qui est mort prématurément : "Dernier et paisible possesseur".

• 23 novembre 1773, Mirepoix : Anne Fournier, la fille unique de Jean-Baptiste FOURNIER et de Claude Alard, se marie avec Paul Combes. Le nouvel époux, qui réside à Mirepoix, est notaire de Teilhet, un village situé à une dizaine de kilomètres de la ville. Nous remarquons la présence de l'oncle Paul Alard qui porte la distinction de "bourgeois", ainsi que celle de Jean-Baptiste Mercadier, le prébendé de 1768 qui est, entre-temps, devenu géomètre. Les grands-parents paternels, Paul Combes et Antoinette Genson, ont alors un petit-fils de quatre ans qui deviendra musicien et finira ses jours à Béziers : François COMBES

Quant à Jean FOURNIER, serpent à la cathédrale depuis 1747, année de l'arrivée de Jean-Baptiste à Mirepoix, nous le perdons de vue au début de l'année 1769, sans avoir trouvé de lien de famille entre ces deux musiciens.

                                                                                                                   Mise à jour : 9 février 2020

Sources
F-Ad09/ BMS Mirepoix ; F-Ad09/ BMS Narbonne, paroisse Saint-Just ; F-Ad09/ G 252, chapitre de Mirepoix ; F-Ad11/ BMS St-Just St-Pasteur, Narbonne

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