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Pour citer Muséfrem
FOURNIER, Marie Madeleine, épouse MIROIR (ca 1750-1793 ap.)
Complément de nom : épouse MIROIR
Date(s) : 1750 ca / 1793 ap.
Les renseignements manquent sur Marie Madeleine FOURNIER, une organiste qui a occupé au moins deux tribunes à Pontoise [Val-d'Oise] dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Elle était l'épouse d'un autre organiste actif à Paris et à Pontoise, François Marie MIROIR.
• [vers 1750], lieu à découvrir : Marie Madeline FOURNIER naît de l'union de Claude Fournier et de Marie Joseph Girardin, cités dans son acte de mariage de juin 1780 ; ce document indique aussi qu'elle était majeure à cette date.
• 29 avril 1770, Pontoise : François Germain ÈVE, qui s'est retiré, "étoit chargé de toucher ou faire toucher l'orgue" de la paroisse Saint-André ; depuis son départ [le 5 novembre 1769], la demoiselle FOURNIER "l'a toujours touché" ; il convient donc de "luy fixer quelques petits gages par an, qui commenceroient à courir du premier janvier dernier". Le conseil lui accorde 40 sols par mois à commencer du premier décembre dernier. Le souffleur, quant à lui, sera payé "à l'ordinaire".
• 7 juillet 1776, Pontoise : M. Soret, receveur de la fabrique de Saint-André, a donné un mandat de 12 livres à mademoiselle FOURNIER pour les six mois échus le premier juillet de ses gages ordinaires, "et qu'il l'aurait remerciée de ses services passés et dispensé[e] de les continuer à l'avenir", conformément à l'arrêté verbal de l'assemblée de dimanche dernier. L'assemblée approuve cette mesure.
• 26 juin 1780, Pontoise : François Marie MIROIR, organiste en l'église collégiale Saint-Mellon, fils majeur d'Éloi Henri MIROIR, organiste demeurant à Montreuil-sur-Mer, diocèse d'Amiens, épouse Marie Madeleine FOURNIER, organiste en l'église Saint-Martin, abbaye située tout près de la ville.
• 3 octobre 1781, Pontoise : Le couple formé par François Marie MIROIR et Marie Madeleine FOURNIER réside rue de Bucherel. Le mari, âgé de 30 ans, est journalier. L'épouse, plus âgée d'un an, n'est pas qualifiée d'organiste. Sous le même toit vit le père et probablement la belle-mère de cette dernière : Claude Fournier, journalier, 76 ans, et Catherine Mansault, 64 ans.
• 1783, Pontoise : Elle est toujours organiste de l'abbaye Saint-Martin. Peut-être l'est-elle encore en 1788, date de la mise en vente de l'orgue.
• 1790, Pontoise : Marie Madeleine FOURNIER veuve MIROIR, dont on ne sait si elle est encore organiste de l'abbaye Saint-Martin, loue avec sa belle-mère le premier étage d'une maison située dans la section de l'Hermitage. Le rez-de-chaussée, comportant cuisine et cabinet, est occupé par la veuve de Cauchois, vigneron, et sa fille ; au-dessus, l'organiste et sa mère disposent d'une chambre et d'un cabinet ; au second vivent le sieur Deshaies, son épouse et leur fils de 15 ans. La cour est commune à tous les locataires.
• Février 1792, Pontoise : Les veuves Fournier et MIROIR sa (belle-)fille, âgées la première de 70 ans, la seconde de 40, habitent une maison appartenant à Françoise Dubois. Elles vivent "d'assistances". Les frères Jean Pierre et Charles Louis CHRÉTIN résident dans le même immeuble.
• 1793, Pontoise : Âgée de 44 ans, elle vit avec sa (belle-)mère de 73 ans dans une maison appartenant à l'hôtel-Dieu, où demeure un autre ménage formé de cinq personnes. Toutes deux vivent "de charité".
On ignore ce qu'a pu devenir Marie Madeleine FOURNIER, qui n'est apparemment pas morte à Pontoise.
Mise à jour : 25 février 2018