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HUCHET, Pierre (ca 1754-1790 ap.)
État civil
NOM : HUCHET     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1754 ca  / 1790 ap.
Notes biographiques

 Pierre HUCHET est premier chantre en 1790 à la collégiale Saint-Maurice de Montaigu. Montaigu est une petite ville qui ne compte pas plus de 1000 habitants au XVIIIe siècle et qui se trouve au nord de la province du Bas-Poitou à la frontière avec celle de Bretagne, dans une région qu'on qualifie de "Marches communes de Bretagne et du Poitou" (rattachée à ce qui devient le département de la Vendée dès février 1790).

• [Vers 1754] : Selon l'âge indiqué dans le tableau D XIX qui le mentionne en 1790, Pierre HUCHET serait né en ou vers 1754.

• 9 février 1775, Montaigu [Vendée] : Décédé la veille au château de Montaigu, Jean GABORIEAU "coriste de l'église collégiale et Chapitre de Saint-Maurice de Montaigu", âgé d'environ 16 ans, est inhumé au cimetière en présence de ses parents. Est-ce lui qu'a ensuite remplacé Pierre HUCHET ?
 
• [Vers 1776], Montaigu : Pierre HUCHET est reçu chantre à la collégiale Saint-Maurice de Montaigu. Il a alors environ 22 ans. On peut s'interroger sur les modalités de son accès au chant d'Église. A-t-il été enfant de chœur dans sa jeunesse ? A-t-il chanté dans d'autres églises (paroissiales) avant d'intégrer le chœur de la collégiale ? Quel autre métier exerçait-il ?

• [Vers 1778], Montaigu : Un second chantre, Marie-Charles BOUCHER est reçu à la collégiale Saint-Maurice de Montaigu. Il a, lui, plus de 30 ans.

• 3 mai 1789, Montaigu : Décédé la veille âgé d'environ 57 ans,  Jullien-François BROCHARD est inhumé au cimetière de la paroisse Saint-Jacques. Il était en son vivant "chantre psalteur de l'Église collégiale de Saint Maurice", ce qui indique qu'il y avait donc alors au moins trois chantres à la collégiale.

1790, Montaigu : Pierre HUCHET, âgé de 36 ans, est toujours chantre à la collégiale Saint-Maurice, en compagnie de Marie-Charles BOUCHER. Il y exerce depuis quatorze ans. Il est manifestement premier chantre puisqu'il touche 330 livres de gages, alors que BOUCHER ne reçoit que 220 livres. Le tableau envoyé au Comité ecclésiastique indique que, malgré ses 330 livres, il "est pauvre", sans mentionner ni femme ni enfants. Le département propose de lui accorder un traitement de 240 livres.

Mise à jour : 24 octobre 2021

Sources
F-An/ DXIX/091/783/01-02

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