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GEOFFROY, Jean Nicolas (ca 1740-1813)
État civil
NOM : GEOFFROY     Prénom(s) : Jean Nicolas      Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GEOFROY
GEOFFROI
JOFFROY
Date(s) : 1740 ca  / 1813-9-13 
Notes biographiques

Jean Nicolas GEOFFROY, dont les origines restent à découvrir, est un clerc et musicien basse-contre. Après avoir passé vingt ans comme frère lazariste, il est engagé comme basse-contre à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes où il reste en fonction jusqu'à sa mort en 1813.

• [1740], Reuves [Marne] : Jean Nicolas GEOFFROY naît vers 1740 puisque selon son dossier de carrière, il est âgé de 50 ans en 1790. L'âge indiqué à son décès confirme cette année de naissance. Selon ces actes de mariages et de décès, il serait né à Reuves, fils de Nicolas Geoffroy et de Jeanne Pilet.

• À partir de 1762 environ, jusqu'à juin 1783, Saintes : Selon son dossier de carrière, Jean Nicolas GEOFFROY fait partie d'un couvent de lazaristes durant une vingtaine d'années. Lors de son engagement à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes en juin 1783, il est dit "frère lazariste de la Maison du séminaire de cette ville".

• Le 8 juin 1783, Saintes : Jean Nicolas GEOFFROY qui est clerc, "se propose de quitter son état actuel pour desservir dans cette église, en qualité de basse contre", c'est à dire de quitter la Maison du séminaire où il est frère lazariste. Le chapitre juge que "sa voix et ses talents" convenant, le nomme basse-contre de la cathédrale Saint-Pierre. Il est "reçu aux appointements de 600 livres par chacun an avec la chappe non compris les gains de chœur". Par ailleurs, le chapitre demande à Monsieur de Luchet, "d'aller au séminaire faire une honesteté de la part de la compagnie au supérieur au sujet du dit Sieur GEOFFROY, et de s'informer de ses mœurs et de sa conduite".
Le 9 juin 1783, Monsieur de Luchet rend compte de son enquête au chapitre, et indique que le "supérieur luy avoit répondu qu'il ne sçavoit pas que ledit frère eut intention de sortir de la communauté". Cependant le chapitre maintient sa décision de nommer Jean Nicolas GEOFFROY comme basse-contre, "bien persuadé, que le dit Sieur GEOFFROY était libre de sortir de la ditte communauté".
• 2 octobre 1783, Saintes : En l'église paroissiale Saint-Maur, Jean Nicolas GEOFFROY épouse Marie Rose Toussaints, la fille d'un libraire-imprimeur. La cérémonie réunit deux autres musiciens de la cathédrale Saint-Pierre, Étienne GIRARD et Louis MARCOU.

• Jean Nicolas GEOFFROY signe comme "chantre" à de multiples inhumations entre 1787 et 1791, notamment lors des obsèques du prêtre Pierre-Louis Bégole tout comme Antoine Thomas SAVIGNY

• En 1790, Jean Nicolas GEOFFROY est sous-chantre basse contre, mentionné parfois seulement comme "musicien", de la cathédrale de Saintes. Chaque année, il touche 853 livres pour ses services.
Le 24 mai, lui et ses collègues musiciens, Jean-Claude JOSSE (maître de musique), MERYGIRARDLAURIER,  SAVIGNYFAUCHAY, ainsi que les enfants de chœur, adressent une pétition collective au Comité ecclésiastique afin d'obtenir des secours. Son traitement est alors fixé à 450 livres par le district en fonction de son temps de service et de son ancien traitement.
Début décembre, le district accorde le paiement des appointements de novembre aux membres du bas-chœur dont Jean Nicolas GEOFFROY, mentionné comme "basse contre". Il touche la somme de "54 livres 3 sols 4 deniers".
Il faut également souligner le fait qu'il semble exercer comme chantre également à l'église paroissiale Saint-Maur de la même ville en 1790, tout comme Antoine Thomas SAVIGNY et François GUÉRIN.

• En 1791, son traitement est fixé à 450 livres pour l'année par le district de Saintes. Il exerce à la cathédrale Saint-Pierre jusqu'en avril, puisqu'en février 1792 il est dit "musicien retiré depuis avril 1791".

• En 1792, le 17 février, Jean Nicolas GEOFFROY alors ancien musicien de la cathédrale, demande le paiement de son traitement. Le district est "d'avis qu'il soit payé au requérant la somme de 100 livres à compter sur le traitement qui doit lui être alloué par l'Assemblée nationale".
Le 10 octobre 1792, en vertu de la loi du 1er juillet 1792, il demande "ce qui lui est accordé par la loi pour avoir servi pendant neuf ans en sadite qualité le ci devant chapitre de Saintes". Cependant le district de Saintes estime que n'ayant exercé que "pendant huit ans il a droit seulement à une gratification", c'est à dire "la somme une fois payée de 800 livres, montant de ses gages". 

• Après 1792, Jean Nicolas GEOFFROY continue d'exercer comme chantre de l'église Saint-Pierre, anciennement cathédrale, tout comme son ami Étienne-Bonaventure LAURIER.

• Le 13 septembre 1813, Saintes : Jean Nicolas GEOFFROY, qualifié de "chantre de l'église Saint Pierre", décède à son domicile, porte St-Louis, alors âgé de 73 ans. Son décès est déclaré par un de ses voisins et par son ami et collègue, Étienne Bonnaventure LAURIER dit "professeur de musique". Il était toujours marié à Marie Rose Toussaints.

Mise à jour : 23 novembre 2022

Sources
F-Ad17 / NMD Saintes ; F-Ad17/ 2 E 439/ 10 ; F-Ad17/ 2 E 439/1* ; F-Ad17/ BMS Saintes, St-Maur ; F-Ad17/ G 251 ; F-Ad17/ L 320 ; F-Ad17/ L 423 ; F-Ad17/ L 424 ; F-An/ DXIX/091/778/03

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