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HÉRON, Antoine (1752-1826)
État civil
NOM : HÉRON     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Date(s) : 1752-7-14   / 1826-7-28 
Notes biographiques

Antoine HÉRON (1752-1826) fait carrière comme chantre à la collégiale Saint-Frambourg de Senlis (Oise) pendant quelques mois en 1771-1772, puis jusqu'à la suppression des chapitres à celle de Saint-Rieul, dans la même ville, où il exerçait aussi les fonctions de maître des enfants de chœur. Il reste ensuite dans l'enseignement, puisqu'en 1799 il est mentionné comme écrivain.

• 14 juillet 1752, Verneuil-en-Halatte [Oise], tout près de Creil : C'est dans ce village du diocèse de Beauvais qu'Antoine HÉRON voit le jour. Il est le fils d'Antoine Héron et de Madeleine Delaruelle. L'acte de baptême est du 16 juillet.

• 9 avril 1771, Senlis [Oise] : Il est reçu chantre à la collégiale Saint-Frambourg. Au vu de son âge, on peut supposer qu'il sort d'une maîtrise d'enfants de chœur.

• 14 mars 1772, Senlis : Il est engagé comme chantre à la collégiale Saint-Rieul.

• 4 septembre 1775, Senlis : Antoine HÉRON est qualifié de "chantre de l'église Saint-Rieul de cette ville" lorsqu'il épouse Marie Cécile Brébant, fille de Charles Brébant, sonneur de la cathédrale, et de Marie Jeanne Queuzin. On relève la présence à la cérémonie de Pierre Hector Le Maître de Manneville, écuyer, marguillier de la paroisse Notre-Dame. Le père du jeune marié est décédé.

• 18 août 1777, Senlis : Charles Antoine HÉRON, fils d'Antoine HÉRON, chantre de Saint-Rieul, et de Marie Henriette Cécile Brébant sa femme, naît ; le 19, on lui donne pour parrain Charles Brébant, son aïeul, sonneur de la cathédrale. Il deviendra enfant de chœur de la collégiale.

• 29 juillet 1779, Senlis : Son fils Jean François HÉRON, lui aussi futur enfant de chœur, né la veille, est baptisé.

 1790Senlis : Antoine HÉRON est toujours chantre de la collégiale Saint-Rieul, en compagnie d'Antoine GRÉDELUE et du joueur de serpent Rieul Alexis HUBERT. Chacun des trois hommes recevait du chapitre en gratifications ordinaires 4 septiers de blé du moyen méteil évaluées à 71 livres 5 sols. Antoine HÉRON déclare avoir passé 20 ans au service de Saint-Rieul. Ses revenus sont de 521 livres dont 447 livres de la part du chapitre et le reste (gages et casuel) de la paroisse. Il a une femme et quatre enfants en bas âge. Dans sa supplique de 1792, la somme qu'il perçoit est ainsi détaillée : service du chœur 365 livres, loyer de maison 40, un setier de blé 20, comme maître des enfants de chœur 12, pour raccommodage des livres 6, pour les obits 4, pour la paroisse 24 et pour le casuel 50. 

• Janvier 1791, Senlis : Il signe une pétition collective des musiciens de la cathédrale au District. Il s'agit de dépeindre aux administrateurs leur "affligeante situation" et leur "triste position" après la suppression des chapitres.
• 11 février 1791, Senlis : En réponse à un mémoire présenté par le sieur HÉRON, chantre de la ci-devant collégiale Saint-Rieul, par lequel il expose qu'il était attaché à ce chapitre depuis 21 ans aux appointements de 500 livres, qu'il est marié, âgé de 39 ans et "n'a pas d'autre état que celui de chantre", le directoire du District propose de lui accorder une gratification annuelle de 300 livres, étant donné qu'il est encore jeune.
• [vers février 1791], Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise arrête qu'il lui sera octroyé une pension annuelle de 200 livres.
• 7 juillet 1791, Senlis : Le District lui accorde un acompte de 150 livres.

• [1792] : Antoine HÉRON demande une pension, conformément aux dispositions de la loi du premier juillet 1792.
• 16 septembre 1792, Senlis : Le District estime qu'il faut fixer sa pension au tiers de ses appointements "car il n'est âgé que de 40 ans et [...] a 21 ans de service", soit à la somme de 149 livres par an.
• 21 décembre 1792, Beauvais : Le directoire du Département arrête que la pension du citoyen HÉRON demeurera fixée à la somme de 133 livres six sols et 8 deniers, formant le tiers de celle de 400 livres, laquelle lui sera payée de trois mois en trois mois par le receveur du district de Senlis à compter du premier janvier 1791, à la charge par ledit citoyen HÉRON de justifier de sa résidence dans "l'empire français" et de toutes les autres formalités auxquelles sont tenus ceux qui jouissent d'un traitement sur la République.

• 1er novembre 1799, Senlis : Antoine HÉRON demeure rue de la Constitution et exerce la profession d'écrivain. Il signe l'acte de mariage de son fils Jean François, tailleur d'habits, avec la sœur du musicien Pierre Marie Nicolas LECHOPIÉ.

• 28 juillet 1826, Senlis : Antoine HÉRON, ancien chantre, veuf de Marie Cécile Brébant, meurt à l'âge de 74 ans. Il demeurait rue de la Halle, chez le sieur Théophile Héron, tailleur d'habits, 38 ans.

Mise à jour : 24 juin 2018

Sources
F-Ad51/ 2 G 646 ; F-Ad60/ 1MI/ ECA612R13 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R17 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R30 ; F-Ad60/ 1Q2/1013 ; F-Ad60/ 2 LP 9144 ; F-Ad60/ 2 LP 9147 ; F-Ad60/ 2 LP 9148 ; F-Ad60/ 2LP 9148 ; F-Ad60/ 5MI2524 ; F-Ad60/ EMI/ ECA612R17 ; F-Ad60/ EMI/ ECA612R21 ; F-Ad60/ EMI/ ECA612R24 ; F-An/ DXIX/092/798/07

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