GOURLOT, Jacques (ca 1755-1794 ap.)

Si les origines géographiques de Jacques GOURLOT restent mystérieuses, on sait qu'il a été formé dans une psallette et qu'il a été au service de plusieurs églises du royaume en tant que joueur de serpent avant de se fixer, de 1779 à 1790, à la cathédrale d'Arras après un court passage à la collégiale Sain,t-Pierre de Lille. Après la perte de son emploi, on retrouve sa trace dans les Pays-Bas autrichiens en 1792, à la collégiale de Soignies où il joue toujours de son instrument, avant de la perdre à nouveau.

• [vers 1755] : Naissance de Jacques GOURLOT.

• [vers 1766] : Il est reçu comme enfant de chœur dans un établissement actuellement non déterminé.

• [1766-1777] : GOURLOT est en poste comme enfant de chœur puis musicien dans plusieurs églises du royaume.

•  30 septembre 1776, « Messieurs ont reçu vicaire de leur Eglise aux gages journaliers de vingt patars Jacques Goulot [sic]" lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la collégiale Saint-Pierre.

• 16 juin 1777, Lille [Nord] : « Messieurs ont reçu Jacques Gourlot vicaire de leur Eglise, lui accordant seize patards par jour". Le musicien est-il réintégré après un premier départ?
• 18 juillet 1777, Lille : « Jacques Gourlot et Louis Constant Boutry, vicaires de leur Eglise, mandés en chapitre, et réprimandés de ce [sic] dans la nuit eu 1er au 2 de ce mois, ils avoient accompagné Romain Joseph Desfossez, en ont fait leurs excuses promettant de mieux se conduire à l'avenir".
 26 septembre 1777, Lille : Les chanoine acceptent d'augmenter ses gages "jusqu'à vingt patars par jour".

• 30 janvier 1778, Lille : « Messieurs ont prié mr de la Villarmois, maître de leur maison des clercs de faire pourvoir aux besoins de Jacques Goulot, vicaire de leur Eglise, pedant tout le temps de sa maladie".

• 22 février 1779, Lille [Nord] : Il signe comme parrain au baptême célébré paroisse Saint-Pierre de Angélique Cécile Joseph, fille de Héribert Ghislain ÉLOY, musicien de la collégiale.Sa profession n'est pas précisée dans l'acte.
• 15 octobre 1779, Lille : "Messieurs ont accordé à Jacques Gourlot, vicaire de leur Eglise depuis trois ans un certificat de bonnes mœurs et d'assiduité aux offices".
• 1779, Arras : Il entre au service de la cathédrale Notre-Dame-en-Cité.

• 1^er septembre 1790, Arras : GOURLOT, musicien serpentiste et petit vicaire, reçoit 1 livre 15 sols par jour d'appointements, plus un casuel de 20 livres et les revenus affermés de son bénéfice soit 633 livres 3 sols.

• 26 novembre 1790, Arras: Il rédige sa requête individuelle.

• 22 octobre 1791, Arras: Le district lui paie 1 241 livres 18 sols pour les années 1790 et 1791.

• 11 novembre 1791, Arras: Le district fixe son traitement à 567 livres 1 sol 9 denier par an.

• 7 février 1792, Soignies, petite ville située au nord-est de Mons, sur la route de Bruxelles [Belgique]: Les chanoines de la collégiale Saint-Vincent le reçoivent comme serpent afin de remplacer PIEMAN, malade. Il sera rémunéré 600 livres par an avec effet rétroactif au 24 janvier, date à laquelle il a dû commencer à jouer dans le chœur. "Ils lui ont aussi confié le soin de préparer les livres pour l’Office à l’apointement de quarante deux livres. Il devra se prêter au bien être du chœur, tant en psalmodiant autant que ses forces le permettront, qu’en jouant du Basson et de la violoncelle quand l’occasion l’exigera. »

• 13 février 1792, Soignies : le chapitre ordonne l'achat d'un serpent qui servira à l'apprentissage des enfants de choeur et d'un basson "afin que le dit Sieur Gourlot en puisse jouer à l’occasion".

• 4 juin 1793 au 8 janvier 1794, Soignies : On relève trois fois sa signature au bas d'actes de mariage; il est mentionné comme "serpentiste de cette église" puis "musicien de cette église".

Nous perdons ensuite sa trace.

 Dernière mise à jour : 29 juillet 2023