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GALLOT, Jean-Baptiste (1725-1799 ap.)
État civil
NOM : GALLOT     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GALOT
Date(s) : 1725-12-18   / 1799 ap.
Notes biographiques

Jean-Baptiste GALLOT, chantre originaire de Picardie, exerce ses talents à la collégiale Saint-Mellon de Pontoise [Val-d'Oise] de 1757 à 1790. Pauvre et diminué par une hernie, il parvient à obtenir une pension de 378 livres en 1793.

• 18 décembre 1725 : Jean-Baptiste GALLOT naît à Château-Thierry [Aisne] du mariage de Jean Gallot, "maître cordonnier en vieux", et de Jeanne Rousseau. Il est baptisé le jour même à Saint-Crépin.

• 30 octobre 1757, Pontoise [Val-d'Oise] : Jean-Baptiste GALLOT entre au service du chapitre de Saint-Mellon en qualité de chantre, "aux gages ordinaires et [avec] la jouissance d'une chambre qui conduit à l'orgue, pour sa demeure".

• 19 août 1760, Pontoise : Jean-Baptiste GALLOT, âgé d'environ 35 ans, chantre de l'église collégiale, épouse en cette même église Marie Anne Boutfort, majeure, domestique chez Pierre Augustin Le Tavernier de la Mairie, âgée d'environ 28 ans, fille de défunts Philippe Boutfort, fermier receveur de la terre et seigneurie de Tierceville, et Catherine Julien, de la paroisse de Tierceville, diocèse de Rouen. Tous les deux demeurent dans l'enceinte du chapitre de l'église. Plusieurs notables assistent à la cérémonie : Mellon Louis Nicolas Dauvray, notaire royal et apostolique, secrétaire de l'archevêque de Rouen au grand vicariat de Pontoise ; Pierre Augustin Le Tavernier de la Mairie, écuyer, fourrier des logis du roi ; Luc de Birmingham, François Boutemer, Philippe Rousseau et François Auguste Ringard, tous quatre chanoines de la collégiale.
• 17 avril 1761, Pontoise : Leur fils Jean-Baptiste Philippe, né le 16, est baptisé en l'église collégiale. 
• 23 décembre 1764, Pontoise : Leur fils Pierre Simon naît et est baptisé en la collégiale. Il a pour parrain Pierre Augustin Le Tavernier, écuyer, sieur de la Mairie, fourrier des logis du roi, et pour marraine Marguerite Simone Dauvray, fille majeure de Mellon Philippe Dauvray, conseiller du roi président du grenier à sel, receveur des consignations et notaire à Pontoise.
• 12 novembre 1767, Pontoise : Leur fille Marie Thérèse, née le 10, est baptisée en la collégiale.
• 8 juin 1770, Pontoise : Leur fils Antoine Auguste, naît et reçoit le baptême. Son parrain est Mathurin Toussaint Berné, vicaire de la paroisse Saint-Mellon, sa marraine Madeleine Constance Laurent, épouse de Pierre Augustin Le Tavernier de la Mairie, ancien officier du roi.

• 28 avril 1773, Pontoise : Jean-Baptiste GALLOT, chantre de la collégiale Saint-Mellon, assiste au mariage de son collègue Sixte MAINGOT.

• 3 octobre 1781, Pontoise : Le recensement indique que Jean-Baptiste GALLOT, chantre, 54 ans, réside au Château avec sa femme Marie Anne Boutefort, 52 ans, et ses enfants Marie Thérèse Sophie, 13 ans, et Auguste, 11 ans.

• 4 novembre 1790, Pontoise : Les chanoines de Saint-Mellon certifient que Jean-Baptiste GALLOT, âgé de 65 ans, est attaché au chapitre en qualité de chantre depuis 33 ans, qu'il a "toujours rempli les devoirs de sa place avec la plus scrupuleuse exactitude et la conduitte la plus édifiante". Ils notent que son grand âge et l'hernie dont il est incommodé "le mettent absolument hors d'état de pouvoir gagner de quoi vivre". Il est chargé d'une femme et de deux enfants "qui ne sont pas pourvus". Soucieux de l'avenir de leur ex-employé, ils indiquent que "l'usage constant du chapitre étoit d'accorder pour retraitte aux chantres âgés où infirmes jusqu'à la fin de leurs jours les mêmes gages de la place qu'ils occupoient". GALLOT percevait 30 livres de gages fixes par mois soit 360 livres par an, le produit du casuel "tant dans l'église de St Mellon que dans la ville", estimé 40 livres, et bénéficiait d'un logement gratuit évalué à 18 livres. Ses revenus s'élevaient donc à 418 livres par an.
• 1790, Pontoise : Avec son épouse, Jean-Baptiste GALLOT, chantre, vit dans la "maison du château", dont Monsieur, frère du roi, est usufruitier. Le logis comporte trois pièces "par bas", un grenier au-dessus. La propriété comporte encore 6 perches de terre plantée en vignes, avec des remises en très mauvais état et un grand cellier.

