Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
HILLEMANT, Jean (1777-1783 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : HILLEMAND
HILLEMOND
Date(s) : 1777-2-9 / 1783 ap.
Le petit Jean HILLEMOND ou HILLEMANT doit de figurer dans la base Muséfrem au fait qu'il a été reçu enfant de chœur à la cathédrale d'Autun en 1783. Mais il ne semble pas y être resté longtemps, et il n'y est plus présent en 1790.
• 9 février 1777, Moulins [Allier] : En la paroisse Saint-Pierre-des-Ménestraux est baptisé Jean-Baptiste HILLEMOND, fils d'Adrien Hillemond, tailleur d'habits, et de Marie Grassot. Son parrain est Jean-Baptiste Grassot, un oncle maternel, ouvrier en faïence. La famille semble proche de la manufacture de faïence de la ville, c'est une domestique de son directeur qui représente la marraine, "Dlle Magdeleine Chevalier épouse de Mr Grassot", "directeur de la manufacture de fayence", qui pourrait bien être lui aussi un oncle ou un parent, mais ce n'est pas dit explicitement dans l'acte.
Le mariage de ses parents avait eu lieu le 27 juin 1774 à Lesme [Saône-et-Loire], localité située à une trentaine de km à l'est de Moulins. Il s'agissait pour son père, dit alors "marchand", d'un remariage après veuvage. Sa mère était dite "fille majeure du sieur Claude Grassot marchand manufacturier en fayance à Moulins".
• 21 novembre 1783, Autun : Jean HILLEMANT "de Moulin en Bourbonnais", entre comme enfant de chœur à la maîtrise de la cathédrale Saint-Lazare. Le même jour est aussi reçu François DEVOUCOUX, précédemment enfant de chœur surnuméraire. Les deux nouveaux recrutés remplacent Simon MARILLIER et Lazare PICARD, renvoyés peu avant. La place de surnuméraire est attribuée à Nicolas-Lazare PETOT. Leur maître de musique est Jean-Christophe CONTAT.
Il faut remarquer qu'entre Moulins et Autun, il y a près de 100 km, ce qui est une amplitude rare pour le recrutement d'un enfant de chœur. La plupart des enfants de chœur autunois viennent d'Autun même ou des paroisses circonvoisines. Toutefois on observe que la ville de Moulins relève de l'évêché d'Autun, ce qui a peut-être facilité la circulation de l'information et permis aux parents de Jean HILLEMANT d'avoir connaissance du prochain recrutement prévu à Autun.
Le dernier registre capitulaire autunois étant incommunicable, il est difficile de savoir combien de temps Jean HILLEMANT/HILLEMOND est resté au juste à la maîtrise. Une seule chose est sûre : le jeune garçon ne fait plus partie des effectifs de la maîtrise autunoise en 1790, contrairement à François DEVOUCOUX, son exact contemporain.
Mise à jour : 20 mai 2021