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GUYOT, Jean-Baptiste François (1754-1819)

GUYOT, Jean-Baptiste François (1754-1819)

État civil
NOM : GUYOT     Prénom(s) : Jean-Baptiste François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUIOT
Date(s) : 1754-1-18  / 1819-5-3
Notes biographiques

L'église paroissiale Saint-Saturnin de Nantes fait partie des douze églises paroissiales existant sous l'Ancien Régime. Son clocher délabré est cause de sa fermeture dès 1784 ; elle est transférée dans un premier temps aux Carmes puis rattachée à Sainte-Croix en 1791. S'il y eut un organiste, il n'est plus mentionné à la fin de l'Ancien Régime. BRARD-LEMPEREUR qui demeurait dans la paroisse, aurait-il pu tenir l'orgue vers 1767-1780 ? Trois prêtres de chœur sont répertoriés dont Jean-Baptiste François GUYOT qui est également Receveur. Son parcours a pu être documenté notamment grâce au travail d'Alfred Lallié (Le diocèse de Nantes pendant la Révolution). 

• 18 janvier 1754, Nantes [Loire-Atlantique] : Jean-Baptiste François GUYOT fils du sieur René, marchand et de demoiselle Françoise Gigaud est baptisé le jour de sa naissance paroisse Sainte-Croix. Son parrain, Jean-Claude Pégot Duplessis, est commis dans les fermes du Roi et sa marraine, Jeanne Macé a épousé un sieur André Beaufort. Ils signent tous le registre avec le vicaire.

• Les périodes et lieux de formation de Jean-Baptiste François GUYOT restent à documenter tout comme les premières années de son parcours professionnel.

• 13 juin 1778, Nantes : Alfred Lallié rapporte que GUYOT est ordonné prêtre en 1778.

• 1781-1791, Nantes : Jean-Baptiste François GUYOT exerce comme prêtre de chœur paroisses Saint-Saturnin et Sainte-Croix. Les comptes de fabrique de Saint-Saturnin lui attribuent des gratifications annuelles (150 lt) ainsi qu'une rétribution pour les messes de chapellenies (50 lt), auxquelles s'ajoutent les fondations dont le montant global est partagé avec le recteur (1000 lt).

• 24 juillet 1784, Nantes : L'église Saint-Saturnin située sur la même place que celle de Sainte-Croix est abandonnée, et la démolition de son clocher entreprise (E. Pied, Notice sur les rues de Nantes, 1906). Le service paroissial est transféré aux Carmes jusqu'en 1791, puis à Sainte-Croix explicitant les fonctions de GUYOT pour les deux églises.

• 1789, Nantes : Les rôles de capitation le répertorient comme devant 2 lt 8s après déduction de 12 s pour casernement. Il a un ou une domestique, demeure paroisse Saint-Saturnin, rue des Carmes.
• 1789 : Les comptes de la paroisse Saint-Saturnin (déportée aux Carmes) mettent en évidence la rémunération de GUYOT composée de gratifications et messes de chapellenies, sans y faire mention de fondations, à la différence de LAHAYE et OLLIVIER.

En 1790, l'effectif cantoral de la paroisse Saint-Saturnin déportée aux Carmes, est réduit, constitué de trois prêtres de chœur qui sont Augustin de LAHAYE, Antoine OLLIVIER et Jean-Baptiste François GUYOT.

• 20 février 1791, Sucé [Loire-Atlantique] : GUYOT est élu curé intrus à 62 voix sur 63 à Sucé au bord de l'Erdre. C'est un lieu connu des protestants qui y avaient établi leur temple Cour Gaillard après la publication de l'Édit de Nantes (1598), qui fut détruit après la révocation dudit édit. En 1791, l'église peine à trouver un curé. Urbain MABILLE ex-maire chapelain de la cathédrale y exerce en mai 1791 environ cinq mois. L'abbé Grégoire, originaire de la bourgade, a écrit une Histoire de Sucé aux pages savoureuses qui font notamment revivre les démêlés des intrus pris à partie par une population locale hostile.

• 24 février 1791, Nantes : Saint-Saturnin fait partie des huit paroisses supprimées par le département.

• 1792, Nantes : GUYOT prête serment.
• 1792 : Les comptes de fabrique de 1792 précisent les fonctions de GUYOT qui est Receveur pour le compte des prêtres de chœur de Sainte-Croix. C'est à lui qu'est remis la somme de 3600 lt à partager avec les autres prêtres de chœur pour les fondations et l'assistance aux offices. Lui sont également versées 610 lt 10 s pour les honoraires aux choristes, bedeaux, les siens comme Receveur du casuel, ainsi que pour le pain béni, bois de chauffage. René POTIRON, serpent, servant précédemment collégiale Notre-Dame, est rémunéré 400 lt.

• 11 nivôse an III [31 décembre 1794], Nantes : GUYOT, qui était à la fois prêtre de chœur à Sainte-Croix et Saint-Saturnin, adresse une requête au district de Nantes afin de bénéficier d'un traitement. Il est débouté de sa demande car il n'a "ni exercé des fonctions, ni possédé des bénéfices", une position qui interroge sur la définition de fonction d'un prêtre de chœur.

• 22 décembre 1802, Nantes : Jean-Baptiste François GUYOT, prêtre de Sainte-Croix, assiste au mariage religieux de l'ex-prêtre Udin à Saint-Similien. GUYOT a repris son service au moment du Concordat. Il semble qu'il ait également été prêtre de chœur à Saint-Nicolas sans que la date soit précisée.

• 1816, Guéméné [Morbihan] : D'après Alfred Lallié, GUYOT est devenu curé de Guéméné.

• 3 mai 1819, Nantes : Les dénommés Hubert, rentier et Martin, officier retraité, déclarent le décès de Jean-Baptiste François GUYOT, prêtre, célibataire et pensionné de l'État. Il est mort aux environs de 65 ans en sa demeure rue Marceau.

Mise à jour : 30 avril 2021

Sources
Les Affiches de Nantes  ; A. Lallié, Le Diocèse de Nantes..., 1893 ; F-Ad44/ BMS Nantes, Ste-Croix ; F-Ad44/ G 504 ; F-Ad44/ G 508 ; F-Ad44/ L 831 ; F-Am Nantes/ BMS Nantes, Ste-Croix ; F-Am Nantes/ NMD Nantes  ; P. Grégoire, Etat du diocèse de Nantes en 1790, 1882

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