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GUYET, Luc Marie (1779 av.-1791 ap.)
État civil
NOM : GUYET     Prénom(s) : Luc Marie     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUILLET
GUIET
Date(s) : 1779 av.  / 1791 ap.
Notes biographiques

Prêtre du diocèse de Saint-Malo, Luc-Marie GUYET devient quelques années avant la Révolution chantre de la paroisse Saint-Étienne de Rennes puis de la paroisse Saint-Sauveur de la même ville.

• 21 août 1779, Guichen [Ille-et-Vilaine] : Luc-Marie GUYET est pourvu de la chapelle de Pont-Réan, sur les bords de la Vilaine, près de Guichen, au sud de Rennes, mais dans le diocèse de Saint-Malo. Il succède à Pierre Ferron qui n'avait détenu ce bénéfice qu'entre 1778 et 1779. Parmi leurs prédécesseurs, on note des noms plus prestigieux, dont plusieurs chanoines de Saint-Malo.

• 21 juin 1784, Rennes : La fabrique de la paroisse Saint-Étienne recrute Luc-Marie GUYET, prêtre, comme chantre.
• 21 novembre 1784 : On informe le général de la paroisse que GUYET "s’abstient d’assister aux offices et de remplir exactement les fonctions de sa place".

• 10 avril 1785 : Les mêmes reproches sont formulés à son encontre, ce qui prouve qu'il est toujours en place. Il est attesté à Saint-Étienne jusqu'en mai 1787.

• 13 mai 1787, Rennes : GUYET est nommé, à son initiative, chantre de la paroisse Saint-Sauveur. La délibération de la fabrique précise ses obligations : "Il enseignera le chant aux enfants de chœur comme il convient à leur âge ; chantera les litanies au dedans et en dehors de l’église, desservira les fondations et assistera aux saluts pour les rétributions imposées par le général et les officiers et convenues avec les fondateurs ; ne pourra s’absenter sans la permission du Recteur et du général." On voit nettement la double fonction (chantre et prêtre) et on perçoit l'intérêt pour les fabriques de recruter ce type d'hommes nantis d'une double compétence. Son départ de Saint-Étienne est enregistré le 20 mai 1787 dans le registre des délibérations de la paroisse.

• 30 mars 1788 : GUYET est toujours en poste à Saint-Sauveur. 

1790, Rennes : Luc-Marie GUYET semble toujours être prêtre et chantre de la paroisse Saint-Sauveur, jusque vers la fin de l'année 1790, aucun mouvement de chantre n'ayant été relevé dans le registre des délibérations de la fabrique paroissiale.

• 5 janvier 1791 : Le général de la paroisse Saint-Sauveur nomme quatre prêtres comme "prestres de chœur", les sieurs PICHON, CHAUSSEBLANCHE, RICHARD et DENIAU. Ils sont chargés du service de diacre, sous-diacre et chantre "tant aux grands messes paroissiales, vespres qu’aux messes, saluts et autres offices chantés" et remplacent, semble-t-il, GUYET et ses collègues qui assuraient jusqu'alors ces fonctions.

On perd alors sa trace...

Mise à jour : 31 mai 2019

Sources
A. Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, 1884. ; F-Ad35/ 2G 245/142 ; F-Ad35/ 2G 245/18

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