GAYET, Jean (1741-1797)

Chantre de la cathédrale en 1790, Jean Gayet a eu un parcours exclusivement clermontois. Formé à Saint-Genès, il devient chantre du 1er chapitre du diocèse immédiatement après sa sortie de la maîtrise puis passe huit ans à Montferrand comme 1er sous-chantre où il a sans doute la charge des enfants de chœur. Ce musicien marié et père de famille retrouve sa fonction de chantre de la cathédrale en 1773 pour un revenu plus élevé et des responsabilités sans doute moindre.

• 13 novembre 1741, Clermont-Ferrand : Jean GAYET naît paroisse Saint-Genès, de François menuisier et Jeanne Fabre. Son père est-il le Gayet enfant de choeur/sacristain qui quitte Saint-Genès en 1743 pour apprendre un métier ?

• 1749-avril 1759, Clermont-Ferrand : Il est enfant de chœur à la collégiale Saint-Genès et effectue un service complet de 10 ans. Son jeune frère Pierre le remplace à la maîtrise.

• 9 décembre 1759, Clermont-Ferrand : Une fois sorti de la maîtrise de Saint-Genès il est reçu chantre à la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Clermont-Ferrand et occupe cette fonction durant 5 années.

• Novembre 1764, Clermont-Ferrand : Il quitte la cathédrale pour se rendre à la collégiale Notre-Dame de Prospérité de Montferrand où il est reçu premier sous-chantre. D'après une quittance de 1765 sa rémunération monte à 20 livres par mois, plus 5 livres pour la pointerolle et pour le rasage des enfants de choeur. Il travaille sans doute au cours de cette période avec Annet BOYER, organiste et second sous-chantre qui ne quittera pas son poste jusqu'en 1790.

• 9 juillet 1765, Clermont-Ferrand : Il épouse Marie Gomet, paroisse Notre-Dame du Port.

• Juin 1773-1790, Clermont-Ferrand : Il retrouve son poste de chantre à la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption. Ses revenus montent à 36 livres par mois et un casuel de 80 livres. En 1790 les autres musiciens sont Louis Marcel BAYART, Gilbert LAUDET, Jean-Baptiste MOREL, Pierre MALIDOR, Michel LIÉBAULT, Léger BOUTAL.

• 1er mars 1780, Clermont-Ferrand : Naissance de son fils Jean qui sera enfant de chœur à la collégiale Saint-Genès.

• 29 mai 1790, Clermont-Ferrand : Lui et les musiciens de la cathédrale de Clermont adressent une pétition au Comité ecclésiastique pour toucher une pension. Louis Marcel BAYART, maître de musique, signe pour tous. Le directoire du département du Puy-de-Dôme adresse une question au Comité ecclésiastique en mentionnant qu'il a accordé un secours provisoire de 120 livres à chacun des demandeurs.

• 23 janvier 1793, Clermont-Ferrand : Il adresse une nouvelle supplique au directoire du district afin de réclamer le paiement de sa pension.

• 6 août 1797, Clermont-Ferrand : Il décède à l'hospice âgé de 56 ans.

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