• 19 mai 1791, Pontoise : Le District propose en ce qui le concerne un traitement annuel de 300 livres.
• 5 août 1791, Versailles : Une délibération du directoire du Département de Seine-et-Oise relative a la fixation du traitement des chanoines de Saint-Mellon fait mention de la déclaration des revenus et charges du chapitre, indiquant que les citoyens GALLOT et MAINGOT, chantres, touchent chacun 378 livres de traitement annuel. On note par conséquent qu'il n'est pas tenu compte du casuel.

• [1792, Pontoise] : Les citoyens GALLOT et MAINGOT, chantres, Sagedieu, bedeau et ROCHEROT, sonneur du ci-devant chapitre de Saint-Mellon de Pontoise, demandent un traitement en considération de leurs services.
• Février 1792, Pontoise : Jean-Baptiste GALLOT, ci-devant chantre de Saint-Mellon, âgé de 66 ans, vivant "de son traitement et d'un peu de revenu", vit dorénavant dans une maison canoniale du chapitre, sa précédente demeure appartenant à la commune ayant été abattue. Sa femme est âgée de 60 ans.
• 30 août 1792, Pontoise : Un Passeport est délivré par la municipalité au sieur "Galot", ancien chantre de Saint-Mellon, âgé de 67 ans, taille de 5 pieds un pouce, cheveux et sourcils gris et châtains, yeux bruns, nez long, bouche grande, menton allongé, front de moyenne hauteur, visage ovale.
• 6 octobre 1792, Pontoise : Le directoire du District estime que Jean-Baptiste GALLOT, qui se trouve dans le cas de l'article trois de la loi du premier juillet 1792, doit jouir à titre de pension de la totalité de son traitement de 378 livres a compter du premier janvier 1791.
• 13 février 1793, Versailles : Le directoire du Département de Seine-et-Oise homologue l'avis du District.

• 1793, Pontoise :  Jean-Baptiste GALLOT, 67 ans, chantre de la paroisse Saint-Pierre (on ne sait depuis quand), occupe avec sa femme de 61 ans la maison des "ci-devant chanoines" [de Saint-Mellon] ; il vit "de son traitement et d'un peu de revenu".

• 30 novembre 1793, Pontoise : Un nouveau passeport est délivré au citoyen Jean-Baptiste GALLOT, 68 ans, dont la description a sensiblement évolué (taille de 5 pieds 2 pouces, cheveux et sourcils châtains, yeux bruns, nez aquilin, bouche moyenne, front découvert, visage allongé).

• 7 janvier 1794, Pontoise : Il prête serment de défendre la Liberté et l'Égalité.
• 14 septembre 1794, Pontoise : Jean-Baptiste GALLOT, ancien chantre du chapitre, touche une pension annuelle de 378 livres. L'administration le qualifie de "bon citoyen".

• 24 juillet 1796, Pontoise : Il est présenté comme tailleur dans le recensement.

• 1798-1799, Pontoise : Jean-Baptiste GALLOT, 73 ans, de Château-Thierry, réside en ville depuis 60 ans. Il est marié à Marie Anne Boutefort, 68 ans. Il loge la troupe à l'auberge lorsqu'il est contraint de s'acquitter de cette charge.

Mise à jour : 24 décembre 2017

Sources
F-Ad02/ 5Mi1060 ; F-Ad78/ 1 L 58 ; F-Ad78/ 1V 136 ; F-Ad78/ 3 Q 65 ; F-AmPontoise/ 1F2 ; F-AmPontoise/ 1F3 ; F-AmPontoise/ 1F4 ; F-AmPontoise/ 1F44 ; F-AmPontoise/ 1F7 ; F-AmPontoise/ 2J11 ; F-AmPontoise/ 2J12 ; F-AmPontoise/ 2J2 ; F-AmPontoise/ GG74 ; F-AmPontoise/ HH1 ; F-An/ F19/1118

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