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Pour citer Muséfrem
GIGAUD, Pierre Joseph (1753-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : GIGAULT
GIGAUT
Date(s) : 1753-8-24 / 1791 ap.
Lorsque la Révolution en 1790 supprime les chapitres, Pierre-Joseph GIGAUD était diacre, chapelain et "sous-chantre" de la Sainte-Chapelle de Dijon, où il est aussi chargé d'enseigner le latin aux enfants de chœur. En tant que chapelain et sous-chantre, il prenait forcément part au chant de son église. Le jeune homme avait d'ailleurs été antérieurement chantre à Besançon.
• 24 août 1753, Salins [Jura] : Fils du sieur Antoine Gigaud, chirurgien, et de Dlle Marguerite-Ursule Delueme, sa femme, Pierre-Joseph GIGAUD naît paroisse Saint-Anatoile de Salins, en Franche-Comté, dans le diocèse de Besançon. Il est baptisé le même jour dans "l’Insigne église collégiale et paroissiale de St-Anathoile". Son parrain, "avocat en Parlement", est absent et représenté par un membre de la famille Gigaud. Sa marraine sait signer.
L'année suivante, naît son frère, Jean-François GIGAUD, qui en 1790 sera dominicain et chantre à Paris.
• On peut supposer que les deux garçons ont pu acquérir leur formation musicale et cantorale au sein de la maîtrise de Saint-Anatoile de leur ville natale, mais ce point reste à documenter.
• 5 mars 1771, Salins : Le curé de sa paroisse natale délivre au jeune homme une copie de son acte de baptême. Il a alors 17 ans et demi : peut-être est-ce le moment où il sort de la maîtrise et s’en va gagner sa vie loin de Salins ? À moins que cette copie ne lui soit nécessaire pour recevoir la tonsure.
• 1777, Besançon : Pierre-Joseph GIGAUD entre "en qualité de chantre au bas chœur en l’église métropolitaine de Besançon". Il gagne alors 432 livres par an.
• [1780], Besançon : Il reste trois ans comme chantre à la cathédrale de Besançon.
• [1781-1782] : Il fait alors état d'une interruption dans sa carrière pour raison médicale ("Des maladies momentanées l’ont empêché de continuer le même état pendant environ deux ans"). On ignore où il passe ces deux années. Peut-être dans sa famille à Salins ?
• 1783, Dijon : "Revenu à une meilleure santé", dit-il, Pierre-Joseph GIGAUD est reçu à la Sainte-Chapelle de Dijon en qualité de chapelain et sous-chantre.
• 1790, Dijon : Pierre-Joseph GIGAUD, aux côtés de trois autres chapelains (MICHELIN, Pierre BOUCHÉ, plusieurs fois qualifié de "chapelain-musicien", et le "sous-chantre" LEBRUN), contribue à étoffer le chant à la Sainte-Chapelle. Diacre, Pierre-Joseph GIGAUD reçoit 900 livres en tant que chapelain et sous-chantre. À cette somme s'ajoutent 120 livres qui correspondent à sa tâche "d’enseigner le latin aux enfants de chœur".
Sous la direction de François COLIN, les musiciens de la Sainte-Chapelle sont alors Antoine BERTHOT, Nicolas BORNE, André CAILLOT, François DELAURIÈRE, Jean FAIVRE, Pierre-Alexandre FEUVRIER, Pierre JARLOT, Jean-Baptiste MILLOT, François PARISOT, ainsi que l'organiste Pierre-Philibert LAUSSEROIS. On trouve aussi mention de SIRJEAN et de REGNAUD... sur lesquels on est moins bien renseignés. Longtemps musicien en titre à la Sainte-Chapelle, Jacques PAILLOT semble en 1790 n'y intervenir que ponctuellement en renfort, de même que le violoniste François BARY.
• À la fin du mois d'octobre 1790, Pierre-Joseph GIGAUD rédige un "mémoire" adressé au district de Dijon, dans lequel il relate sa carrière passée. Il insiste sur le fait qu'il n'avait jusqu'alors "que 1 020 livres pour vivre, n’ayant jamais eu aucun titre de bénéfice, et n’ayant point de patrimoine". Le 31 octobre 1790, puis le 7 janvier 1791, le chanoine Colas atteste la véracité de ses déclarations et confirme son double titre de "chapelain et sous-chantre".
• 15 février 1791, Dijon : Le Directoire du District émet un avis selon lequel "la pension de retraitte de M. GIGAUD, diacre, chapelain de la chapelle du Roi de Dijon, et chargé d’enseigner le latin aux enfants de chœur de laditte église", doit être portée à 700 livres. Cet avis est peu après corroboré par le Directoire départemental. Son titre de sous-chantre n'est plus mentionné.
• Juillet 1791 : En tant que ci-devant chapelains, BOUCHÉ et MICHELIN reçoivent un secours de 200 livres tandis que GIGAUD reçoit une somme de 175 livres.
Sa trace se perd alors...
Mise à jour : 28 novembre 2018