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FOURNIER, Pierre, à Vitré (1790 av.-1791 ap.)

FOURNIER, Pierre, à Vitré (1790 av.-1791 ap.)

État civil
NOM : FOURNIER     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Complément de nom : à Vitré
Date(s) : 1790 av.  / 1791 ap.
Notes biographiques

Lorsque la Révolution supprime les chapitres, Pierre FOURNIER était enfant de chœur de la collégiale de Vitré, en Bretagne. On ignore tout de sa biographie.

1790, Vitré : Pierre FOURNIER, Paul MÉNARD et Pierre ARNOULT sont les trois enfants de chœur de la collégiale de la Madeleine. Dans la liste des effectifs du chapitre de La Magdelaine de Vitré – et de leurs dépendants – établie fin 1790, Pierre FOURNIER est cité en tête des trois enfants de chœur, ce qui suggère qu'il est l'aîné, mais ni leur l'âge et la durée de leur service n'est précisée.
Leur maître de psallette est François POIRIER. Les trois garçons sont également amenés à fréquenter le reste du personnel rémunéré par le chapitre : l'organiste (François LIZÉ) et son souffleur, un prêtre "diacre d'office" (le sieur Dugué), un autre prêtre, sacriste et sous-diacre d’office (René Taburet), et enfin un sonneur de cloches qui est un ancien enfant de chœur (Guillaume Collas).

• 22 février 1791, Vitré : Le Directoire du district estime qu'il faut allouer à chacun des enfants de chœur, "par forme de gratification", une somme de 60 livres. Les trois garçons sont donc traités sur un pied d'égalité absolue, sans distinction d'âge ni de durée de service. Il est précisé que cette somme de 60 livres sera "une fois païée", et qu'elle est destinée à "les aider à se procurer l’apprentissage d’un métier". La suite de la délibération exprime la prudence du District : "afin que la dite somme de 60# attribuée à chacun de ces enfants tourne à leur avantage et profit particulier, les administrateurs pensent qu’elle doit être délivrée à leur Municipalité qui sera chargée d’en surveiller la destination et l’emploi".

Mise à jour : 7 janvier 2020

Sources
F-Ad35/ L 1062 ; F-Ad35/ L 1426

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