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GUILLEMINOT, Léger (1734-1796)
État civil
NOM : GUILLEMINOT     Prénom(s) : Léger     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUILMINOT
GUILLEMINEAU
Date(s) : 1734-8-31   / 1796-1-28 
Notes biographiques

Léger GUILLEMINOT est en 1790 âgé de 56 ans : il est "sous-chantre et habitué" de la collégiale Notre-Dame d'Autun, établissement qui reste à l'heure actuelle mal documenté.
 
• 31 août 1734, Autun : Paroisse Saint-Pancrace est baptisé Léger GUILLEMINOT, fils de Philibert Guilleminot, boucher, et de Dominique Charles sa femme. Son parrain et sa marraine sont fils et fille de bouchers. Ce baptême correspond parfaitement aux âges indiqués dans les documents administratifs des débuts de la Révolution, et à son décès. Par son milieu social d'origine, Léger apparaît donc comme très éloigné de son presque contemporain Jean-Baptiste François GUILLEMINOT-DUGUÉ, né à Versailles en 1727.
 
• [Vers 1758], Autun : Léger GUILLEMINOT entre au service de l'église collégiale Notre-Dame. Est-ce d'emblée comme sous-chantre et habitué ? Ce n'est pas certain : son confrère Philippe HÉMERY a d'abord été chapelain avant d'accéder à la sous-chantrerie. On peut supposer qu'il a pu en être de même pour GUILLEMINOT. Mais les archives de la collégiale Notre-Dame restent à localiser et à dépouiller...

• 10 décembre 1773, Autun : Léger GUILLEMINOT, "prêtre sous-chantre de la collégiale d’Autun", est le parrain d'un petit Léger-Claude, né la veille sur la paroisse Saint-Jean-Saint-Pancrace de son frère Claude Guilleminot, maitre tailleur de pierre, et de Jeanne Bonne son épouse. La marraine est femme d'un huissier audiencier au bailliage et présidial d’Autun. Le parrain signe "guilleminot prêtre", d'une petite écriture régulière, sans capitales.

• 30 mars 1790, Autun : Par un billet autographe lapidaire, le prêtre Léger GUILLEMINOT déclare aux officiers municipaux d'Autun être pourvu d'une sous-chantrerie à la collégiale Notre-Dame d'Autun. Il signe "Guilleminot, prêtre souchantre de la collegialle". Un autre sous-chantre, Philippe HÉMERY, remplit la même fonction dans la même église. Ces deux sous-chantreries semblent comporter des charges musicales et cantorales. Philippe HÉMERY a d'ailleurs été formé à la musique et au chant d'Église comme enfant de chœur dans la même collégiale, longtemps auparavant. On ne connaît pas le passé de Léger GUILLEMINOT. Par ailleurs, la collégiale utilise les services de deux "prêtres habitués" beaucoup plus récemment arrivés, Charles Niellon et Émiliand de Soudré.

 • 22 juillet 1791, Mâcon : Léger GUILLEMINOT figure dans le tableau des employés de la collégiale Notre-Dame d'Autun envoyé par le Département au Comité ecclésiastique à Paris. Âgé de 57 ans, il est dit "sous chantre et habitué à la dite église" depuis 33 ans [c'est-à-dire depuis 1758 environ]. Il recevait pour ces charges des honoraires de 660 livres. Le directoire du district d'Autun propose qu'il lui soit accordé une pension d'un montant équivalent, ce qui est adopté par le directoire du département.
On ignore quel a été sur ce point l'avis du Comité ecclésiastique.

• 9 pluviôse an IV (29 janvier 1796), Autun : Le citoyen Claude "Guilminot", frère du défunt, accompagné d'un cordonnier et d'un menuisier, déclare le décès, "le jour d’hier à onze heures du soir", du citoyen Léger GUILMINOT, "ci devant prêtre demeurant au dit Autun Rue du Jeu de Paume n°8", à l'âge de 62 ans.

Mise à jour : 10 février 2021

Sources
F-Ad71/ BMS Autun, Saint-Pancrace ; F-Ad71/ BMS Autun, St-Jean-St-Pancrace ; F-Ad71/ NMD Autun ; F-An/ DXIX/037/581/23 ; F-An/ DXIX/090/747/05 ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1771-1774

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