Login
Menu et informations
GALLIOT, Jean François (ca 1728-1794 ap.)

GALLIOT, Jean François (ca 1728-1794 ap.)

État civil
NOM : GALLIOT     Prénom(s) : Jean François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GALLIOTTE
GAILLOT
Date(s) : 1728 ca  / 1794-1-26 ap.
Notes biographiques

Les origines de Jean GALLIOT restent mystérieuses mais il est probable qu'il ait débuté à carrière à Paris, il s'y marie en 1757. C'est en 1763 qu'il est reçu basse-contre à la cathédrale Saint-Gatien de Tours, poste qu'il conserve en dépit de ses difficultés de voix, de ses incessantes demandes d'argent aux chanoines, et même d'un état de santé qui nécessite, en 1790, un bref placement à l'hôpital général. Après la suppression du chapitre, il reste en place dans la nouvelle structure paroissiale et épiscopale jusqu'à la cessation du culte en décembre 1793. Il semble avoir quitter Tours par la suite. Un seul acte mentionne son double prénom, en 1765.

• [1728] : Jean GALLIOT vient au monde à une date calculée à partir de sa déclaration de juillet 1791 dans laquelle il dit être âgé de 63 ans. IL est le fils de Louis et de Marie Letellier.

• 13 janvier 1757, Paris : Jean François GAILLOT [sic] épouse Anne Maloiseau, fille de Robert et Marie Munier en l'église paroissiale Saint-Eustache.

• 14 novembre 1762, Paris : Un certain Jean GALLIOT est nommé chantre de l'église paroissiale Saint-Séverin et il touchera 330 livres par an à compter du 1er décembre prochain. Est-ce notre musicien?

• [1763] : Il est reçu basse-contre à la cathédrale Saint-Gatien. Avant 1771, la perte des registres capitulaires nous empêche d'affiner son parcours.

• 12 février 1765, Tours : "Jean François GALLIAULT" [sic] signe au mariage de son ami Gabriel Antoine HIVIERE, maître de musique, paroisse Saint-Pierre-de-Boile.

• 17 février 1766, Tours : GALLIOT est reçu en titre à sa place de basse-contre avec 500 livres.

• 4 mai 1771, Tours : Dans l'évocation des bénéficiers et gagistes de la cathédrale, il est mentionné au sixième rang des onze musiciens en place.
• 17 mai 1771, Tours : Le chapitre lui accorde une gratification de 30 livres "en considération de ce que depuis quelque tems il est seul de son côté pour la psalmodie".

• 8 janvier 1772, Tours : le chapitre lui verse 28 livres, complément de 72 livres déjà versées pour prix d'une gratification accordée, outre ses 800 livres d'appointements annuels.
• 14 décembre 1772, Tours : Le chapitre lui accorde une gratification de 100 livres "vu sa requeste pour chacun an a raison toutefois de ses services et de la residence".

• 5 février 1773, Tours : le chapitre lui accorde un mois de gages d'avance, il remboursera une pistole par mois.

• 10 janvier 1774, Tours : Le chapitre lui avance 60 livres.
• 26 août 1774, Tours : Il reçoit encore une avance de 60 livres.

• 19 mai 1775, Tours : Suite à des plaintes pour manque de résidence, le chapitre lui ôte 100 livres de gratification.
• 17 octobre 1775, Tours :Il signe comme témoin au mariage de son confrère Adrien François MALLET.

• 30 mai 1777, Tours : "Doresnavant tous les musiciens qui par inconduitte auront perdu leur voix seront reduits a leur titre et que le sr GALLIOT y sera reduit a la S.Jean, si d'ici ce tems sa voix n'est pas revenue".
• 9 juillet 1777, Tours : La compagnie modifie sa délibération précédente, il ne cessera réduit à son titre que "dès qu'il cessera d'etre resident, aucun musicien ne sera exempt de l'office meme les jours où ils n'y seront pas absolument necessaires".
• 15 juillet 1777, Tours : Son épouse est marraine d'un enfant d'Adrien François MALLET mais elle ne sait pas signer.

• 20 février 1778, Tours : On lui accorde une avance de 50 livres qu'il rembourse mensuellement 10 livres.

• 22 mars 1779, Tours : Le chapitre ordonne de lui procurer une soutane et un surplis.

• 4 août 1784, Tours : Le chapitre va intervenir afin de le faire décharger de la capitation à laquelle il a été imposé.

• 1er août 1789, Tours : Son épouse, Anne Maloizeau, meurt à l'âge de 78 ans et elle est inhumée paroisse Saint-Pierre-de-Boile. Le vicaire écrit "GALLIOTTE" dans le registre.

