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GOURGOULIN, Paterne (ca 1713-1785)
Date(s) : 1713 ca / 1785-7-18
Selon l'âge indiqué à son décès, Paterne GOURGOULIN serait né vers 1713. Longtemps membre du bas chœur de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans en tant que chapelain et que chanoine semi-prébendé, on sait peu de chose du rôle musical qu'il a pu y jouer. Toutefois comme il chantait la basse-taille à l'Académie de musique de la ville, on peut présumer qu'il chantait la même voix à la cathédrale.
• 31 mars 1751, Orléans : Le chapitre prend lecture des lettres de sous-diacre présentées à la Compagnie par le sieur Paterne GOURGOULIN, chanoine semi-prébendé de la cathédrale, et il en ordonne l'enregistrement.
• 16 octobre 1751 : Le chapitre ordonne à son receveur de payer au nommé GOURGOULIN "Musicien" une somme de 20 livres "que la Compagnie à bien voulut luy accorder pour deux semaines d’absence, et ordonné que pendant deux mois il ne jouiroit point de jour de Congé par semaine". Cette délibération confirme nettement la fonction de musicien que GOURGOULIN remplit au chœur.
• 17 octobre 1753, Orléans : Le chapitre accorde quatre jours de Congé au nommé GOURGOULIN et trois jours au nommé FRANÇOIS. Une semaine plus tard, le 24 octobre, il accorde de même trois jours au nommé ROTROU, musicien.
• 15 septembre 1754, Orléans : "Sur la requeste verbale du Maître de musique", le chapitre accorde quinze jours de congé au maître, André HATTON, et "au nommé GOURGOULIN".
• 16 août 1755 : Le chapitre de Sainte-Croix décide de passer un bail devant notaire avec le sieur GOURGOULIN chanoine semi-prébendé pour une maison "scize Ruë des Grands Cyzeaux paroisse St Maurice", dont le loyer sera de 120 livres par an. Ce bail commencé à la Saint-Jean prochaine (24 juin 1756) durera "le temps de trois, six ou neuf ans".
• Pâques 1757, Orléans : Quelques mois seulement après la nomination du jeune maître François GIROUST à la cathédrale Sainte-Croix, l'Académie de Musique, en sommeil depuis le début des années 1730, recommence à fonctionner. Ce qui figure parmi les "événements remarquables en 1757", sélectionnés par les Étrennes orléanaises pour l’année 1758 : "Le 20 avril [1757], rétablissement de l’Académie de musique d’Orléans".
• 19 décembre 1759, Orléans : Mr GOURGOULIN, chanoine semi-prébendé de l’église d’Orléans, assiste à l'inhumation d'Anne-Margueritte Jagot, veuve de Nicolas BOULLEAU maître à danser, décédée de la veille, âgée de 77 ans. Sont aussi présents le fils de la défunte, Pierre Boulleau, et un certain Pierre Gourgoulin, qui signe sans avoir été mentionné dans l'acte. Paterne Gourgoulin est dit "cousin" (de la défunte, peut-on penser).
• Janvier 1762, Orléans : Dans le projet de budget de l'Académie pour 1762, GOURGOULIN apparaît comme basse taille avec des appointements de 80 livres auxquels s'ajoute une "gratiffication" de 20 livres. Il chantait donc lors des concerts de l'Académie de musique dirigée par François GIROUST, en compagnie d'autres musiciens des églises orléanaises comme Christophe MOYREAU, Louis LEVASSEUR, Jean-François FOUCART, Florent VIGNON, Jacques BUDON, Gabriel LÉVÊQUE, Nicolas-Adrien FRANÇOIS...) et des maîtres indépendants comme le violoniste Charles-Florent BRANCHE ou les maîtres à danser DARNAULT et MAUBAN – dont la fille chantait également à l'Académie.
• [1770], Orléans : Après le départ de François GIROUST pour Paris (en juin 1769), l'Académie de musique périclite rapidement. Les musiciens qui s'y impliquaient perdent ce rendez-vous hebdomadaire qui durant plus de douze ans les a soudés et vraisemblablement stimulés.
• 31 juillet 1775, Orléans : Paterne GOURGOULIN, sous-diacre, est l'un des témoins de la collation d'une chapelle vacante en la cathédrale à Jean-François FOUCART.
• 18 juillet 1785, Orléans : Après avoir reçu les sacrements de pénitence et extrême onction, Maître Paterne GOURGOULIN rend l'âme. Il est qualifié de "sous diacre, chanoine semi prébendé à l’autel de St-Martin, mareillier [sic] et chapellain de St-Jacques et St-Christophe en cette église", et serait âgé d’environ 72 ans. Il est inhumé le surlendemain "au cimetière commun de cette église", en présence d'au moins cinq représentants du chapitre, dont le Doyen lui-même. On remarque une signature "gourgoulin", assez maladroite, ainsi que celles de "Perdoux", "Jolin", et "Jolin le jeune", au bas de l'acte, lequel a l'honneur d'être inscrit dans le registre du chapitre. Le maître de musique de la cathédrale, qui est alors Charles HÉRISSÉ, n'est pas signataire.
Quelques jours plus tard, la semi-prébende vacante par le décès de GOURGOULIN échoie au prêtre Gentien-Jacques LELIÈVRE. Il est précisé que cette semi prébende de St-Martin est destinée "à un chantre habile"… ce qu'avait donc sans doute été le défunt.
Mise à jour : 19 avril 2019