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GERALDY, François (1745-1809)
Autre(s) forme(s) du nom : GERALDI
Date(s) : 1745-2-21 / 1809-8-20
François GERALDY, prêtre originaire d’Agen-d’Aveyron est, sans doute seulement quelques année, vers 1790 chantre de la cathédrale de Rodez. Prêtre insermenté il est déporté, puis rentre en Aveyron où il finit ses jours à Rodez.
• 21 février 1745, Agen-d'Aveyron : François GERALDY, fils de Jean Geraldi (1698 - ?) maître cordonnier et Marie Maton (Matou) (1705-1775) naît.
• 15 juin 1764, Rodez : François GERALDY reçoit la tonsure.
• Octobre et novembre 1768, Solsac [hameau de Salles-la-Source, près de Marcillac, Aveyron] : François GERALDY signe les registre paroissiaux de Solsac, comme clerc tonsuré d’Agen, habitant Solsac.
• 20 mai 1769, Rodez : François GERALDY est minoré dans la chapelle du collège royal, par Louis André de Grimaldy, évêque du Mans.
• 11 mars 1771, Cahors : GERALDY reçoit le sous diaconat avec titre de bénéfice, puis le
• 21 septembre 1771, Rodez : il devient diacre.
• 14 décembre 1772, Rodez : GERALDY, originaire d'Agen reçoit au grand séminaire les appréciations suivantes : « médiocre pour l'esprit, le jugement et la capacité — bon pour le reste » (entre autres le chant). Il est ordonné prêtre, en même temps que Naamas GASTAL.
• 22 novembre 1774, Rodez : L’Ordinaire lui confère pleno jure la chapellenie de St-Joseph de l’église Saint-Loup-de-Salles-Comtaux, par suite de la résignation de Donat Delmas, clerc (cf notaire Boscus, 19 novembre)
• 22 octobre 1775, Agen-d’Aveyron : GERALDY assiste à la sépulture de sa mère.
• 18 septembre 1776, Rodez : GERALDY est curé de St-Blaise et St-Étienne du Monastère-sous-Rodez. Cure qu’il résilie fin octobre 1779.
• janvier 1785, Rodez : GERALDY devient syndic de l’hôpital général de Rodez, poste qu’il occupera jusqu'à sa déportation.
• 1790, Rodez : François GERALDY est syndic de l’hôpital général, panetier (officier chargé du pain) de Saint-Amans et chorier (chantre) de la cathédrale Notre-Dame.
• 7 février 1792, Saint-Félix-sous-Rodez : François GERALDY prêtre syndic de l’hôpital marrie sa nièce Marianne Geraldy à François Périé.
• 23 mai 1793, Rodez : François GERALDY et François Alexandre MARTIN vicaire de chœur de la cathédrale renouvellent le serment de la liberté devant la municipalité de Rodez. Le classement des prêtres mentionne à son sujet : « Âgé de 45 ans, trouvé à l’hôpital, a prêté le serment de la liberté et de l’égalité, salarié par la nation comme panetier de St Amans, ce qui lui rendoit environ 240 livres, a prêté son serment quand il en a été requis par les citoyens Bo et Chabot, dans le mois d’avril 1793, ne l’a pas prêté plutôt, se trouvant dans une maison où il y avoit beaucoup de fanatiques ».
• 5 frimaire an II [25 novembre 1793], Rodez : Le soir François GERALDY comparait volontairement devant le Directoire du département avec F. F. Aves chapelain de Sainte-Anne. Dans la matinée du 6 (26 novembre) il répond à Daudé du Directoire et expose qu’il a 45 ans, est natif d’Agen (district de Rodez) ; n’a pas prêté le serment constitutionnel parce qu’il n’était pas pas fonctionnaire public : il a prêté le serment de la liberté le 9 avril 1793 qui a été accepté par Bo et Chabot ; il a présenté une pétition au citoyen Périer ; il est encore à ses fonctions de syndic et croit que c’est d’après la décision de Bo et Chabot que la municipalité l’a laissé à son poste. Il est alors reclus à la maison commune de l’Union
• 24 ventôse [14 mars 1794] Rodez : Le Directoire départemental lui accorde 15 livres pour ses frais de voyage à Moissac.
• 16 mars 1794 : François GERALDY est dirigé sur Bordeaux et à son arrivé enfermé au fort de Ha. Un de ses compagnons de voyage, Pierre Delbès, curé de Saint-Rémy-de-Bedène écrit « Geraldy est doux et honnête, il n’est plus à l’hôpital ».
• 1 frimaire an III [21 novembre 1794] : GERALDY est choisit pur être embarqué sur le bâtiment le Républicain à bord duquel il passe l’hiver à Port-de-Barques, près de Rochefort. Là se trouve également François BOUSCAYROL.
• 11 germinal an III [31 mars 1795] : François GARALDY retrouve la liberté, comme 233 prêtres.
• 16 floréal an III [3 mai 1795] Rodez : GERALDY est à Rodez où il habite dans la maison des demoiselles Périé.
• 30 prairial an III [18 juin 1795] Rodez : Faisant suite au décret qui accorde le libre exercice des cultes, GERALDY demande à exercer et se soumet aux lois de la République.
• 3 brumaire an IV [25 octobre 1795] et 4 novembre 1795, Rodez : GERALDY signe de nouveaux serments.
• 1796, Le Monastère-sous-Rodez : L’état du clergé explique que GERALDY est prêtre desservant, vicaire de Saint-Blaise-du-Monastère-sous-Rodez, comme les états de 1797, 1798 et 1800 ; celui de 1801 ajoute : il s’est retiré.
• frimaire an VI [novembre 1797] La Mouline [Aveyron] : GERALDY est domicilié sur la commune de La Mouline où il est métayer du domaine de Puech-Camp. GERALDY expose à l’administration municipale que ses infirmités le mettent hors d’état de quitter le pays (loi du 5 septembre 1797), et il demande à voir des officiers de santé pour constater son état.
• 18 frimaire an VI [8 décembre 1797], La Mouline : Au vu du certificat médical du 1er décembre 1797 qui porte que GERALDY « est affligé d’un rhumatisme, qui s’exaspère par le changement de temps et qui le met dans l’impossibilité physique de sortir du sol de la République », il est autorisé à demeurer dans le lieu de son domicile, sous la surveillance de l’administration.
• 2 juin 1799, La Mouline : François GERALDY demande et obtient la permission de s’absenter pendant 2 décades pour aller à Marcillac, Lacalm et Salles-Curan pour affaires personnelles, ce que l’administration lui accorde moyennant un passeport. Il obtient 3 autres décaces pour la même raison en novembre 1799.
• 19 frimaire an IX [10 décembre 1800] : GERALDY prête le serment exigé.
• 20 juin 1803 : GERALDY est nommé curé du Monastère-sous-Rodez.
• 20 août 1809, Rodez : François GERALDY, qui a perdu la vue, décède dans la maison d’un pharmacien de la Place du Bourg.
Mise à jour : 24 août 2019