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GAILLARD, Lucien (1756-1802)
État civil
NOM : GAILLARD     Prénom(s) : Lucien     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GALLARD
Date(s) : 1756-1-6   / 1802-6-7 
Notes biographiques

Fils d'un tisserand de Beauvais, Lucien GAILLARD ou GALLARD (il signe de l'une ou l'autre orthographe) mène sa carrière à la cathédrale de Chartres, où il chante la basse-contre.

• 6 janvier 1756, Beauvais [Oise] : Naissance de Lucien GAILLARD ou GALLARD. Lors du mariage de Lucien GALLARD en 1793, son père, toujours vivant, est dit "tisserand".

• [Vers 1763-vers 1773 ou 1775] : Probablement Lucien GAILLARD est-il formé à la musique dans une maîtrise d'enfants de chœur, mais cela n'est pas évoqué dans les dossiers administratifs du début de la Révolution. Le doute est donc permis.

• 1776, Chartres : En 1791 Lucien GAILLARD déclare "15 ans" de service, ce qui remonte à la date de son arrivée à Chartres. Il aurait donc commencé sa carrière en Beauce, à l'âge de vingt ans. Avait-il antérieurement été formé dans une psallette ? En tous cas, pas par celle de la cathédrale de Chartres.

• 19 août 1776 - 1790, Chartres : Lucien GAILLARD est reçu à la cathédrale de Chartres en qualité de chantre.  En octobre 1789, Me GAILLARD musicien basse contre demande et obtient quinze jours de vacances. En 1790, il estime comme les autres heuriers matiniers non prébendés de la cathédrale, ses revenus à 1000 livres par an : 18 livres d'appointements par semaine (soit 936 livres) et 64 livres "pour les gants du chœur".
• 19 octobre 1785, Chartres : Lucien GAILLARD est témoin d'Alexandre Antoine HARDY, un ancien collègue de la cathédrale, revenu à Chartres se marier. Signent également l'acte de mariage, Jean CAILLOT, Pierre André COURTOIS, et Louis DELAFOY.

• 5 juin 1792, Chartres : Lucien GAILLARD signe l'acte de mariage de Pierre Marie BOUCHER, musicien, en compagnie d'Henri Joseph TURBEN, Edme DUPONT, Louis DELAFOY, Louis PICHOT, Pierre-Alexandre GOBLIN, Thomas MACÉ chantres et/ou instrumentistes ; Pierre DESVIGNES maître de musique ; Denis PROTA organiste ; et peut être Antoine MAHEUX enfant de chœur, tous attachés à la cathédrale.

• 1792, Chartres : Lucien GAILLARD demande un traitement ou une gratification. Il fait partie des douze chantres et musiciens de la cathédrale qui s'adressant à l'administration départementale, sont renvoyés à la fabrique en juillet : la cathédrale ayant été transformée en église cathédrale et paroissiale, les deux institutions se disputent pour savoir si les chantres relèvent des cérémonies de l’évêque (et doivent donc être payés par le département) ou s'ils œuvres pour les cérémonies paroissiales (et doivent donc être payés par la fabrique). Fin décembre, la municipalité de Chartres atteste de la sincérité de l'exposé contenu en la pétition de Lucien GAILLARD. Le 8 janvier 1793 enfin, le directoire du district de Chartres, suivi par le département, estime qu'il y a lieu de lui accorder une gratification de 1394 livres, montant d'une année et demie de ses gages.

• 11 mars 1793, Chartres : Lucien GAILLARD, musicien de la paroisse cathédrale, est témoin du mariage de Thomas MACÉ musicien de la cathédrale, en compagnie de Louis DELAFOY lui aussi toujours musicien de la cathédrale.
• 15 avril 1793, Chartres : Lucien GALLARD, musicien de l'église cathédrale paroissiale, épouse Henriette Françoise Durand. Un de ses témoins est encore une fois Louis DELAFOY. De cette union naissent deux filles, l'une en 1796, l'autre en 1799. Dans le premier acte de naissance, le couple n'est plus installé rue au lait, précédente adresse de Lucien GAILLARD, mais rue de la tannerie, adresse de la belle-famille à l'époque du mariage. Dans les deux actes, Lucien GAILLARD se déclare toujours "musicien".

• 9 novembre 1798 [15 brumaire an VII], Chartres : Lucien GAILLARD participe avec 21 autres musiciens à la fête donnée pour l'ouverture des écoles centrales.

• [Vers 1800], Chartres : Lucien GAILLARD est chantre de la cathédrale rendue au culte catholique.

• 7 juin 1802 [18 prairial an X], Chartres : Lucien GALLARD [sic], musicien, époux d'Henriette Françoise Durand, décède à son domicile, cloitre Notre-Dame. L'acte est signé par deux voisins, l'un sculpteur, l'autre tailleur.

Mise à jour : 7 mai 2020

Sources
F-Ad28/ 3 E 085/065  ; F-Ad28/ 3 E 085/067 ; F-Ad28/ E6/ 45 ; F-Ad28/ En ligne ; F-Ad28/ G 331 ; F-Ad28/ G 337 ; F-Ad28/ G337 ; F-Ad28/ L 377/ g ; F-Ad28/ L 427 ; F-Ad28/ L 554 ; F-Ad28/ L438/ A2 ; F-Ad28/ Registre en ligne ; J.-A. Clerval, L’Œuvre des Clercs de Notre-Dame de Chartres..., 1910 ; Sainsot, Chartres pendant la Terreur ..., 1889

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