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Pour citer Muséfrem
HÉLIE, à Pithiviers (1790 av.-1791 ap.)
Complément de nom : à Pithiviers
Autre(s) forme(s) du nom : ÉLIE
CHELLIER ?
Date(s) : 1790 av. / 1791 ap.
Le sieur HÉLIE est en 1790 l'un des deux choristes de la collégiale Saint-Georges de Pithiviers, dans le Gâtinais. On ne connaît à peu près rien de lui, pas même son prénom. Si ce n’est une belle anecdote révélatrice de l’attachement que pouvaient avoir les chantres envers leurs outils de travail : lors de la vente du mobilier de l’église collégiale, le 16 avril 1791, il se porte acquéreur du lutrin en forme d’aigle.
• [Depuis une date inconnue et jusqu'à la fin de 1790], Pithiviers [Loiret] : HÉLIE est chantre (ou choriste) de la collégiale Saint-Georges. Il y côtoie Simon LAUREAU.
• 16 avril 1791, Pithiviers : HÉLIE, chantre de la collégiale Saint-Georges, rachète le lutrin en forme d'aigle lors de la vente aux enchères des meubles de la collégiale, puis il en fait don à la paroisse Saint-Salomon. Lors de la même vente, le curé Régnard achète les boiseries du chœur, pour les faire installer à Saint-Salomon et il en fait également don à la fabrique paroissiale.
• [1792], Pithiviers : Un "Etat des Sommes auxquelles ont été fixées Les Pensions et Gratifications accordées par la Loi du 1er Juillet 1792 aux Chantres Musiciens Officiers et Employés Ecclésiastiques et Laics des chapitres et Etablissemens Religieux Supprimés dans les Districts d'Orléans, de Beaugency et de Pithiviers" (sans date, 2e semestre 1792) est conservé aux Archives nationales.
Il ne mentionne qu'un seul nom pour le district de Pithiviers : celui de Simon LAUREAU. Qu'est devenu HÉLIE ?
Mise à jour : 5 août 2019