Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
GUINOISEAU, Pierre Louis (ca 1770-1792 ap.)
Date(s) : 1770 ca / 1792-10 ap.
Enfant de choeur durant près de dix ans à la collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans, Pierre GUINOISEAU y occupe en 1790 les petits offices de thuriféraire et porte croix, attendant vraisemblablement que se libère une place dans le corps de musique, lorsque le chapitre est supprimé.
• [vers 1770], Le Mans : S'il a bien été reçu enfant de choeur à l'âge habituel de 7 ans, Pierre GUINOISEAU serait né vers 1770, paroisse de La Couture.
• 4 juillet 1777, Le Mans : Il est reçu pour 4ème enfant de choeur à la collégiale Saint-Pierre. Les autres enfants de choeur sont alors Sébastien ROUSSEAU, Vincent LELIÈVRE et Jacques Constant PAUMIER.
• Décembre 1778, Le Mans : Trouvant sa voix insuffisante, les chanoines décident de renvoyer Pierre GUINOISEAU, et de verser 72 livres à sa mère. Mais après que Julien LETOURNEAU (père), le maître de chant de la collégiale, l'ait fait chanter devant eux, ils reconnaissent "que quoique la voix ne soit pas aussi brillante qu'on le désireroit, ledit Guinoiseau a prouvé avoir de la justesse et avoir fait des progrès, au point qu'il a chanté la notte avec précision et sans hésiter". Ils décident donc de le garder.
• Juillet 1785, Le Mans : Au chapitre général, Pierre GUINOISEAU est le 1er des enfants de choeur, devant Julien LETOURNEAU (fils), René LEFEBVRE et René BOUQUIN. Le classement reste le même jusqu'à Pâques 1787.
• De septembre 1785 à septembre 1786, Le Mans : Pierre GUINOISEAU prend des leçons d'écriture et d'arithmétique avec le sieur Portais, maître d'écriture, en compagnie, les quatre derniers mois, du jeune serpent Vincent LELIÈVRE.
• Pâques 1787, Le Mans : Les chanoines décident que Guinoiseau doit sortir de la psallette et ils le placent en apprentissage chez un maître bonnetier. Toutefois il semble rester, au moins à temps partiel, au chœur et touche régulièrement de petites sommes ensuite "pour ensencements".
• 1790, Le Mans : Le sieur GUINOISEAU est thuriféraire et porte croix de la collégiale Saint-Pierre, aux gages de 80 livres. Dans les derniers comptes de Saint-Pierre-la-Cour, il touche aussi plusieurs petites sommes sur l'année 1790 "pour ensencements", ainsi que CHARDON.
• [1791-1792], Le Mans : Pierre Louis GUINOISEAU, âgé de 23 ans, dépose une requête dans laquelle il se dit "attaché à l'église de St Pierre depuis quatorze ans". Il tente de faire prendre en compte ses années d'enfant de choeur.
• 1er octobre 1792, Le Mans : Le Directoire considère que ses services ne sont pas de nature à lui mériter une pension, et lui attribue seulement la somme de 120 livres "une fois payée".
L'enquête sur son destin ultérieur reste à mener...
Mise à jour : 18 mai 2016