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GUGELOT, Jean-Baptiste Marie (1751-1794 ap.)
Date(s) : 1751-6-18 / 1794-10 ap.
Né en 1754 à Saint-Omer d'un père marchand, Jean-Baptiste Marie GUGELOT entame une carrière de musicien d'église à Beauvais, Boulogne-sur-Mer et Gand comme haute-contre avant d'être reçu chanoine et maître de musique de la collégiale Saint-Georges de Vendôme en 1778. Il conserve ce poste jusqu'en 1790 puis devient curé constitutionnel d'une petite paroisse de l'Artois avant de défroquer et de se marier en 1794. Nous perdons ensuite sa trace.
• 18 juin 1751, Saint-Omer : Jean-Baptiste Marie GUGELOT naît et est baptisé en l'église paroissiale Sainte-Aldegonde. Il est fils d'Étienne Gugelot (originaire du diocèse de Boulogne), marchand et de Marie Marguerite Plantart.
• Quelle formation à la musique a-t-il reçue ?
• 30 aout 1771, Beauvais : "Musicien reçu à l’épreuve a 20 sols par jour" jusqu'à la fête de Toussaint afin de voir si sa voix convient, lit-on dans le registre capitulaire de la cathédrale Saint-Pierre.
• 11 septembre 1771, Beauvais : Des lettres de vie et mœurs lui sont accordées.
• 23 octobre 1771, Beauvais : "musicien renvoyé" avec gratification de 21 livres.
• 24 avril 1772, Boulogne-sur-Mer : Jean-Baptiste GUGELOT est reçu comme musicien haute-contre à la cathédrale Notre-Dame.
• 17 octobre 1774, Boulogne-sur-Mer : Il est remercié par le chapitre et quitte la ville.
• Date indéterminée, Saint-Omer : Il est ordonné prêtre.
• Date indéterminée, Gand [Belgique] : GUGELOT est reçu chapelain musicien à la cathédrale Saint-Bavon.
• Avril 1778, Vendôme : Il succède à Claude Henri PLANTAR [un parent de sa mère?] dans le canonicat de maître de musique de la collégiale Saint-Georges après avoir été examiné sur la composition et l'exécution d'un motet en musique.
• 1790, Vendôme : Jean-Baptiste GUGELOT est toujours en place comme chanoine hebdomadier et maître de musique de la collégiale Saint-Georges. Il perçoit annuellement, hors le logement, 1031 livres 9 sols 9 deniers.
• 28 juillet 1791, Vendôme : Suite à sa demande d'obtenir une indemnité pour la perte de son logement et de son mobilier, le directoire du district lui a accordé une rente de 80 livres pour l'indemniser de son logement et une de 30 livres pour son mobilier. Le département lui refuse ensuite cette indemnité et le renvoie au ministère de l'intérieur.
• Date et lieux indéterminés : Selon l'abbé Charles Métais ("Les derniers jours de la Collégiale Saint-Georges", Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 1885) GUGELOT aurait quitté Vendôme "dès le principe de la Révolution", en raison de son refus de prêter le serment. Ses biens sont mis sous séquestre. Cet épisode paraît contradictoire avec les choix déterminés qui seront les siens peu après... Si GUGELOT a bel et bien quitté Vendôme dès le début de la Révolution, c'est plus vraisemblablement pour courir se mettre à son service.
• 31 octobre 1791 au 28 décembre 1792, Hulluch [près de Lens, Pas-de-Calais] : Jean-Baptiste Marie GUGELOT est devenu curé constitutionnel.
• 14 avril 1794, Hulluch : Ayant défroqué, GUGELOT se marie avec Reine Victoire Hosiaux.
• 10 mai 1794, Hulluch : Leur fille nouvelle-née est appelée "Unité", prénom qui manifeste les opinions du ci-devant curé d'Hulluch. L'enfant meurt au mois d'octobre suivant. Le couple semble avoir quitté la commune par la suite.
Nous perdons alors la trace de Jean-Baptiste GUGELOT.
Mise à jour : 3 novembre 2017