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GERARD, Joseph (1753-1829)
État civil
NOM : GERARD     Prénom(s) : Joseph     Sexe : M
Date(s) : 1753-10-18   / 1829-4-20 
Notes biographiques

Même si son activité principale consiste à tisser des pièces, sans doute au métier, Joseph GERARD joue également du serpent, quelques années avant la Révolution, lors des cérémonies liturgiques qui ont lieu en l'église Saint-Symphorien de la ville champenoise de Reims. Il est rémunéré à la fois par les chanoines de la collégiale mais aussi par les fabriciers de la paroisse qui se partagent le même édifice.

• 18 octobre 1753, Reims [Marne] : Joseph GERARD, fils de Jean Alexis et Françoise Flamant vient au monde et il est baptisé le lendemain paroisse Saint-Julien. le père signe "Jean Alexis Gerard".

• 11 juin 1771, Reims : Le chanoine de Saint-Timothée, Étienne Jean-Baptiste Robert, prêtre, docteur en théologie et chapelain de Saint-Julien, marie paroisse Saint-Julien Joseph GERARD, âgé de 17 ans et six mois, fils de défunts Alexis et Marie Françoise Flamant à Geneviève Dhubert, âgée de 25 ans, fille de François et défunte Jeanne Carré, tous les deux de cette paroisse.

• 1774-1791, Reims : Dix enfants naissent de leur union et sont tous baptisés parosise Saint-Julien à l'exception du dernier, paroisse constitutionnelle Saint-Remy. Dans chacun de ces actes, Joseph GERARD est présenté comme tisseur [terme local pour désigner le tisserand, il travaille comme ouvrier sans doute sur un métier à tisser installé à demeure]. Il signe la plupart d'entre eux [jamais d'accent]. Il s'agit de  Julien Pierre (24 octobre 1774), François Xavier (4 mars 1776),  Jeanne Nicole (24 août 1777), Marie Françoise (2 mars 1779), Marie Charlotte (22 août 1781), Louis Charles (2 septembre 1783), Ambroise (29 septembre 1784), Pierre (1er août 1787), Marie Josèphe (19 juillet 1789), Pierre François (6 juillet 1791).

• [1787], Reims : Joseph GERARD entre au service de la collégiale Saint-Symphorien en qualité de serpent.
• [1787], Reims : Il est reçu également à la paroisse Saint-Symphorien. Un compte de fabrique précise qu'il est rémunéré 24 livres pour ses appointements annuels payés sur la présentation de quatre quittances trimestrielles. Il perçoit cette somme dans les comptes de 1788 et 1789 qui ont été conservés.

1790Reims : Il est toujours en fonction à la collégiale Saint-Symphorien et joue sans doute lors des fêtes principales de son instrument pour un revenu est de 150 livres en fixe et en casuel. Il faut rajouter la somme de 24 livres payée par la paroisse. Il tire alors de son activité musicale complémentaire de revenus annuels de 174 livres. A l'église, il soutient les voix de cinq chantres, Jean et Jacques LOBREAU, Jacques BRIQUOTLouis Marie RANDOULET et Louis Bertrand RONDELET et dans la tribune joue l'organiste Georges THULLIER.

• 29 mars 1791, Reims : Le directoire du département demande "17° Que Joseph Gerard, serpent au cidevant chapitre de St Simphorien âgé de 37 ans, ayant 4 ans de services et recevant un traitement de cent cinquante livres en fixe et casuel, doit obtenir une gratification de cent livresune fois payée suivant l'avis du district...100#". GERARD n'a pas signé la pétition des chantres des collégiales rémoises.

• 2 octobre 1797, Reims : GERARD poursuit son activité de tisseur et demeure avec sa famille, rue "des grand murs Remy" comme l'indique l'acte de mariage de sa fille Marie Françoise avec le fils d'un tisseur. Il en est de même à la date du 10 octobre 1814 lors du mariage de leur fils Pierre François, ancien soldat dans un régiment de ligne.

• 20 avril 1829, Reims : Joseph GERARD, âgé de 75 ans, demeurant en l"hospice général, veuf de Geneviève Dhubert. s'éteint à deux heures du matin en l'Hôtel-Dieu de cette ville.

Mise à jour : 16 janvier 2022.

Sources
F-Ad51/ 1 L 1356 ; F-Ad51/ 1L 1277  ; F-Ad51/ 2E 534/ 503 ; F-Ad51/ 2G 2172 ; F-Ad51/2 E 534/ 92 ; F-Ad51/2 E 534/ 94 ; F-Ad51/2 E 534/ 94-96 ; F-An/ DXIX/090/757/06

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