• 22 mars 1790, Tours : « Sur ce que m. le poncteur a représenté que Le sr GALIOT musicien basse contre de cette Eglise s’absente  tres frequemment de l’office divin depuis un certain temps, MM. ont commis mondit sr de s’informer des raisons qu’il peut avoir et l’avertir que le chapitre a deliberé qu’il ne seroit plus payé qu’à raison de chaque assistance quand il ne justifiera pas des causes légitimes de ses absences ».
• 24 mars : "Vu le certificat du sr moran chirurgien raporté par m. le poncteur qui atteste que le sr Galiot basse contre est hors d'état de s'acquitter de sa fonction dans cette église à cause de d'une hydropisie ascite dont il est attaqué, mrs ont deliberé en conséquence de luy trouver au plutot une place où il puisse honnêtement subsister".
• 3 avril 1790, Tours : Le poncteur « a donné avis de la maladie de GALIOT, basse contre et de sa grande misere, Mrs, vu que ledit GALIOT n’a personne qui le gouverne et prenne ses interêts et que d’ailleurs sa maladie est du genre à ne pas donner d’espérance de guerison si tôt, ont deliberé pour luy assurer une subsistance honnête et un gouvernement plus suivi de luy procurer une place a l’hopital general où le chapitre payera 300 livres de pension pour sa nomination et fournira de plus a son entretien » ; le grand chantre est chargé du suivi avec le responsable du bureau.
• 9 avril 1790, Tours : Plusieurs créanciers de GALIOT réclament d’être payés dont un chirurgien pour une somme de trois louis ; le chapitre déclare qu’il ne paiera pas les dettes contractées à son insu, hormis une livre au chirurgien. La maison de GALIOT sera louée au mieux, sans doute en vue du remboursement des dettes. Le 13 avril, le grand chantre fait acheter un habillement pour GALIOT « qui en a absolument besoin ».
• 16 avril 1790, Tours : Le chapitre verse 98 livres au grand chantre qui a dépensé 75 livres pour le quartier de la pension de GALIOT et 23 livres pour son habillement (dont il avait "absolument besoin") ; cela sera à valoir sur le titre de 500 livres que ce musicien a obtenu le 17 février 1766.
• 16 juillet 1790, Tours : On verse au sr Cuau, receveur et administrateur de l'hôpital général son quartier de 75 livres à échoir le 6 octobre prochain et le 16 août le loyer de sa maison est fixé à 80 livres. Le 11 août déjà, la compagnie s'est acquittée de 24 livres envers le chirurgien Morand "pour gratification aud. sr Galiot".
• 17 septembre 1790, Tours : GALIOT veut sortir de l’hôpital et « revenir faire ses fonctions dans cette Eglise malgré les raisons que mondit sr le Chantre a pu lui alleguer pour l’engager a y rester » ; le chapitre finalement accepte mais décide qu’il « sera renvoié pour toujours s’il n’avoit pas soin de se presenter au chœur avec habits et dans l’etat convenable a sa fonction ».
• 9 décembre 1790, Tours : Au moment de la cessation du culte canonial, Jean GALLIOT est toujours basse-contre à la cathédrale Saint-Gatien et perçoit 800 livres par an dont 500 livres en titre et 300 livres "ad nutum" [révocables]. Il chante alors sous la direction de Sulpice Philippe LEJAY, le maître de musique mais il a connu également les maîtres suivants: Charles Joseph TORLEZ, Jean Christophe CONTAT, Antoine MERLE.

• 25 janvier 1792, Tours : Il est nommé chantre lors de l'organisation de la musique de la nouvelle paroisse épiscopale Saint-Gatien avec un certain nombre de ses anciens confrères. Ses appointements de basse-contre sont fixés à 250 livres par an. Il semble avoir été en place depuis au moins juin 1791, et sans doute dès la fin du chapitre, car on lui verse 125 livres pour six mois de gages depuis la Saint Jean.

• 16 août 1792, Tours : Sa pension annuelle est fixée par le directoire du district à 500 livres, payable par trimestres de 125 livres.

• 20 janvier 1793, Tours : GALLIOT, chantre à la paroisse reçoit 250 livres pour un quartier échu le 1er janvier "et le courant".

• 26 janvier 1794, Tours : "le citoyen Jean GALLIOT chantre de la cidevant paroisse de Saint Gatien de Tours a été déclaré créancier de l'Etat" d'une somme de 312 livres 10 sols "pour ses appointemens attachés a son service pendant 15 mois et qui lui sont dus depuis le dr payement a raison de 250# par an" lit-on dans  un registre du directoire du département.

Nous perdons ensuite sa trace. Il ne semble pas être mort à Tours après enquête dans le fichier des archives municipales, dans les tables décennales. GALLIOT ne semble pas avoir eu d'enfants.

Mise à jour : 10 août 2018.

Sources
F-Ad37/ 1Q 534 ; F-Ad37/ 2L 285 ; F-Ad37/ 2L 803 ; F-Ad37/ 6NIM6/ 261/ 433 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 261/ 409 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 098 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 421 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1380 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1381 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1382 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1383 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1384 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1385 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1386 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1387 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1388 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1389 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1390 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1391 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1392 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1393 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1394 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1395 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1396 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1397 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1398 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1400 ; F-An/ DXIX/090/756/03 ; F-An/ LL 932 ; Filae.com

<<<< retour <<<<