GUYOT, Denis (ca 1735-1799 ap.)

De l'ensemble des musiciens de la cathédrale de Chartres en 1790 (on les appelle ici des "Heuriers-Matiniers"), Denis GUYOT, basse contre, est un de ceux que nous connaissons le plus mal. Peut-être sa biographie progressera-t-elle avec votre aide ?

• 23 février 1735, où ? : Naissance de Denis GUYOT.

• [1743 ca], où ? : Début probable de carrière dans une maîtrise (il a 7 ou 8 ans) car en 1791 il déclare 48 ans et 3 mois de service.

• 17 décembre 1757, diocèse de Troyes : Denis GUYOT devient clerc tonsuré.

• 28 août 1756, Chartres : Denis GUYOT basse contre est reçu à l'épreuve pour six semaines à la cathédrale Notre-Dame de Chartres, avec 12 livres de gages par semaine. Il est définitivement engagé comme heurier-matinier au bout de quinze jours le 11 septembre, avec une livre supplémentaire pour aller chanter la messe du chapitre de Saint-Nicolas, soit 676 livres par an.

• 25 janvier 1758, Chartres : Denis GUYOT est reçu chanoine de Saint-Piat (chapelle attachée à la cathédrale offrant des prébendes aux chantres). En septembre 1789, M^e GUYOT Musicien basse contre demande et obtient 15 jours de congés. En 1790 ses revenus s'établissent à un peu plus de 1375 livres : 925 livres pour son canonicat, 416 livres d'appointements, 34 livres pour les obits et fondations. Lorsque le chapitre est dissout fin octobre 1790, le corps de musique de la cathédrale se compose, du maître de musique Pierre Louis Augustin DESVIGNES, et de l'ancien maître DELALANDE, de deux haute-contre (DOINEAU et PICHOT), d'une haute taille (MUGUET), de deux tailles (DUPONT, BOUCHER), de deux basses tailles (COURTOIS et CAILLOT) et de sept basses contre (outre Denis GUYOT, BRAZON, DELAFOY, ROMMERU, HOUBRON, GAILLARD, MACÉ). Il faut enfin compter six instrumentistes : les frères Charles-Abraham et Félicien CHARTIER, BLANCHET, TURBEN, GOBLIN, et l'organiste PROTA.

• 5 juillet 1792, Chartres : Denis GUYOT fait partie des douze chantres et musiciens de la cathédrale qui demandent leur traitement au district du département et sont renvoyés à la fabrique. Le tableau récapitulatif des pensions établi en l'an VIII indique qu'il touche 859,71 F.

• 1799, Chartres : Il réside toujours en Eure-et-Loir. On perd alors sa trace.

Mise à jour : 22 août 2023