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Pour citer Muséfrem
GEINDREAU, Pierre (1741-1813)
Autre(s) forme(s) du nom : GENDREAU
GENDREAULT
GEINDRON
GENDRON
LEGENDRON
Date(s) : 1741-5-4 / 1813-8-8
Pierre GEINDREAU, issu d'une honorable famille choletaise va passer sa vie à Angers. À 24 ans il est recruté comme chantre par le chapitre de la collégiale Saint-Pierre qu'il ne quitte plus jusqu'à la fermeture du chapitre. Pensionné de l'État, il continue à exercer son métier à Saint-Samson, Saint-Pierre puis Saint-Nicolas. Il jouit d'une réputation sérieuse car GEINDREAU fait partie des premiers recrutements du chapitre de la cathédrale après le Concordat. Il se retirera ultérieurement à Chalonnes [M&L] où il est dit journalier au moment de son décès.
• 4 mai 1741, Cholet [M&L] : L'acte de baptême de Pierre GEINDREAU précise que son père est notaire royal et procureur du roi, le milieu environnant semble bien alphabétisé.
• Le lieu de sa formation musicale reste à déterminer. L'église principale de Cholet, Notre-Dame, est vraisemblable car elle avait un effectif musical important.
• 17 août 1765, Angers : Pierre GEINDREAU est reçu comme psalteur -c'est-à-dire chantre- de la collégiale Saint-Pierre d'Angers. Il y est gagiste.
• 14 septembre 1778, Angers : Pierre GEINDREAU épouse Marie-Françoise Bellanger. Les époux ont 37 ans. GEINDREAU est alors "officier de Saint-Pierre". Jean VERGER, également officier dudit chapitre, est témoin de cette union.
• 17 août 1779, Angers : Lors du mariage d'Honoré BELLANGER, officier de chœur de Saint-Maurille, plusieurs psalteurs sont présents tels René POISSON, François GUIMONT et Pierre GEINDREAU. Ils exercent à Saint-Pierre ou Saint-Maurille, deux collégiales voisines géographiquement.
• 6 février 1787, Angers : Ledit "Gendro, officier du chapitre de Saint-Pierre", est témoin au mariage du psalteur Charles François POTIRON qui quelques mois plus tard partira à Nantes.
• 1790, Angers : Pierre GEINDREAU est toujours psalteur de la collégiale Saint-Pierre, et il le reste jusqu'à la suppression du chapitre. Il déclare être âgé de 50 ans, et avoir exercé durant 25 ans aux gages annuels de 342 livres (ou de 318 livres, selon les documents).
En 1790, l'effectif musical de la collégiale Saint-Pierre est constitué de quatre psalteurs. GEINDREAU exerce avec Jean VERGER, René POISSON et François MOUSSEAU. GEINDREAU comme MOUSSEAU ont également été serpents.
• 19 septembre 1792, Angers : Compte tenu de ses états de service à la paroisse Saint-Samson et précédemment à Saint-Pierre, GEINDREAU se voit accorder par le directoire du département une pension viagère équivalent à la moitié de ce qu'il touchait précédemment, soit 171 livres.
• 19 septembre 1792-28 décembre 1794, Angers : Pierre GEINDREAU officie désormais comme chantre. Il perçoit un traitement de la paroisse Saint-Samson de 300 livres annuelles dont est défalquée sa pension de 171 livres. Il est également chantre à gages à Saint-Nicolas où il est rémunéré 200 livres.
• Juillet 1793, Angers : GEINDREAU reçoit la somme de 33 livres 6 sols 8 deniers pour la fin de son traitement de chantre au service de la paroisse Saint-Nicolas.
• 1802, Angers : À lire le chanoine Poirier, GEINDREAU est réembauché à la cathédrale, au poste de chantre après le Concordat. Le chapitre cathédral, soucieux de reconstituer un effectif musical solide, a fait appel à d'anciens musiciens qui sont : LE GAY, QUILLET, SOUPPLY, PARMENTIER, BERARD ; nous voyons apparaître les chantres BELLANGER, GEINDREAU, VERGER, l'ancien organiste de Saint-Julien CHATELAIN. Les informations concernant GEINDREAU s'effacent alors jusqu'à son décès. Il ne semble pas qu'il ait persévéré dans la nouvelle structure musicale de la cathédrale.
• 8 août 1813, Angers : Pierre GEINDREAU, journalier, décède à son domicile faubourg Bressigny. Il a 72 ans.
Mise à jour : 12 mai 2019